Lecture mangas d’avril

Voici le dernier samedi du mois et donc voici l’article sur mes lectures mangas mensuelles. Un mois marqué par le confinement et donc pas d’achats de nouveaux tomes. Inutile d’embêter et de faire prendre des risques aux livreurs en cette période. Je pensais qu’au vu de cette situation, j’allais lire plus que d’habitude mais au final ce ne fut pas le cas. Sauf si je relis quelques mangas que je n’aurais pas présenté sur le blog, je ne sais pas s’il y aura un article pour le mois de mai. Bref, pour ce mois-ci, j’ai commencé deux nouvelles séries que j’avais acheté avant le confinement.

Dream Team (Takeshi Hinata) – Tomes 2 à 5 – Glénat

Synopsis (du tome 2) :
La détermination de Sora lui a permis de rejoindre le club de basket du lycée Kuzuryu et de convaincre Momoharu et les autres de s’entraîner avec lui. Mais l’équipe est à peine formée qu’elle est invitée à disputer un match amical contre le club du lycée Shinmaruko. Au vu de la violente rivalité existant entre les bandes des deux écoles et de la grande différence de niveau entre les joueurs, la rencontre risque de tourner au désastre…
(Source : Glénat)

Avant toute chose, j’aurais aimé lire le tome 1 mais malheureusement, il n’est pas arrivé à temps à la boutique avant le confinement. Heureusement que l’animé est là donc je connaissais déjà le début. Si ce nom ne vous dit rien, il s’agit tout simplement du nom français d’Ahiru no Sora. Et oui, le manga avait eu la chance d’être édité en France et ce depuis bien longtemps le confinement ! Le premier tome de la série était sorti le 20 juillet 2011. Le lycée Kuzuryuu, surnommée « la déchetterie », se prépare pour affronter le lycée Shinmaruko en match amical. Il est dur pour Sora et Momoharu de convaincre et d’entraîner les autres membres du club de basket. Après ce match, ce sera la rencontre de trois nouveaux personnages qui entreront dans le club. L’entraînement continuera avec un stage intensif lors des premières vacances où chacun montrera sa motivation. Le tome se finit sur l’échauffement pour le match amical contre le lycée Kitasumiyoshi. Je suis très fan du style de dessin de l’auteur, celui-ci est très dynamique et précis lors des matchs et des mouvements des joueurs. Il retransmet bien le côté sportif mais également humoristique. Il y en a pas mal et ses scènes sont bien marrantes. Avec ses quatre tomes, l’auteur montre le côté compliqué du basketball et on comprend que le club de Kuzuryuu a du potentiel mais qu’il devra beaucoup s’entraîner. Les personnages sont uniques et intéressants, l’auteur prend même le temps de développer les joueurs non-principaux de l’équipe, mais qui sont tout aussi bien développés que ceux importants.

JoJo’s Bizarre Adventure Part 8 : Jojolion (Hirohiko Araki) – Tomes 1 à 5 – Delcourt/Tonkam

Synopsis (du tome 1) :
La ville de Morio est dévastée par le séisme de la côte Pacifique du Japon. À la suite de cette catastrophe, d’étranges édifices appelés « murs aux yeux » font leur apparition. Yasuho, une étudiante, va trouver un jeune homme nu, coiffé d’un béret de marin, dans les décombres. Il ne se souvient de rien. Ils vont alors partir dans une quête à la recherche de son véritable nom…
(Source : Delcourt/Tonkam)

Après avoir fini Steel Ball Run, j’ai profité du confinement pour commencer JoJolion, la huitième partie de JoJo’s Bizarre Adventure. Je suis content de la commencer, j’avais les cinq premiers tomes depuis longtemps. Cette partie commence fort avec la présentation d’un JoJo amnésique et à la recherche de son identité. Cette histoire se passe dans la continuité de Steel Ball Run, en 2011 dans la ville de Morioh. Une fois de plus, les références aux anciennes parties sont multiples. Dès le premier chapitre, le scénario commence vite avec comme objectif de découvrir la vraie identité de Josuke Higashikata. On découvre la ville de Morioh déformée suite à un séisme et l’apparition d’étranges phénomènes. Des phénomènes qui ont l’air d’être en lien avec les événements de la partie précédente… Josuke est comme abandonnée dans cette ville et ses habitants qu’il a l’air de connaître. Même dans sa famille d’accueil, il ne peut faire confiance qu’à Yasuho Hirose, sa première alliée. On est sur une partie policière, sur un fond de grande enquête d’identité. Pour l’instant, chaque arc avance sur cette recherche d’identité et surtout du mystère qu’entoure la famille Higashikata qui sert de tuteur au protagoniste. Les Stand sont aussi de la partie et c’est toujours incroyable de voir que le mangaka ar de nouvelles idées pour créer des pouvoirs originaux. Le dessin, chara-design et découpage sont toujours très bons, c’est dynamique durant les combats, posé lors des scènes de vie et stressant lors des révélations et découvertes d’un Stand ennemi. Une huitième partie qui commence très bien et j’ai hâte de découvrir la suite !

Rick et Morty Saison 1 : les aventures totalement barrées d’un grand-père et d’un petit fils

Au niveau des séries, je ne regarde quasiment que des animes japonais actuellement. Néanmoins, cela ne m’empêche pas de me tourner vers d’autres types de séries, surtout quand on m’en conseille vivement une et qu’elle m’intéresse.
Aujourd’hui, je vais parler de la première saison de Rick & Morty.


Rick & Morty est une série d’animation pour adultes américaine créée par Justin Roiland et Dan Harmon. C’est une série diffusée à l’origine sur la chaîne Adult Swim. La saison 1 a été diffusé pour la première fois du 2 décembre 2013 au 14 avril 2014. Cette première saison fait onze épisodes, comprenant un épisode pilote en guise d’introduction. La série est disponible sur Netflix, c’est d’ailleurs sur cette plateforme que j’ai vu la première saison.
On y suit les aventures de Rick Sanchez et de son petit-fils Morty Smith qui se retrouvent dans des situations complément loufoques et inimaginables.
En à peine onze épisodes, alors qu’il y a trois autres saisons, j’ai quand même beaucoup à dire sur cette première saison.

Rick et Morty : deux protagonistes diamétralement différents

Comme l’indique le titre, on a affaire à deux protagonistes. On a Rick Sanchez, un homme déséquilibré, alcoolique et vulgaire, qui n’hésite pas à faire tout ce qui est en son possible pour gagner contre ses ennemis et obtenir de précieux minerais indispensables pour ses inventions. Rick est le grand-père de Morty Smith, autre protagoniste de la série. Un garçon de 14 ans timide, gentil et un peu idiot, suivant malgré lui son grand-père dans ses aventures. Deux protagonistes différents, étant respectivement grand-parent et petit-enfant, c’est ce lien qui les unissent dès le début de la série. Mais j’ai senti que si Morty accompagne également son grand-père, c’est parfois pour voir si ce dernier ne va pas faire de bêtises en allant dans d’autres dimensions. Morty, je trouve que c’est un peu le spectateur qui va découvrir les folles aventures de Rick et va les suivre. Rick, je trouve que c’est l’image qu’on se fait d’un savant fou qui aurait mal tourné.

Outre par ses deux protagonistes, la série possède beaucoup de personnages secondaires qui permettent de faire vivre ses aventures. Certains vont souvent revenir comme par exemple Jessica, la camarade de classe de Morty dont il est amoureux, ou encore le professeur de mathématiques Mr Goldenfold. Mais les personnages secondaires les plus importants sont tout simplement la famille de Morty avec Jerry son père, Beth sa mère (et fille de Rick) et Summer, sa grande sœur. Ceux-ci ont tellement d’importance dans certains épisodes qu’on peut les mettre dans la catégorie des personnages principaux de la série.

Une première impression… peu convaincante…

Avant de parler de cette première saison dans sa globalité, j’ai envie de revenir sur le premier épisode de la saison et de la série toute entière nommée « Pilote ». Etant un épisode pilote, il fait ce qu’il faut, c’est-à-dire présenter une première version de ce que la série ressemblera. On y retrouve un Rick voulant embarquer son petit-fils avec lui, un Morty suivant son grand-père malgré lui, le quotidien à l’école et à la maison, l’aventure qui tourne mal… Mais j’ai eu du mal avec cet épisode, enfin c’était plus un ressenti qu’autre chose. L’épisode était bien mais ne m’avait pas suffisamment donné envie de voir la suite. De plus, étant bien plus impliqué dans des animes que d’autres séries, j’avais attendu quelques temps avant de reprendre mon visionnage à l’épisode deux. Bref, un premier épisode qui introduit bien dans quoi on va être embarqué mais qui ne m’avait pas emballé plus que ça.

Après le pilote, des épisodes excellents et très convaincants !

Lors de la reprise de mon visionnage à l’épisode deux, je fus très surpris et content de voir que le reste de la saison était bien au-dessus du pilote ! J’ai tout simplement adoré, chaque épisode avait une intrigue différente et je sentais vraiment le sentiment de nouveauté à chaque fois. Les aventures de Rick et Morty ne se passe pas seulement dans des dimensions différentes, mais peuvent aussi se passer dans l’espace et même juste dans la maison familiale ! C’est vraiment fou la différence de niveau entre le premier épisode et les dix autres. A chaque fin d’épisode, je le trouvais meilleur que le dernier que j’avais vu. Et là, je n’avais eu aucun problème à enchaîner les épisodes tellement ils étaient bons.

Parlons ici de la qualité de l’animation et de tout ce qui l’englobe. La première chose qu’on remarque est évidemment le chara-design simpliste des personnages mais néanmoins bien détaillé pour les personnages principaux et récurrents, on ne les confonds pas surtout Rick avec ses cheveux bleu clairs. De plus, qui dit chara-design simpliste dit plus de facilité à bien animer des scènes en mouvements. Les scènes d’action font partie de la série mais ne sont pas non plus le principal. Elles sont bien animées et fluides, quelques scènes étaient vraiment belles et intéressantes. Un autre point très intéressant est le détail apporté aux décors. Je les ai trouvé très beau et sont surtout importants dans cette série où les protagonistes voyagent dans plusieurs dimensions. Ils sont également très colorés et les personnages se fondent bien dedans. Puis, on pourrait penser que les épisodes sont indépendants entre eux mais ce n’est pas le cas. Dans certains épisodes, il y a des éléments d’intrigues qui apparaîtront plus tard, donc il est important de regarder dans l’ordre. Par rapport à la bande-son originale, à part deux-trois insert songs, je n’ai pas retenu de sons en particulier mais elle va bien avec l’univers de la série. Pour finir, je précise que j’ai vu cette première saison en version française (on me l’avait conseillé) et je l’ai trouvé bonne. J’ai notamment aimé la voix de Rick, interprété par Alain Eloy, et celle de Jerry, interprété par David Manet (qui fait d’ailleurs la voix de James dans Pokemon, sûrement pour ça qu’elle me semblait si familière).

L’aventure : entre découverte d’une nouvelle expérience, dimension ou invention

Le maître-mot de cette saison est l’aventure. Que ce soit dans une dimension, dans l’espace, dans un corps ou encore dans le futur, ce thème de l’aventure a une grande place. Cela va se faire grâce à Rick qui va vouloir chercher de nouveaux matériaux, tester de nouvelles expériences et même parfois par simple inadvertance (dans ce cas-là, ce sera majoritairement la faute de Morty). Cela est aussi l’occasion de nous montrer toute l’imagination des auteurs, retranscrite à travers les décors et les lieux tout simplement impressionnants. De plus, même si ça se finit majoritairement bien, il arrive que les aventures se passent parfois mal pour nos protagonistes. Sans en développer plus pour ne pas spoiler, c’est intéressant de voir que la série a quand même beaucoup de libertés dans le traitement de l’univers et de ses protagonistes, et que ça marche.

L’humour : un univers complètement barré

Cette liberté, on la retrouve aussi dans l’humour de la série. Très libre avec parfois de l’humour noir, on comprend bien que cette série est destinée à un public d’adulte, tant par les termes et les thèmes qu’elle aborde. Cet humour se retrouve dans la vulgarité de Rick, dans l’incompréhension de Morty face à certaines situations, lors des interactions entre les autres personnages et les différentes scènes d’univers parallèles. Un humour fin, subtil et travaillé qui est agréable et marrant. Il est également imprévisible et c’est ce que je recherche quand le cadre d’une série est comique !

Un famille pas comme les autres mais réaliste

Quand je parle de la famille dans Rick & Morty, je parle bien évidemment de Jerry, Beth, Summer et Morty Smith, et de Rick Sanchez. A première vue, cette famille est vraiment peu soudée et compliquée. On a un grand-père alcoolique qui emmène son petit-fils n’importe où faire n’importe quoi, un mariage compliqué, un premier enfant non désiré, un mari qui n’apprécie pas son beau-père et des volontés de divorce. Mais bien que ce soit majoritairement à destination comique, on peut apercevoir que malgré ses liens faibles, au fond d’eux, ils sont quand même liés et s’apprécient en tant que famille. Certaines personnes peuvent se reconnaître à travers ses problèmes familiaux et on sent qu’ils ne sont qu’à un pas de se détruire ou de s’accepter.


CONCLUSION

A part l’épisode pilote, la saison 1 de Rick & Morty est vraiment très bonne ! Je n’ai pas encore commencé les autres saisons mais je voulais exprimer un premier avis sur celle que j’ai finit. Les avis sur les saisons 2 et 3 devraient arriver dans l’année. La saison 1 ne fait que onze épisodes d’une vingtaine de minutes et je la conseille bien évidemment. Si un fan acharné d’animes a réussi à s’intéresser à cette série et à vous la conseiller, tentez le visionnage !

Cette fois-ci, on part en musique avec le titre « For the Damaged Coda » de Blonde Redhead. Utilisée dans l’épisode 10, elle incarne pour moi le meilleur moment de cette première saison. Ceux qui auront vu la série sauront de quoi je parle, les autres je vous laisse découvrir !

Sur ce, je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article ! En attendant, passez un coup de fil à vos grand-parents ! A plus !

Diamond no Ace Act II : la suite animée tant attendue

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel article. La semaine dernière, je revenais sur mon bilan des animes de la saison d’hiver 2020. Mais sur cette saison s’est également finie la troisième saison de l’animé Diamond no Ace, nommée Diamond no Ace: Act II. Une saison qui adapte quand même les dix-huit voire dix-neuf premiers tomes de la deuxième partie du manga qu’est Diamond no Ace Act II. Etant un fan de la série et l’ayant découvert avec les deux premières saisons animées, je vais vous livrer mon avis sur cette troisième saison de Diamond no Ace. Je vais d’abord revenir sur les deux premières saisons de la série, puis sur le scénario et les personnages de cette deuxième partie, et finir par parler de la qualité de l’adaptation et de l’animation.


Petit retour sur les deux premières saisons de l’animé de Diamond no Ace (Act I)

Avant de parler de cette troisième saison, j’ai envie de revenir sur les deux premières saisons qui m’ont fait connaître le manga et l’ont popularisé. La première saison, Diamond no Ace, de 75 épisodes et était diffusée de octobre 2013 à mars 2015 et la deuxième, Diamond no Ace: Second Season, de 51 épisodes et était diffusée d’avril 2015 à mars 2016, ont été l’adaptation entière de la première partie du manga. Elle montrait l’arrivée de Sawamura Eijun, un lanceur avec beaucoup de potentiel, voulant devenir l’ace, le lanceur titutalaire, de Seido jusqu’à la victoire du lycée aux éliminatoires de Tokyo pour le Koshien d’hiver. Mais les deux premières saisons de Diamond no Ace, c’était surtout une collaboration entre les studios Madhouse et Production I.G ! Je sais que le nom des studios en général ne veut plus rien dire de nos jours sur la qualité d’un animé mais il faut avouer qu’il s’agissait quand même de deux gros noms et que le résultat était là ! L’animé était très qualitatif pour une adaptation diffusée quasiment non-stop d’octobre 2013 à mars 2016 (la pause entre les deux premières saisons n’était que d’une semaine !). Au niveau de l’animation, il y avait quand même de beaux épisodes et c’était fluide et dynamique dans les moments-clés. Surtout, j’ai eu l’impression que la qualité s’était même améliorée durant la deuxième saison ! On ressentait les impacts des battes, les courses des joueurs ou encore les trajectoires des balles par exemple. De plus, la bande-son originale était très bonne, illustrant bien les moments de matchs mais aussi la vie quotidienne des joueurs. Il faut aussi mettre en avant les multiples seiyuus qui incarnaient très bien les personnages. Mais ce qui était intéressant dans ces deux saisons, c’était le scénario et les personnages. Déjà c’est un animé de baseball, un sport très méconnu en France, et pourtant j’ai appris les règles en le regardant (même si je dois avouer que ce n’était pas simple au début). Mais c’est l’aspect très compétitif qui m’a plu. Sawamura Eijun entre dans un des lycées les plus forts de Tokyo. Ainsi, il doit arriver à entrer dans les vingts places que propose l’équipe titulaire, sur un club d’une centaine de joueurs. Le lycée Seido a pour objectif très clair de se qualifier puis de gagner le Koshien, le célèbre tournoi interlycées de l’été de baseball. Les joueurs ont donc beaucoup de pression et d’attentes. Outre cette vision du sport, il y a aussi les personnages qui sont tous différents mais avec un seul but, celui de participer au Koshien. Selon les équipes et les joueurs, il y avait beaucoup de visions du baseball qui étaient très intéressantes. On suivait donc Sawamura Eijun mais surtout le lycée Seido. Enfin, comme je l’ai dit, l’adaptation animée était bonne et arrivait aussi à retransmettre ses deux aspects-là.

Pour finir sur ce « petit » point sur l’Act I, je vous invite à réécouter et revoir le culte et premier opening de Diamond no Ace, Go EXCEED!! de Tom-H@ck feat. Masayoshi Oishi, avant de passer au prochain paragraphe.

La deuxième année de Sawamura Eijun à Seido : nouveaux défis mais même objectif

Diamond no Ace Act II commence très fort avec la participation du lcyée Seido au Koshien d’hiver. En effet, suite à son triomphe lors des éliminatoires automnales de Tokyo, Sawamura et ses coéquipiers peuvent enfin y participer. C’est l’occasion pour Seido de montrer à tout le pays ce qu’ils valent. Puis, après l’hiver vient le printemps et qui dit printemps au Japon dit aussi la rentrée. Ainsi, on découvre de nouveaux premières années qui intègrent le club dont les plus prometteurs avaient déjà fait une brève apparition lors de la saison deux de l’animé. Ainsi, on va pouvoir découvrir leur potentiel et leur personnalité au contact des autres joueurs de Seido. Aussi, il est intéressant de les voir passer les mêmes épreuves que Sawamura et ses coéquipiers avaient fait, comme le match contre les nouveaux et l’équipe B par exemple. Parmi ses nouveaux joueurs, seuls quelques-uns seront développés et auront une importance (plus ou moins minime) dans le club. Après ça vient le tournoi printanier du Kanto qui va chambouler l’équipe de Seido et accentuer la rivalité entre Sawamura Eijun et Furuya Satoru. La fin de ce tournoi fera commencer des changements au sein de l’équipe, commençant par la révocation des maillots et donc une chance pour Sawamura pour tenter d’obtenir le maillot numéro 1, celui du lanceur titulaire, pour le futur Koshien d’été.

Je trouve qu’on peut diviser cette troisième saison en trois parties. La première est celle que j’ai expliqué plus haut et qui correspond au début de l’Act II avec le Koshien d’hiver, l’arrivée des premières années et le tournoi printanier du Kanto. Cette partie dure une vingtaine d’épisodes. Puis, la deuxième partie est la plus importante et conséquente pour Seido. Composée de plus ou moins vingt-cinq épisodes, il va s’agir d’une longue phase d’entraînement en vue du Koshien d’été. Enfin, la troisième partie est composée d’un peu moins de dix épisodes et comprend le début du Koshien d’été, avec notamment les deux premiers matchs de Seido.

Revenons à cette longue phase d’entraînement car comme dit plus haut, les maillots sont révoqués. Ainsi, Sawamura à une nouvelle chance de pouvoir devenir le lanceur titulaire mais aussi une chance pour tous les joueurs de Seido qui peuvent espérer faire leurs preuves pour tenter de décrocher une des vingt places disponibles. C’est donc une phase importante où les troisièmes années vont se donner à fond puisqu’il s’agira de leur dernier tournoi et où les premières années vont essayer de se faire une première expérience au sein du club. C’est aussi le cas des deuxièmes années qui vont soit essayer de décrocher une titularisation, soit tenter d’être au moins remplaçant. La rivalité et la concurrence sont ainsi très importantes dans cette période. Et même si on peut avoir quelques idées sur quels joueurs seront pour sûr dans l’équipe, on pourra difficilement prédire la composition finale. En plus des longs entraînements, c’est aussi l’occasion pour Seido de faire beaucoup de matchs d’entraînements. Notamment contre des équipes qui ont récemment participé au Koshien comme Seido. Ce sera aussi l’occasion pour Sawamura et Furuya d’évoluer dans leur relation entre rivaux. Cette partie de l’animé est certainement la plus stressante car il arrive quelque chose qui va tout chambouler et va laisser le spectateur perplexe face à cette situation. Sans en dire plus pour ceux qui liraient cet article sans avoir commencé la saison, cette situation va laisser indécise la question de qui va devenir le nouveau ace de l’équipe. Outre les lanceurs, chaque joueur évolue et va donner son maximum pour y arriver. Cette phase peut paraître un peu longue mais est nécessaire et logique dans cette série qu’est Diamond no Ace où tout le travail en amont avant le tournoi est montré et indispensable. Je comprends néanmoins ceux qui trouveront cette partie trop longue car ils voudront voir le nouveau Koshien d’été rapidement.

Ce Koshien d’été, on ne le voit que très peu au final. Il arrive et ne commence que dans les dix derniers épisodes de la saison avec les éliminatoires de Tokyo-Ouest pour le Koshien. Seido étant une des plus fortes équipes de Tokyo-Ouest, l’équipe commence son tournoi au troisième tour et l’animé ne montrera que son premier et deuxième match. Néanmoins, bien que ce soit des matchs contre des équipes au niveau en-dessous de celui de Seido, on voit déjà les fruits de l’entraînement de l’équipe rt on est en quelque sorte content que ce soit le cas.

L’adaptation animée : une troisième saison… plus ou moins correcte…

Maintenant, je vais parler de l’adaptation animé en elle-même. Diamond no Ace: Act II est composé de 52 épisodes et a été diffusé d’avril 2019 à mars 2020, soit de la saison de printemps 2019 à celle de l’hiver 2020. La première chose que l’on peut remarquer avec cet anime, c’est que maintenant seul Madhouse s’en occupe. Ce n’est donc plus une collaboration. Mais est-ce que ça a impacté la série qu’il n’y ait plus Production I.G ? Et surtout, est-ce que la qualité est resté la même après trois ans de pause ?

Tout d’abord, je vais m’intéresser, pour la première fois, au staff de cette troisième saison. Pour voir si les principales figures des deux premières saisons sont toujours présentes. Pour cela, je vais utiliser le site MyAnimeList et voir la liste du staff. Celle-ci n’est pas complète mais je veux savoir l’essentiel. Je remarque que le directeur qui s’occupe de la série est toujours Masuhara Mitsuyuki et que le series composition est toujours Kenji Konuta. C’est les deux membres du staff présents sur MyAnimeList qui sont là sur les trois saisons. Je ne m’y connais pas trop sur tout ce qui est staff et je ne doute pas qu’il ait beaucoup changé entre les deux saisons. Mais rien qu’avec ses deux membres c’est déjà rassurant de se dire qu’ils savent où aller.

Bon, vous avez lu le titre du paragraphe et vous vous doutez peut-être pourquoi je fais cette démarche particulière… Commençons donc par les points positifs de cette adaptation.
On retrouve tous les seiyuus des deux premières saisons et ils sont toujours autant impliqués dans leurs rôles. De plus, les nouveaux personnages sont également bien incarnés par les seiyuus. Je chipoterais juste sur les spectateurs qui ont très souvent les mêmes seiyuus en voix, mais ça reste très mineur.
Par rapport à la bande-son originale, cette troisième saison réutilise les sons des deux premières saisons mais en a aussi de nouveaux. Je n’ai pas eu l’impression qu’il y en avait beaucoup mais les nouveaux sons sont dans la lignée des anciens et retranscrivent bien l’ambiance dynamique et concurrentielle que dégage cet animé.
Je vais également parler des génériques, qui étaient pour moi un autre point fort des premières saisons. Pour les endings, ils sont au nombre de quatre et sont assez bons. On en retrouve deux qui sont par OxT, qu’on retrouvait déjà avant. Par rapport aux openings, ils sont interprétés par GLAY, qui avait fait les openings 3 de la saison 1 et ceux de la saison 2. Je les ai trouvé moins bons que ceux avant. Autant le premier ça va il reste bon, mais c’est surtout le deuxième que je n’ai pas du tout apprécié. J’ai tenté de l’écouter plusieurs fois mais au final, je n’arrive pas à l’apprécier. Pour moi, il ne va pas du tout à Diamond no Ace
Passons à l’adaptation, comme dit plus haut, ça adapte beaucoup de chapitres en 52 épisodes et le rythme est bien. Ni trop long ni trop rapide, c’est bien géré. C’est un peu dommage qu’il s’agisse juste d’une adaptation case par case quand on compare au manga. Mais encore ça, ça va je tolére et ça ne me dérange pas trop. Au moins, on peut en voir beaucoup et comme le rythme est bien, on ne s’ennuie pas tellement.
Par rapport au chara-design, il est moins précis que celui des deux premières saisons et ça peut perturber quand on commence la saison 3. La différence est assez frappante quand on retourne sur les anciens épisodes. Mais on finit par s’y habituer et puis un chara-design plus facile à dessiner pour les animateurs donnera des scènes bien animées, fluides et dynamiques !

Mais justement, c’est là le problème de cette troisième saison. C’est beaucoup moins animée que les deux premières. Et ce n’est pas à cause du chara-design, là il y a peu d’animations bien fluides et dynamiques (voire pas du tout…). Tout ce qui faisait la force des deux premières saisons avec les mouvements des joueurs, les effets dynamiques combinés à la puissance de la batte ou encore l’expression des sentiments des personnages… Tout ça est moins bien retranscrit dû à la faible animation… Enfin, j’utilise le mot « faible » mais ça reste correct en vrai. C’est juste que lorsqu’on compare aux deux premières saisons, on voit que le niveau a beaucoup baissé et c’est un peu dommage…

… Mais qui aura rallumé ma passion pour cette œuvre !

Ce doit être le premier article sur une œuvre où je suis aussi dur. Mais je dois avouer que la venue de cet anime m’a été bénéfique ! En effet, durant mon visionnage, je ne pouvais pas attendre une semaine pour voir la suite d’un match d’exception et donc je suis allé lire les scans, faute d’avoir une édition française et un système à la MangaPlus mais pour la Kodansha. Là, j’ai retrouvé ce que j’avais ressenti sur mon visionnage des deux premières saisons. De plus, j’ai pu voir que le manga était meilleur que cette troisième saison. Mais surtout, depuis ce pas en avant, j’attends chaque semaine le nouveau chapitre et je continue à savourer ce manga ! Sans cette troisième saison, je ne sais pas si je serais allé lire les scans. Et pour ça je la remercie, même si l’adaptation est correcte et moins bonne que les deux premières saisons. Une adaptation animée, ça reste à la base un moyen de faire de la publicité à l’œuvre originale. Même si je ne peux pas soutenir financièrement le manga, elle aura réussi à accomplir son but. Merci.


CONCLUSION

Pour toutes les raisons que j’ai évoqué plus haut, je ne conseillerais pas Diamond no Ace: Act II à n’importe qui. Je le conseillerais aux fans de Diamond no Ace, aux fans des deux premières saisons et ceux qui veulent savoir ce que devient Sawamura Eijun et le lycée Seido dans leur quête de remporter le Koshien. Et également pour toutes les raisons que j’ai évoqué plus haut, je reste perplexe quant à une quatrième saison. L’animé vient de se finir et le manga n’est pas encore assez long pour de nouveau une cinquantaine d’épisodes. Au moment où j’écris cet article, le manga n’a pas encore fini les éliminatoires de Tokyo-Ouest pour le Koshien d’été. Mais s’il jamais il y a une quatrième saison, je pense que je la regarderais, parce que je suis un fan de Diamond no Ace.

Aujourd’hui, je vous propose d’écouter le premier opening de Diamond no Ace: Act II, Hajimari no Uta de GLAY. Certes, j’ai dis qu’il était un peu moins bon que ceux des premières saisons mais je l’ai quand même apprécié. A la fois calme et puissant, il nous met dans l’ambiance de cette nouvelle et deuxième partie de l’œuvre, nous introduisant la deuxième année et les nouvelles aventures de Sawamura Eijun dans le monde du baseball lycéen japonais.

Sur ce, je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article ! A plus !

Bilan des animes d’hiver 2020

Le mois d’avril commence et le printemps arrive, impliquant la fin de l’hiver et des animes accompagnant cette précédente saison.
Aujourd’hui, on se retrouve pour mon bilan des animes que j’ai vu lors de la saison d’hiver 2020.


Haikyuu!! Saison 4

Après plus de 3 ans sans une nouvelle saison, l’anime de volley-ball Haikyuu!! fait son grand retour ! Etant fan de cette série, je fus content de retrouver cet anime. Cette quatrième saison était également la première que j’allais regarder en ayant déjà lu le manga avant. Ainsi, j’avais cette fois-ci un élément de comparaison. La saison 4 d’Haikyuu!! s’organise en trois temps. Tout d’abord, ont été diffusé deux OAV adaptant le court arc sur la fin des éliminatoires de Tokyo. Puis, la première partie de la saison 4 a été diffusée durant cette saison d’hiver. Enfin, la deuxième partie sera diffusée en juillet, lors de la saison d’été. Avant de parler de la saison 4 d’hiver, j’ai envie de revenir sur les deux OAV.

Haikyuu!!: Riku vs. Kuu

Les deux OAV nous montre les demi-finales et finales des éliminatoires de Tokyo pour le tournoi du printemps interlycées. Il reste encore quatre équipes tokyoïtes en lice (les lycées Nekoma, Fukurodani, Nohebi et Itachiyama) et seules trois pourront participer au tournoi. Les OAV se concentrent sur les rivaux de Karasuno, le lycée Nekoma, et on va les suivre durant deux matchs. C’est surtout l’occasion de voir les premiers changements au niveau de l’anime par rapport aux anciennes saisons avec notamment le flagrant nouveau chara-design, plus représentatif du style actuel du mangaka. En trois ans, le staff change aussi et ça se voit, les matchs ne sont pas rythmées et animées de la même manière. Mais si on se concentre sur les OAV, mon avis dessus est… assez mitigé. Certes, c’est du Haikyuu!! avec une écriture soignée et des personnages toujours aussi attachants. On a envie que le lycée Nekoma réussisse à se qualifier. Le problème, c’est au niveau de l’adaptation je dirais. Il s’agit de deux tomes adaptés en deux épisodes d’une vingtaine de minutes, et ça se ressent. On sent que ça va vite et que ça garde l’essentiel. A part pour les moments-clés, l’animation est bonne mais sans plus. Néanmoins, si vous ne suivez que l’anime, je vous conseille de ne pas passer à côté de ses OAV qui développent le lycée Nekoma et nous montre un autre aspect des éliminatoires avec une autre préfecture. Maintenant, voyons si les défauts que je reproche à ses OAV se retrouve dans la série.

Haikyuu!!: To the Top

Après leur victoire contre le lycée Shiratorizawa, Karasuno est qualité pour le tournoi du printemps interlycées. Alors en plein entraînement pour le tournoi, Kageyama est convié à un stage pour représenter le Japon dans la catégorie des U-19. Tsukishima aussi est invité à participer un stage d’entraînement destiné aux meilleures secondes de la préfecture de Miyagi au lycée Shiratorizawa. Hinata, non convié, décide de s’incruster au lycée Shiratorizawa. On peut séparer cette saison quatre en deux, il y a d’abord une première partie sur l’entraînement de Karasuno puis une deuxième sur le début du tournoi. Commençons par la première partie où on va suivre Hinata qui s’est tapé l’incruste au stage de la préfecture de Miyagi, et Kageyama au stage des U-19. Ce stage avec les meilleurs permet de voir le top du top du volley-ball lycéen, montrant des joueurs vraiment incroyables. Mais le plus intéressant est Hinata qui, même s’il ne peut pas participer au stage, apprendra quand même, développant son jeu. Cette première partie est donc assez posée, on s’habitue surtout aux changements par rapport aux anciennes saisons. Certains pourront la trouver molle, ennuyante comme il n’y a pas de gros matchs. L’animation retrouve un niveau attendu et le rythme posée est déjà meilleure que les OAV. Puis, après ses stages et un match d’entraînement, c’est le début du tournoi où on pourra voir le premier tour et le tout début du second. Là, c’est vraiment le meilleur de cette saison pour l’instant. Le changement de staff apporte beaucoup à l’animation des matchs, les principales scènes sont dynamiques, rapides et usent de la déformation des personnages pour montrer le tout. Une technique bizarre au premier abord mais intéressante. Le rythme des matchs est plus rapide et l’animation est très bonne, ce qui rassure comparée au début un peu calme. La bande-son originale est toujours au top, alternant efficacement les nouvelles musiques avec les anciennes. Cela montre du bon pour la suite qui arrivera en juillet !

Après cette grosse partie sur Haikyuu!!, passons aux autres animes qui ne sont pas des suites mais des nouvelles séries.

Eizouken ni wa Te wo Dasu na!

Synopsis :
Midori Asakura est en première année de lycée et elle adore tellement l’animation qu’elle conceptualise tout ce qui l’entoure en dessin animé. Bien qu’elle dessine constamment sur son carnet de croquis, elle n’a jamais osé créer un animé, insistant sur le fait qu’elle ne pourrait s’en charger seule.
(Source : Crunchyroll)

Au lycée Shibahama se retrouve trois lycéennes qui créent l’association de vidéo. Leur but : créer des animes. C’est toujours intéressant et marrant de voir un anime qui porte sur la création d’animes. C’est le deuxième que je regarde après Shirobako. La différence avec ce dernier est qu’Eizouken va beaucoup plus mettre en avant le côté créatif (Shirobako mettant en avant surtout l’industrie de l’animation en général). On peut séparer l’anime en trois arcs qui ont plus ou moins le même schéma : il faut trouver une idée pour un anime, on le réalise, puis on le diffuse/rend accessible. Tout d’abord, je vais m’attarder sur le trio de protagonistes qui sont attachantes et marquantes. On a Asakusa Midori, timide et curieuse, c’est celle qui a plein d’idées, trouve le scénario et a de bonnes bases en animation. Puis, il y a Kanamori Sayaka, sérieuse et maligne, c’est celle qui va s’occuper du côté business en mettant en avant les productions du club, va tenir les délais et va négocier avec les partis externes au club. Enfin, on a Mizusaki Tsubame, enjouée et dynamique, c’est celle qui sait bien animer les personnages, leurs expressions et leurs mouvements. Ensuite, ce qui frappe surtout c’est l’ambiance particulière que dégage l’anime. Entre la ville fictive un poil futuriste, la bande-son originale très sympa et les beaux décors, l’anime arrive à avoir de l’originalité dans sa façon d’aborder son sujet. Mais le plus intéressant reste le thème de la série qui est la création d’animes. Le sujet est assez bien abordé, montrant les avantages (laisser libre cours à son imagination, faire du profit, utiliser un média accessible à tous) et les limites (respecter les délais, faire face à l’imprévu, se faire aider par des partis externes) de la création d’animes. J’ai l’impression d’avoir appris devant cet anime. De plus, il faut noter que l’animation est très bonne et se base beaucoup sur les mouvements et les expressions des personnages et des objets. Le style assez particulier de cet anime pourra peut-être en rebuter certains mais je conseille cette série aux fans d’animation.

Jibaku Shounen Hanako-kun

Synopsis :
Une rumeur étrange circule dans toutes les écoles du Japon. Dans le vieux bâtiment, une certaine dame prénommée Hanako se trouverait dans la 3e cabine des toilettes des filles du 3e étage. Ceux qui l’invoqueraient verraient un de leurs souhaits se réaliser. Nene Yashiro est une jeune fille fan de superstitions et d’affaires occultes. Elle aimerait bien sortir avec un camarade plus vieux pour qui elle a un faible. Elle décide alors de voir si la légende dit vrai et invoque Hanako. Mais une malédiction s’abat sur elle, et elle se retrouve transformée en poisson. Afin de retrouver son apparence, Nene passe un marché avec un jeune garçon nommé lui aussi Hanako, qui est coincé aux toilettes. Elle devient son assistante et ensemble ils résolvent les affaires mystérieuses qui frappent l’école.
(Source : Wakanim)

On y suit l’esprit Hanako, la niaise Yashiro et le dynamique Ko dans cette école qui abrite plein d’esprits. Ce qui est surprenant en premier lieu c’est la qualité esthétique de l’animé. Des chara-designs raffinés aux décors colorés, passant par des jeux de lumière et d’ombre, l’anime est vraiment beau. Avec cette intrigue basée sur les esprits, c’en est presque onirique. Par rapport au groupe de protagonistes, ils sont vraiment attachants. Yashiro est une fille niaise qui tombe dans les pièges de certains esprits mais elle est dotée d’un grand cœur. Ko est jeune et dynamique, voulant montrer de quoi il est capable. Hanako est coquin et courageux, protecteur de l’équilibre entre esprits et humains dans l’école. Les personnages vont évoluer au fur et à mesure des épisodes et vont exprimer (ou non) les secrets qui les entourent, surtout pour Hanako. Bien qu’étant un des protagonistes, Hanako reste très mystérieux du début jusqu’à la fin de la série. On en apprend sur lui mais à chaque fois, il ne dit pas tout, prétextant de vouloir protéger Yashiro. C’est un peu frustrant mais ça donne envie de voir une possible saison deux. Par rapport à la bande-son originale, celle-ci est bonne avec plusieurs thèmes très distinctifs et plaisants qui reviennent souvent et sont en harmonie avec l’ambiance globale de l’anime. Les principaux problèmes sont que certains épisodes peuvent se ressembler avec Yashiro qui a un problème et Ko et Hanako vont la sauver, et la vraie nature d’Hanako dont on ne sait pas grand chose au final. Mais ça encore, c’est assez mineure et ça reste du chipotage. Le véritable défaut de l’anime est l’animation qui est assez pauvre. Les personnages se contentent de bouger les bras, leurs bouches et leurs jambes, sans vraiment être beaucoup en mouvements. Peu de scènes sont vraiment bien animées et j’ai eu l’impression de voir un spectacle de marionnettes… Malgré ça, l’anime reste globalement assez bon.

Runway de Waratte

Synopsis :
Fujito Chiyuki fait 1m 58, mais elle veut devenir top model et défiler à Paris. Sa petite taille étant rédhibitoire pour cette carrière, son entourage lui dit d’abandonner, mais elle persiste dans cette voie. Alors qu’elle cherche à obtenir le soutien de sa famille, elle fait la rencontre de Tsumura Ikuto, un garçon qui est sur le point d’abandonner son rêve de devenir styliste. Voici l’histoire de deux jeunes qui vont tout faire pour accomplir leur destinée.
(Source : Wakanim)

On y suit deux protagonistes qui ont pour rêve de défiler à Paris, pour Chiyuki, et devenir styliste, pour Ikuto. C’est par la rencontre de ses deux personnages que Chiyuki va enfin être reconnu comme mannequin grâce aux talents naissants d’Ikuto pour le stylisme. Ainsi, Ikuto va découvrir et s’intéresser de plus en plus au monde de la mode. C’est à travers des défilés que les deux personnages vont devoir prouver ce qu’ils valent. J’ai trouvé qu’on suivait un peu plus Ikuto que Chiyuki, sûrement parce que le monde de la création de vêtements a plus de possibilités que celui du mannequinat. Pour parler des personnages, on a d’abord Fujito Chiyuki, elle a du caractère et n’abandonne jamais, son rêve de défiler à Paris est difficile à cause de sa petite taille. Puis il y a Tsumura Ikuto, réservé et très gentil, il veut devenir styliste car il adore coudre et cela lui permettra par la même occasion d’aider sa famille pauvre. C’est justement ça qui me fait préférer Ikuto à Chiyuki. Chiyuki n’a qu’un problème de physique pour réussir et se bat pour ça tandis que Ikuto est comme un diamant brut qui n’attend que d’être poli. Il se démarque surtout de par son niveau élevé en stylisme à seulement dix-sept ans. De plus, sa situation familiale et économique est compliquée pour lui car il ne peut pas complètement s’investir dans le stylisme. On a envie de le voir réussir malgré ses problèmes personnelles. Maintenant, par rapport à l’histoire, on suit un développement logique où les personnages vont évoluer au fur et à mesure des défilés. Mais j’ai eu beaucoup de mal avec les interactions entre les différents personnages. Je peux comprendre que le milieu de la mode est compliqué et avec beaucoup de concurrence, mais les différents personnages tentent à chaque fois de briser les rêves des autres et ce de façon très dure. Il n’y a pas beaucoup d’entraide entre eux et Ikuto est un des seuls qui arrive à sortir du lot, tout simplement en encourageant par exemple. Sinon, c’est intéressant de voir comment se passe les coulisses de la mode, mais je suis resté insensible face à certaines tenues décrites comme superbes. Enfin, au niveau de l’animation, c’est bien mais sans pour autant être incroyable. Le casting est bon avec d’intéressants choix de seiyuus. Malgré ma critique assez dure, la perspective d’une seconde saison ne me rebuterait pas, pour voir s’ils réussiront à aller à Paris.

Id:Invaded

Synopsis :
Bienvenue chez Kura, une organisation qui enquête sur les crimes à l’aide du mizuhanome, un système qui ressent l’envie de tuer des criminels. Sakaido est un brillant détective qui pilote ce système. Afin de résoudre ses affaires, il entre dans l’inconscient du tueur via un puits formé des résidus de ses pulsions meurtrières. Dans les coulisses de ces affaires violentes et intrigantes rôde John Walker, le faiseur de tueurs en série. Où mènera sa traque ?
(Source : Wakanim)

Suite à un conseil, j’ai regardé cet anime alors qu’il venait à peine de se finir et j’avoue avoir été agréablement surpris. On y suit l’organisation Kura qui va résoudre des affaires de tueurs en série grâce à une machine fictive pouvant capturer leurs particules de pulsions meurtrières pour fouiller leur inconscient. L’histoire se concentre sur cette organisation mais met en avant les personnages de Narihisago Akihito, un détective de l’inconscient, et Hondomachi Koharu, une nouvelle recrue qui va découvrir ce monde. Au premier abord, il est compliqué de comprendre cette technologie que nous présente cet anime. Cependant, au fur et à mesure des épisodes, ce ne sera plus le cas. Dès le début, on comprend qu’il y a une grande part de science-fiction assez originale. Mais cette science-fiction sert surtout au l’aspect policier de la série, permettant de savoir la localisation et les intentions des tueurs en série. Le côté policier est très bien écrit et il est difficile de découvrir tous les éléments de l’enquête. De plus, la science-fiction amène ainsi l’enquête à se dérouler sur deux dimensions, une sur le terrain dans la réalité et l’autre dans l’inconscient, chacune se complétant. A ça s’ajoute également un petit côté psychologique avec la fouille de l’inconscient et la compréhension de la façon de penser des tueurs en série. Le développement des personnages est aussi bien amené et décrit. Un dernier aspect que je pourrais décrire est le côté un peu choquant de la série avec certaines scènes qui pourront bouleverser les âmes sensibles. Au niveau du scénario, celui-ci est donc très bien écrit. Chaque affaire a un lien entre elle et l’antagoniste principal, John Walker. Il y a de bonnes révélations et explications face à l’origine de cette technologie fictive. Le principal défaut que je peux reprocher est la motivation de l’antagoniste principal un peu cliché. Ensuite, la bande-son originale est bonne et a d’excellentes insert songs. Le casting est également bon avec un choix de seiyuus cohérent et intéressant. Enfin, l’animation est bonne, les personnages bougent bien et leurs mouvements sont fluides. De plus, l’utilisation de la 3D par moments est très correcte. Le chara-design est particulier, j’ai eu un peu de mal au début. Une bon policier qui mérite d’être découvert !


Voilà que se finit ce premier bilan sur les animes saisonniers de 2020. Par rapport à ma meilleure découverte, j’hésite encore entre Id:Invaded et Eizouken. Mais je pense que c’est peut-être Id:Invaded, comme je n’avais aucune attente avant qu’on me le conseille et qu’il m’a beaucoup surpris. De toute façon, je vous conseille toutes ses séries et vous invite à faire votre propre avis dessus. Juste pour Haikyuu!!, regardez les trois premières saisons avant, bien évidemment.

Sur ce, je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel article ! Restez chez vous et à plus !