Lecture mangas de juin (#4)

Nouveau numéro des lectures mangas mensuelles avec la fin de ce mois de juin. Il n’y en avait pas en mai car je n’avais tout simplement plus de nouveaux mangas à lire. Mais le mois de juin a signé le déconfinement et la reprise du marché du manga avec la sortie de nouveaux tomes et la réouverture des librairies spécialisées. D’ailleurs, si vous pouvez aller dans une librairie spécialisée au lieu d’une grande surface, je vous le conseille fortement pour les aider après cette crise sanitaire. C’est aussi un mois où j’ai acheté beaucoup de mangas, tellement que je n’ai pas tout lu ! Le numéro de juillet sera donc bel et bien là. On part donc sur ce nouveau numéro de mes lectures de mangas mensuelles.


La voie du tablier (Kousuke Oono) – Tome 3 – Big Kana

Synopsis du tome 3 (Source) :
Depuis son mariage, Tatsu l’immortel mène une vie d’homme au foyer.
Il était le plus terrible des yakuzas.
Afin d’offrir un cadeau à son épouse, il va travailler à mi-temps pour la première fois dans sa vie !! »

Ce manga m’étonne beaucoup. C’est la même recette qui est reprise à chaque chapitre et pourtant ça marche très bien sur moi. La qualité de ce manga est vraiment bonne que je n’ai pas vraiment l’impression que j’ai quelque chose d’autre à ajouter par rapport à l’avis que j’avais laissé pour le tome 2 sur le premier numéro des mangas mensuels. C’est toujours aussi drôle, facile (et rapide !) à lire et le dessin est vraiment impeccable. C’est vraiment un manga à lire quand on ne se sent pas bien, je le trouve très marrant. Je ne peux que fortement vous conseiller d’aller lire ce manga qui n’a que trois tomes pour l’instant. J’ai hâte de lire le tome 4 qui sortira en fin août.

Act-Age (Tatsuya Matsuki, Shiro Usazaki) – Tomes 1 et 2 – Ki-oon

Avis supprimé.

Dr. Stone (Riichiro Inagaki, Boichi) – Tome 10 – Glénat

Synopsis du tome 10 (Source) :
Après la trahison de Hyoga, Senku et Tsukasa décident d’unir leurs forces et de l’affronter en équipe, ce qui tient du miracle !
Senku et ses camarades projettent par ailleurs de percer le mystère de la pétrification, dessein pour lequel ils auront besoin d’un bateau et d’un capitaine !
L’ère des grandes explorations maritimes est sur le point de commencer !!

La guerre contre Tsukasa et Senku est enfin terminée, unissant à la fin leurs forces pour vaincre le dissident Hyoga. C’est donc la fin du très palpitant arc « Stone Wars » qui a duré 36 chapitres ! Le tome est donc majoritairement composé d’un arc de transition où le Royaume de la Science va vouloir naviguer sur la mer pour trouver des réponses au phénomène de la pétrification. Cependant, cela demande beaucoup de préparations et donc de nouvelles inventions. Le tome va aussi marquer l’arrivée d’un nouveau personnage qui va être important pour ses explorations maritimes. Le tome possède donc peu d’action et nous guide plus par les avancées technologiques du Royaume de la Science. Un tome transitoire qui permet aussi d’apprécier les différents caractères des multiples personnages qui composent le manga. Au niveau graphique, c’est toujours impeccable, c’est facile à lire, le dessin est bon et les décors sont vraiment très beaux.

The Quintessential Quintuplets (Negi Haruba) – Tome 3 – Pika

Synopsis du tome 3 (Source) :
Fûtarô n’a pas encore gagné la confiance totale des cinq sœurs, cependant, être parvenu à les réunir pour le feu d’artifice annuel lui a permis de marquer des points. Mais voilà que le couperet tombe : le père Nakano ne prolongera le contrat du jeune professeur particulier que si ses filles obtiennent de bons résultats à leur examen de mi-semestre. Malheureusement, il ne leur reste qu’une semaine de révisions. Fûtarô parviendra-t-il à relever le défi ?

Après cette très étonnante fin lors du tome 2, cela donnait envie de lire la suite. Dans ce troisième tomes, les examens vont commencer et Fûtarô va devoir redoubler d’efforts pour faire réviser les sœurs Nakano. De plus, la possible perte de son travail amène une pression supplémentaire au surdoué. Le tome est en grande partie sur les examens et finit par le début d’un nouvel arc, celui de la classe nature qui est attendue par tous les élèves. J’ai trouvé ce tome intéressant car on peut voir que les relations entre les sœurs et Fûtarô commencent à évoluer positivement. Surtout du côté de Fûtarô qui s’ouvre de plus en plus, et pas uniquement envers ses élèves. L’intrigue amoureuse promise par le début du manga n’est pas encore bien présente, bien que deux sœurs ont l’air de commencer à ressentir quelques chose pour Fûtarô. La qualité graphique du manga m’impressionne toujours autant. Le dessin est fin, c’est facile à lire et la disposition des trames est très belle, que ce soit sur les vêtements des personnages, leurs cheveux et pour faire des jeux d’ombres.

Dream Team (Takeshi Hinata) – Tomes 1, 6 et 7 – Glénat

Synopsis du tome 6 (Source) :
Pour clore son stage d’entraînement intensif, le club de Kuzuryu dispute un match amical contre l’équipe du lycée Kitasumiyoshi. Si au début de la rencontre les exercices de Nao semblent avoir porté leurs fruits, les choses se gâtent lorsque le match tourne à l’affrontement personnel entre Sora et Taro, le joueur vedette de l’équipe adverse. Car celui-ci est épris de Nao et considère Sora comme un rival au basket comme en amour…

J’ai enfin eu le tome 1 qui a mis du temps à arriver. Dans ce tome, on suit Kurumatani Sora qui intègre le lycée Kuzuryuu et qui rencontre ses premiers coéquipiers. Mais je ne vais pas parler plus que ça de ce tome. Je vais m’attarder surtout sur les deux autres que j’ai lu. Les tomes 6 et 7 couvrent l’arc du match amical contre le lycée Kitasumiyoshi. Depuis le match contre Shinmaruko, le club de basket a maintenant un conseiller, une coach et un nouveau joueur. Ce nouveau match amical est ainsi l’occasion de voir les progrès de l’équipe. Un match tendu contre une forte équipe mais Sora et ses coéquipiers ne se laissent pas faire. C’est également un match où on en apprend plus sur le personnage de Momoharu, le capitaine de l’équipe, avec un joueur de Kitasumi qui le connaissait à l’époque du collège. On peut également y voir le jeu de Sora qui arrive à s’imposer malgré sa petite taille. Le mangaka est vraiment fort pour ses scènes de matchs. C’est très dynamique, on ressent la fatigue des joueurs et l’action se lit bien. On se sent vraiment impliqué dans ce match qui a une grande dimension réaliste. Comme avec Act-Age, le manga Dream Team est un coup de cœur de cette année.

Fullmetal Alchemist (Hiromu Arakawa) – Edition perfect – Tome 3 – Kurokawa

Synopsis du tome 3 (Source) :
Après un combat dévastateur contre l’énigmatique Scar, Edward et Alphonse se rendent dans leur village natal afin de réparer leurs corps meurtris. C’est l’occasion pour les frères Elrics de retrouver Winry Rockbell, leur amie d’enfance ainsi que sa grand-mère Pinako Rockbell qui sont les mécaniciennes les plus réputées de la région. Mais le repos est de courte durée et nos alchimistes partent rapidement pour la capitale, Central, afin de percer le secret de la pierre philosophale et du Laboratoire N°5…

Pour commencer, je trouve que ce synopsis du tome 3 donnée par Kurokawa n’est pas vraiment exacte. Il serait meilleur pour le tome 2, puisque ce troisième volume finit justement l’exploration du Laboratoire N°5. Une exploration bien périlleuse qui n’aidera pas forcément les deux frères Elric. De plus, les deux protagonistes se remettent en question sur leur vie et leur objectif. Ils ne sont qu’encore que des enfants peu puissants et encore immatures. C’est intéressant de voir comment chaque tome à sa propre ambiance. Le premier était une introduction à l’oeuvre, la deuxième le début de l’intrigue principale et ce troisième sur une remise en question. Et c’est même assez sombre puisque la recherche de la pierre philosophale n’est pas une quête sans risque. Ce tome c’est aussi l’occasion de découvrir un peu plus le pays dans lequel évolue les deux protagonistes avec la visite d’une nouvelle région. Le manga a un bon découpage et se lit bien. J’aime bien le soin particulier apporté aux personnages qui sont détaillés. De plus, lorsque certains utilisent de l’alchimie, je trouve ça beau comment l’auteur la représente dans le manga. C’est vraiment sympa de découvrir Fullmetal Alchemist avec cette magnifique édition.

Tengen Toppa Gurren Lagann : l’aventure épique à la conquête de la liberté

Parmi les listes des séries animées de japanimation à voir, on retrouve souvent Tengen Toppa Gurren Lagann. Je l’ai enfin regardé et ce fut un vrai plaisir durant le visionnage. C’est un animé de 27 épisodes du studio Gainax diffusé lors de la saison du printemps 2007. Mais il est surtout connu pour être un animé important d’Hiroyuki Imaishi, qui créera en 2011 le studio Trigger. On y retrouve ses productions comme Kill la Kill (2013) ou le film Promare (2019) pour ne citer que les plus connues. Revenons à Tengen Toppa Gurren Lagann que je vais abréger en Gurren Lagann dans cet article et vous dire ce que j’en ai pensé.


Un monde où la surface est un champ de bataille

L’histoire commence dans le village souterrain de Jeeha où vivent Simon et Kamina, les premiers personnages introduits. Depuis longtemps, l’humanité est enfermée sous terre et seules de rares personnes comme Kamina ne rêvent que d’une seule chose : découvrir la surface. Suite à un tremblement de terre dû à un combat entre un mécha nommé Ganmen et Yoko, une future alliée utilisant une arme à feu, Simon active une étrange machine qu’il avait découverte sous terre et se révélant être elle aussi un Ganmen. Après un combat où les protagonistes sortent victorieux, Simon et Kamina découvrent finalement la surface. Une surface où les humains sont menacés par des Ganmen et où leur seul moyen de survie est de rester sous terre. Ainsi, Kamina avec sa brigade Gurren a comme objectif de vaincre ses ennemis et de retrouver une liberté.

C’est à peu près le scénario du premier épisode et je n’en dirais pas plus. Ce n’est pas forcément évident de présenter ce genre de série sans évoquer l’intrigue qui prend place au début. A partir de ce moment-là, Simon et Kamina vont découvrir de nouveaux alliés qui vont les aider dans cette quête de liberté. Les combats se font avec des Ganmen, des méchas puissants et rapides qui permettent à la brigade d’être aussi forts que les hommes-bêtes. On peut penser que le récit est manichéen mais les notions de bien et de mal sont bien traitées et agencées dans le scénario. Pour continuer sur les combats, ceux-ci sont très intenses et surtout épiques. Ce qui amène cette dimension épique, c’est parce que les personnages n’abandonnent jamais et que même dans une situation où la victoire semble impossible, la brigade Gurren va trouver cette lueur d’espoir qui va continuer de lui permettre d’avancer.

Il n’y a pas que les combats mais aussi l’histoire qui est pleine de rebondissements avec des moments de joie mais aussi de doutes. La victoire des héros n’est pas tout le temps facile à voir et certains choix au niveau du scénario sont très surprenants. De plus, l’animé est divisé en deux parties avec une ellipse de 7 ans. Sans trop entrer dans les détails pour ne pas spoiler, je vais juste noter que ses deux parties sont bien différentes dans leur écriture et ont leur propre ambiance. Mais ce n’est pas une critique et c’est un tout qui est vraiment très intéressant. Pour finir avec le scénario, celui-ci est très palpitant et on découvre une vie sur Terre déchirée entre la domination des hommes-bêtes, la peur des humains encore coincée sous terre et le vent de révolution porté par la brigade Gurren.

Des personnages charismatiques et attachants qui évoluent

Les personnages dans Gurren Lagann sont vraiment très intéressants. Ils ont leurs défauts, leurs qualités, leur rêve et leur histoire. Il y a vraiment une palette très différentes de personnages qui ont leur propre personnalité et chara-design. Il est difficile pour les personnages ayant un minimum d’importance de les confondre. Dans cet article, je vais juste parler des trois personnages principaux que sont Simon, Kamina et Yoko. Tout d’abord, on a Simon qui est le protagoniste principal de l’oeuvre, on le reconnaît avec sa petite taille et ses lunettes aux verres jaunes. Réservé et peu sûr de lui, il suit surtout les principes de son frangin Kamina (ils ne sont pas liés par le sang). C’est lui qui découvre le Ganmen sous terre qui va être un premier pas dans cette bataille contre les hommes-bêtes. C’est un personnage qui grandit encore et a beaucoup à apprendre. Il est très souvent accompagné sur son épaule de Boota, un petit porcitaupe qu’il a rencontré dans son village. Ensuite, on a Kamina qui est le leader de la brigade Gurren. On le reconnaît avec ses cheveux bleus en pétard et ses lunettes rouges pointus. Il est très charismatique et a ses propres principes. C’est lui qui encourage Simon à le suivre à la surface et à ne jamais abandonner. Il lui dit cette phrase que je trouve très inspirante : « Simon, ne crois pas en toi mais crois en moi qui crois en toi. ». Enfin, on a Yoko qui est la première alliée de la brigade Gurren quand celle-ci sort du village souterrain de Jeeha. Reconnaissable par sa chevelure rouge et sa très légère tenue, c’est une guerrière spécialisée dans les armes à feu dont elle se sert pour battre les Ganmen ennemis. Directe, elle a un fort caractère qui sauve la brigade à maintes reprises. Elle suivra Kamina car son charisme l’a impressionné, ce qui sera le cas de beaucoup d’autres personnages aussi par la suite.

Ce que j’ai beaucoup aimé c’est que ses personnages ont un beau développement. En effet, certains réalisent leurs rêves, d’autres deviennent plus forts mentalement et physiquement, quelques-uns deviennent des alliés et encore d’autres deviennent ce qu’ils ont toujours haï. Une bonne majorité de ce développement se trouve dans la deuxième partie après l’ellipse des 7 ans. Le développement de Simon est notamment excellent et son gain de maturité tout au long de cette aventure est vraiment très inspirante et impressionnante. C’est vraiment un protagoniste principal très bien écrit où rien n’est laissé au hasard.

Une production animée originale très réussie

Dès le visionnage du premier épisode de Gurren Lagann, j’ai eu comme réflexion que l’animé était vraiment beau que ce soit au niveau du chara-design, des décors et de l’animation. Pour un animé sorti en 2007, je trouve qu’il n’a pas vieilli du tout. Je trouve même que s’il avait été sorti aujourd’hui en 2020, cela ne m’aurait pas du tout choqué et ça aurait été sûrement une des meilleures productions de l’année. L’animation est vraiment bonne et bien fluide. Ce n’est que de la 2D et les très rares utilisations de la CGI sont bonnes. Les combats sont très dynamiques et utilisent tout le potentiel du média. Les personnages ne sont pas en reste et leurs mouvements ainsi que leurs expressions sont bien exprimés. Il y a aussi beaucoup de jeu de lumière et de couleur où c’est très lumineux et coloré lorsque l’ambiance est joyeuse et au contraire où c’est sombre lorsque l’ambiance est triste (il y a même un épisode qui joue sur ça en étant presque monochrome !). Les storyboards des épisodes sont également bons et le rythme ne laisse pas de scènes inutiles juste pour remplir les vingt minutes d’épisodes.

Une force de l’animé est également sa bande-son originale qui a été réalisée par Taku Iwasaki. Des sons à l’image de l’animé et qui sont dynamiques, puissants, imposants, parfois stressants et surprenants, dont certains reprenant également tout le côté épique de l’animé. Ça joue également sur des sons chantées qui amènent ainsi une bonne palette de musiques dans cette bande-son originale qui reste en tête.

La très forte thématique de l’évolution

L’évolution est très certainement la thématique qui ressort le plus dans cet animé. Elle est caractérisée par le fait que les personnages vont toujours au-delà de leurs limites pour se frayer de nouveaux chemins. La première évolution qu’on voit est celle lorsque Simon et Kamina sortent de leur village souterrain pour découvrir la surface. L’évolution passe également par les personnages qui grandissent et qui débloquent de nouvelles capacités, que ce soit personnellement ou avec leur Ganmen. En effet, les Ganmen évoluent aussi et c’est surtout le cas pour celui du Simon qui va gagner en force comme son utilisateur. La thématique de l’évolution est surtout liée à celle de l’espoir pour retrouver cette liberté que les humains ont perdu. En effet, en allant toujours plus loin que leurs limites, la brigade Gurren arrive à se frayer un nouveau chemin qui leur permettra de ne jamais abandonner.


CONCLUSION

Tengen Toppa Gurren Lagann est une agréable surprise ! Certes j’en avais entendu que du bien auparavant et pourtant je ne pensais pas que j’allais autant apprécier mon visionnage ! Si vous vous intéressez à la japanimation, c’est un des animés qu’il faut voir mais je ne pense pas que je le conseillerais pour autant comme premier animé. Je ne pense pas que c’est l’oeuvre la plus abordable, c’est vraiment un style particulier. Je n’ai pas beaucoup parlé de cet aspect-là mais le genre mécha est vraiment intéressant. Personnellement, c’était mon premier animé mécha et je trouve que ça peut vraiment être une des portes d’entrée au genre. Bref, un bon plaisir ce visionnage et c’est devenu une de mes meilleures découvertes de l’année. J’ai vu qu’il y a des films récapitulatifs avec des scènes exclusives mais je ne pense pas que je vais les regarder tout de suite, je vais garder ça de côté pour plus tard.

On se quitte aujourd’hui avec le puissant et inspirant deuxième ending de l’animé, « Minna no Peace » du groupe Afromania. Un bel ending que j’ai aimé dès la première écoute !

Sur ce, on se dit à la semaine prochaine pour un nouvel article ! A plus !

OLDCODEX – L’AniSong #2

Nouveau numéro de l’AniSong, le format où je parle des groupes et des chanteurs qui font des chansons dans l’animation japonaise. Aujourd’hui, je vais parler du groupe OLDCODEX. Mais avant ça, j’ai envie de dire que ce format deviendra très certainement mensuel. Il y a tant de groupes et d’artistes à traiter et j’ai envie de continuer à mettre en avant toute la richesse que propose l’anisong. Et même pourquoi pas parler à de rares occasions des anisongs présentes sur une licence (comme par exemple sur Naruto ou One Piece). De plus, je vais essayer une nouvelle formule où je vais moins présenter le groupe de façon chronologique mais présentant leur histoire, leur style, ce qui a fait leur succès et je vous livrerais mes 3 anisongs préférés du groupe. Aussi, je rappelle que je ne suis pas un spécialiste du domaine musical donc si jamais il y a des éléments à rajouter que j’aurais oublié, merci de me le dire.


Présentation du groupe

OLDCODEX est un groupe de rock japonais formé en 2009 et originaire de la ville de Tokyo. Le groupe est originellement composé du chanteur Tatsuhisa Suzuki, connu sous le pseudo de Ta_2, des guitaristes R.O.N et YoHsKE, et du batteur Sae. Le groupe commence sa carrière en octobre 2009 avec la réalisation d’un mini-album, sous le label GloryHeavenOLDCODEX sera jusqu’en 2012. Le groupe connaît beaucoup de changements au sein de ses membres. En effet, le 15 février 2010, YoHsKE et Sae quittent le groupe, et ce sera aussi le cas de R.O.N deux ans plus le 15 octobre 2012. En anciens membres, il y a aussi les guitaristes Yoshihiro Nakao et Masonari Mine, ainsi que le bassiste Hiromitsu Kawashima qui ne sont plus dans le groupe. Je n’ai pas trouvé plus d’informations sur eux. Il y a eu des nouveaux membres mais le plus connu est YORKE, qui est devenu un membre officiel le 1er novembre 2010 car il s’occupait déjà des artworks du groupe avant. Il s’occupe également des paroles maintenant. Aujourd’hui, le groupe est donc composé de Ta_2 et de YORKE mais aussi du guitariste Shinji Omura, du bassiste Taizo Nakamura et du batteur Ryo Yamagata. De plus, le groupe est maintenant sous le label Lantis depuis 2012.

Juste avant de parler du style de musique d’OLDCODEX, j’ai envie de parler rapidement du travail de seiyuu de Tatsuhisa Suzuki alias Ta_2. Un seiyuu assez connu pour ses rôles de Yuuji Sakamoto dans Baka to Test to Shoukanjuu, Tachibana Makoto dans Free!, Prosciutto dans JJBA : Golden Wind, Takao Kazunari dans Kuroko no Basket, Ban dans Nanatsu no Taizai ou encore Haru Yoshida dans Tonari no Kaibutsu-kun.

Le style musical du groupe

C’est donc un groupe de rock japonais avec des chansons très bien rythmées et une voix assez grave du chanteur Ta_2 qui porte bien. Les instruments mettent dans l’ambiance dès le début avec un rythme rapide. Que ce soit des openings ou des endings, le style d’OLDCODEX reste le même je trouve et on reconnait facilement les anisongs du groupe grâce à la voix bien prononcée et reconnaissable de Ta_2. La structure générale de leurs anisongs est majoritairement la même, il y a un début puissant introduit par les instruments et suivi du chanteur qui lui a un rythme assez saccadé. Puis au climax de l’anisong, ça se lâche complètement et le rythme devient très soutenu et rapide. Ses anisongs sont principalement avec un son assez grave et marqué, mais il y en a aussi où c’est très puissant et plus grave que d’habitude, comme avec l’opening de Servamp par exemple, et d’autres où c’est assez posé comme le troisième ending de la troisième saison de Kuroko no Basket.

Sa présence dans l’industrie de l’anisong

La première anisong d’OLDCODEX est apparue lors de la saison d’automne 2010 pour l’animé Togainu no Chi avec le titre « crossing fate ». Une première apparition où on peut déjà entendre la voix si particulière de Ta_2 couplée à ce style rock. Pas la meilleure de leurs anisongs mais un premier son qui montre de quoi est capable OLDCODEX.

Puis, les anisongs d’OLDCODEX les plus marquantes sont celles faites pour les productions de Kuroko no Basket et de Free!, que je vais détailler en-dessous de cette partie. D’ailleurs, c’est presque la moitié de leurs anisongs qui se retrouvent sur ses deux productions et ce sont eux deux qui les ont fait connaître. En marquant, il faut également noter l’opening de l’animé God Eater de la saison d’été 2015, « Feed A » qui est un de leurs sons les plus connus.

OLDCODEX a une vingtaine d’anisongs à son actif et ils ont été présents sur deux grosses productions voire trois puisque God Eater est quand même un animé du studio ufotable et est adapté d’un jeu-vidéo qui a eu son petit succès au Japon. Je trouve qu’ils mériteraient d’être plus souvent dans des productions plus importantes car c’est vraiment un groupe qui peut faire de très bonnes chansons. Je dis ça car durant mes recherches, j’ai vu qu’ils ont fait l’opening pour une série assez particulière : Q Transformers: Kaette Kita Convoy no Nazo, que je vous laisse juger avec l’opening.

Pour finir, leur dernière apparition actuelle s’est faite avec l’opening d’un animé d’automne 2019 avec le titre « Take On Fever » pour Keishichou Tokumubu Tokushu Kyouakuhan Taisakushitsu Dainanaka: Tokunana (ou Special 7 pour les intimes), qui est assez sympa.

Kuroko no Basket : deuxième groupe marquant de l’animé

Au premier numéro de l’AniSong, j’avais montré que GRANRODEO était un groupe important pour les openings de l’animé Kuroko no Basket. Mais c’est aussi une production important pour OLDCODEX qui je pense a participé à leur succès. En effet, OLDCODEX est présent à chaque saison sur un ending à chaque. Pour la saison 1 du printemps 2012, c’est avec le deuxième ending se nommant « Catal Rythm ». Pour la saison 2 d’automne 2013, c’est avec le premier ending se nommant « WALK ». Et pour la saison 3 d’hiver 2015, c’est avec le troisième ending se nommant « Lantana ». Le groupe est aussi présent pour les titres « The Experience » et « Scribble, and Beyond » qui accompagnent les trois films récapitulatifs de l’arc de la Winter Cup, sortis respectivement en septembre, octobre et décembre 2016.

Free! : l’animé qui fait le succès du groupe

Mais ce qui je pense à vraiment fait le succès du groupe, c’est son travail sur la série animée Free!. Présent sur tous les openings des saisons Iwatobi Swim Club (été 2013) avec « Rage on », Eternal Summer (été 2014) avec « Dried Up Youthful Fame » et Dive to the Future (été 2018) avec « Heading to Over », OLDCODEX livre une très belle prestation sur ses trois openings dynamiques, puissants et avec un peu de mélancolie. Ce qui a dû beaucoup plaire aussi, c’est que le chanteur Tatsuhisa Suzuki est aussi la voix d’un des personnages principaux de la série qu’est Tachibana Makoto. Le groupe a aussi fait l’anisong « Aching Horns » pour le film High☆Speed!: Free! Starting Days.

Les trois anisongs d’OLDCODEX que je préfère

Pour finir, j’ai envie de partager les trois anisongs que je préfère d’OLDCODEX. Ses préférences, elles sont faites aujourd’hui donc elles peuvent bien évoluer avec le temps et je changerais peut-être totalement d’avis dans quelques mois. Aussi, il ne s’agit pas forcément d’un top mais juste de trois chansons que j’aime. La première que je partage ne veut donc pas dire que c’est ma préférée ou celle que j’aime le moins des trois.

En premier, il y a le titre « Rage on » qui sert d’opening à la première saison de Free!. J’aime bien ce changement d’émotions où au début le ton est assez posé puis devient de plus en grave avant de finir en se lâchant complètement au refrain.

Ensuite, il s’agit « Feed A » pour l’animé de God Eater. Un opening au ton très sérieux et grave avec un léger fond mélancolique. A 0:58, c’est vraiment le moment-clé de l’opening où le rythme accélère et est plus rythmée.

Le troisième et dernier, c’est l’opening de la troisième saison de Free! « Heading to Over ». Bon, j’ai dis plus haut que ce n’était pas forcément un top mais j’aime beaucoup ce son-là. Je le trouve très bon et bien construit. Au début on a un ton qui oscille entre le posé et le grave, finissant sur une note mélancolique avant d’exploser complètement et d’être très rythmé.


CONCLUSION

OLDOCDEX est un groupe que j’apprécie beaucoup pour son chanteur qui a une voix bien unique et son rythme puissant. C’est un groupe que j’aimerais voir sur d’autres productions semblables à celles de Kuroko no Basket et Free! car il est capable de livrer de bons sons. Au pire, il y aura toujours Tatsuhisa Suzuki qui sera présent en tant que seiyuu !

Comme le précédent numéro, je vous partage la playlist qui récapitule par ordre de diffusion les différentes anisongs d’OLDCODEX. J’ai décidé que je n’ajouterais pas forcément les insert songs, sauf si elles sont très connues (pour OLDCODEX, le groupe en avait fait une pour la troisième saison de l’animé Bakuman.).

Sur ce, on se dit à la semaine prochaine pour un nouvel article ! A plus !

HOMMAGE : Clap de fin – 5 raisons de lire Act-Age – Avis tomes 1 et 2

Cet article est un hommage au manga Act-Age de la dessinatrice Shiro Usazaki, annulé à cause du scénariste Tatsuya Mastuki. L’article est séparé en trois parties, la première en un dernier hommage de ma part envers la série tandis que les deux autres reprennent des articles sur le manga que j’avais rendu indisponibles. Ils le sont de nouveau pour en quelque sorte me rappeler de cette période où je passais un agréable moment devant ce manga.

En février ou en mars 2020, je découvrais au détour d’un site de scans le manga Act-Age. Lisant rapidement les premiers chapitres, je n’avais pas réussi à être convaincu. Cependant, quelques jours plus tard, je retournais sur le même site et découvrais un fort chapitre qui m’ému tellement que j’avais continué la série. Que ce soit chez moi ou en cours, je rattrapais vite les chapitres de cet étrange manga sur le métier d’acteur, jusqu’à être à jour. Je suivais les nouveaux chapitres sur l’application MangaPlus, mettait des photos de profil avec la tête de la protagoniste Kei Yonagi, discutait avec d’autres fans de la série et m’enjaillais face à la popularité de plus en plus croissante de l’œuvre. Annoncée chez l’éditeur français Ki-oon, j’avais même acheté les deux premiers tomes, content de pouvoir enfin y profiter en physique. Tout allait pour le mieux. Jusqu’à ce jour où je découvrais en juillet de la même année que le scénariste de la série avait été arrêté pour attouchements sur mineures. Puis, dans la foulée, le manga Act-Age s’arrêtait brutalement, en plein milieu d’un arc et avec une héroïne qui ne sera jamais devenue une star mondiale.

On est le 3 décembre 2020, dans la soirée vers 23h15, et j’écris une sorte d’hommage à un des mangas, une découverte, qui m’a le plus plu durant cette année. Kei Yonagi me faisait découvrir l’industrie du métier d’acteur avec ses qualités et ses défauts. J’y voyait moultes personnages avec des objectifs et de styles de jeux différents. Mais ils avaient tous un même et unique but : celui de jouer le mieux qu’ils pouvaient pour divertir les spectateurs. Il y avait des arcs uniques et des formats de diffusion variés tels que le film, la pièce de théâtre, la publicité ou encore la série. Death Island, le train de la voie galactique, le club de cinéma, le double casting pour la pièce de théâtre de Rasetsunyo ou encore le drama télévisuel… Tant d’arcs que j’ai apprécié mais que la parution française n’aura jamais couverte.

Triste et déçu, j’avoue m’être senti trahi. C’était la première fois qu’une chose pareille m’arrivait par rapport à une œuvre et le réflexe que j’ai eu était de condamner Act-Age, œuvre du scénariste qui avait réalisé un délit voire un crime. Mais plusieurs questions apparaissaient tels que la différenciation entre l’œuvre et le scénariste ou encore le fait que la dessinatrice n’avait rien à voir avec tout ça.

Quelques mois plus tard, j’ai enfin trouvé ma réponse. Le manga Act-Age est très bon et j’ai passé un agréable moment à le lire. Cependant, je condamne les actes du scénariste Tastuya Mastuki et laisse la justice le punir. Je continuerais à encourager la dessinatrice Shiro Usazaki pour ses futurs travaux.

Aujourd’hui encore, il m’arrive de voir passer sur Twitter un fan-art de la série par moments. Avec un pincement au cœur, je ne peux que me dire que Kei Yonagi et les autres acteurs n’ont pas pu avoir leur succès en tant qu’acteur dans le manga, mais ils l’ont eu pour moi.


La deuxième partie de cet article correspond à un concept que je n’ai appliqué qu’avec ce manga, celui du « 5 raisons de lire tel manga. Etant très hypé de cette sortie française comme je lisais les scans, je voulais donner envie au plus de monde possible de découvrir le manga que j’affectionnais tant. Avec tout ce qu’il s’est passé depuis juillet, je ne vous invite pas à lire le manga bien évidemment. Vous pouvez néanmoins apprécier le dessin de Shiro Usazaki.

Le 4 juin dernier est sorti le manga Act-Age, une nouveauté de 2018 du très célèbre Weekly Shonen Jump, maintenant disponible grâce à l’éditeur Ki-oon. Un manga du scénariste Tatsuya Matsuki et de la dessinatrice Shiro Usazaki j’apprécie beaucoup depuis quelques mois et je suis content qu’il soit accessible en français ! Vous hésitez à le découvrir et vous voulez être plus convaincu ? Parfait car je vous donne aujourd’hui 5 raisons de lire Act-Age. Action !

Synopsis (de l’éditeur Ki-oon) :
« Plongez dans les coulisses impitoyables du monde des acteurs et assistez à l’éclosion d’une future star !
Des dizaines de milliers de candidats pour une poignée d’élus… L’agence Stars est connue pour la sévérité de sa sélection, mais aussi pour son aptitude à dénicher les étoiles du cinéma de demain. Derrière les paillettes et la lumière des projecteurs se joue une lutte féroce pour la survie… C’est dans ce climat ultra-compétitif que la jeune Kei tente sa chance, poussée par la nécessité de trouver un gagne-pain pour nourrir ses frères et sœurs.
Quand Sumiji Kuroyama, réalisateur aussi génial que méconnu, découvre la lycéenne au cours d’un casting, c’est le coup de cœur : cette Kei Yonagi est une véritable pépite ! Elle ne joue pas, elle devient son personnage. Il le sait, cette technique à double tranchant peut mener à la gloire comme à la folie… Malgré tout, il prend l’adolescente sous son aile pour polir ce diamant brut et dévoiler son éclat. De plateaux en auditions, Kei débute à marche forcée l’apprentissage du dur métier d’actrice !
Ne la cherchez plus, la nouvelle star est là ! Par l’originalité de son thème et la force de ses personnages, Act-age renouvelle avec brio le genre du shonen. Intrigant et puissant, à l’image de sa fascinante héroïne, le dernier-né du Shonen Jump n’a pas fini de faire parler de lui !
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1) Une plongée dans le métier d’acteur

La principale raison de lire Act-Age, c’est pour la découverte du métier d’acteur qui est la thématique principale du manga. On va suivre Kei Yonagi, la protagoniste, qui va évoluer dans ce métier, présent dans une industrie très concurrentielle où il faut réussir à se mettre assez en avant pour se faire connaître. Le métier d’acteur apporte donc beaucoup de rivalité mais aussi de diversité. En effet, on voit plusieurs types d’acteurs entre ceux qui sont limités qu’à un seul domaine, ceux qui sont connus pour faire des premiers rôles et ceux qui font plus les figurants, ou encore ceux qui ne jouent qu’un type de rôle précis. J’aime beaucoup comment est présenté le métier d’acteur, j’ai directement accroché alors que je ne regarde pas spécialement des films et séries dites lives (ma tendance actuelle est plutôt celle des productions animées). Pourtant, j’apprécie découvrir cette industrie à travers les joies et les problèmes qu’apportent ce métier d’acteur, et j’en apprends beaucoup !

2) Un manga sur le cinéma mais pas que !

Au premier abord, on peut penser qu’il s’agit d’un manga centré sur le cinéma. Une pensée légitime quand lit le synopsis et découvre la communication faite autour du manga. Cependant, on voit Kei Yonagi jouer et évoluer à travers le cinéma mais aussi le théâtre, le clip vidéo musical ou encore le spot publicitaire. C’est très intéressant de voir ses différents aspects du métier d’acteur. On peut se douter que le jeu d’acteur sera à adapter selon le type de domaine mais il est surprenant de voir que certains acteurs sont plus adaptés à du cinéma qu’à du théâtre par exemple. De plus, ceux s’essayant à plusieurs domaines se voient obligés d’adapter leur jeu au risque de bouleverser les spectateurs. Chaque type de scène signifie à l’acteur de jouer différemment, accentué par le fait que selon les autres acteurs présents, le script ou encore le réalisateur, il faudra encore s’adapter.

3) Kei Yonagi, une actrice pas comme les autres

Bien évidemment, une des raisons de lire Act-Age est de découvrir sa protagoniste, j’ai nommé Kei Yonagi. C’est une lycéenne qui va devenir actrice au sein de l’agence de Shinji Kuroyama, qui la repère grâce à son talent, tant bien fascinant que terrifiant. En effet, Kei arrive à se mettre dans la peau du personnage qu’elle doit incarner. Elle ne le joue pas et elle devient carrément ce personnage. Un talent surprenant mais aussi terrifiant, se révélant être à double-tranchant. Mais si Kei est intéressante, c’est aussi à travers sa personnalité. Elle n’abandonne jamais, se donne à fond, est parfois tête en l’air et s’évanouit lorsqu’il est question d’argent. Et comme tout héros du Jump, son comportement influence les personnes qu’elle rencontre. Néanmoins, c’est avant tout une lycéenne et une grande sœur qui va s’aventurer dans ce monde qu’est le métier d’acteur.

4) Un récit qui fait évoluer les acteurs

Le récit de ce manga est assuré par le scénariste Tatsuya Matsuki. Le scénario d’Act-Age est intéressant car on va suivre le développement de Kei de cet industrie ainsi que ceux des autres acteurs qu’elle côtoie. L’histoire va surtout s’axer sur les personnages et sur les productions où ils participent. Je trouve ça bien écrit et on a envie de savoir l’évolution de Kei au sein de cette industrie. Le métier d’acteur est bien développé lui aussi, allant sur le côté social mais aussi culturel et économique, tous les pans de l’industrie sont évoqués. On a aussi les points de vues d’autres acteurs de l’industrie comme les réalisateurs et les investisseurs. On sent que le récit est réaliste et ça accentue le désir de lecture. Ce n’est pas le manga qui aura des rebondissements à chaque fin de chapitre mais le scénario a le mérité d’être bien écrit et d’être clair.

5) Un dessin qui retransmet bien les émotions ressenties

Pour finir, une raison qui vaut toute son importance dans un manga sur le métier d’acteur, le dessin. En effet, la force de ses acteurs est de raconter des histoires tout en nous faisant transmettre des émotions. Si on ne ressent rien ou qu’on est même dérangé par le jeu d’acteur, c’est très frustrant. Ici, la dessinatrice Shiro Usazaki arrive très bien à faire paraître les émotions sur les acteurs qu’elle dessine. Un style de dessin en évolution, doux et précis avec une attention particulière sur les personnages à travers leurs expressions, leurs silhouettes et leurs mouvements. On peut aussi apprécier un assez intéressant découpage qui use astucieusement des double-pages et de la profondeur pour rendre la lecture très plaisante. Et mon petit plaisir, ce sont les très belles couvertures de tomes mais aussi de magazine que la dessinatrice fait, toujours très soignées et splendides.

CONCLUSION

J’espère que ses 5 raisons vous auront donné envie de lire ce très intéressant manga qu’est Act-Age. Actuellement, les deux premiers tomes sont sortis et je vous conseille de les prendre en même temps car le tome 1 n’est qu’une mise en bouche par rapport à ce que ce duo d’auteurs va proposer plus tard. Tout ça pour dire : lisez Act-Age.

Pour finir, pas de musique cette fois-ci et on va juste se quitter avec la bande-annonce de Ki-oon pour le manga, qui donne bien envie d’y jeter un coup d’œil je trouve.

Sur ce, on se retrouve la semaine prochaine pour un prochain article ! A plus !


La troisième et dernière partie de cet article reprend mon avis des tomes 1 et 2 sortis le 4 juin 2020 par Ki-oon (à l’adresse : https://otakulamba.wordpress.com/2020/06/28/lecture-mangas-de-juin-4/). Encore merci à la maison d’édition d’avoir sorti le manga à l’époque, bien qu’ils n’ont pas pu en profiter vu de l’enthousiasme général, on voyait que les éditeurs pariaient vraiment sur la série et qu’ils faisaient honneur au travail de Shiro Usazaki et aux fans.

Synopsis de la série (Source) :
Des dizaines de milliers de candidats pour une poignée d’élus… L’agence Stars est connue pour la sévérité de sa sélection, mais aussi pour son aptitude à dénicher les étoiles du cinéma de demain. Derrière les paillettes et la lumière des projecteurs se joue une lutte féroce pour la survie… C’est dans ce climat ultra-compétitif que la jeune Kei tente sa chance, poussée par la nécessité de trouver un gagne-pain pour nourrir ses frères et sœurs.
Quand Sumiji Kuroyama, réalisateur aussi génial que méconnu, découvre la lycéenne au cours d’un casting, c’est le coup de cœur : cette Kei Yonagi est une véritable pépite ! Elle ne joue pas, elle devient son personnage. Il le sait, cette technique à double tranchant peut mener à la gloire comme à la folie… Malgré tout, il prend l’adolescente sous son aile pour polir ce diamant brut et dévoiler son éclat. De plateaux en auditions, Kei débute à marche forcée l’apprentissage du dur métier d’actrice !

Une série dont j’attendais avec impatience sa sortie en France. Repoussée à cause de la crise sanitaire (les deux tomes devaient sortir en avril dernier), je peux enfin lire légalement et en français un des mes coups de cœur de cette année. J’ai donc acheté les deux premiers tomes où on peut découvrir Kei Yonagi qui va évoluer dans le métier d’acteur. Très vite, on nous montre son très puissant talent qui peut néanmoins se révéler embêtant par moments. Le tome 1 peut sembler un peu lent car il présente juste les personnages et rapidement l’industrie. Cependant, le tome 2 enchaîne direct avec le premier arc important du manga centré sur la réalisation d’un film à gros budget. Le dessin est bon car on arrive suffisamment à distinguer les mouvements et surtout les émotions des personnages, essentielles sur un manga centré sur le métier d’acteur. Il y a également une attention bien particulière au décor et à la mise en page qui sont dans l’esprit du manga. Si cela vous intéresse, j’avais fait un article sur 5 raisons de lire Act-Age.