Lecture mangas de juillet (#5)

Comme chaque fin de mois, on se retrouve sur mon bilan de mes lectures mangas mensuelles. Mais avant, je voudrais revenir sur pourquoi il n’y a pas eu d’article la semaine dernière. Ceux qui me suivent sur Twitter l’auront peut-être vu mais je voulais faire à la base un article centré sur Kyoto Animation comme samedi dernier ça faisait un an depuis l’incendie criminel. Mais je ne savais pas de quelle manière traiter le sujet, voulant plus partager ma passion pour ce studio que ma tristesse, et faire quelque chose de positif sur cette date-ci était peu évident pour moi. Ça plus couplé à des déplacements suite à un départ en vacances a fait que je n’ai pas pris assez de temps pour préparer cet article. Je ferais sûrement dans le futur un article sur le studio quand je serais prêt et un autre où je reviendrais sur ses différentes productions. Sur ce, passons à mes lectures mangas du mois de juillet.


Fire Force (Atsushi Ohkubo) – Tome 14 – Kana

Synopsis (Source) :
Sept membres des brigades de la Fire Force, dont Shinra, ont été choisis pour l’opération de débarquement dans la péninsule chinoise.
Alors qu’ils se rendent à la Fissure au nord-ouest de Xin Qingdao, ils font la rencontre de la taupe Scop et de ses camarades corbeaux qui ont été chassés de l’Oasis et qui leur proposent de les y conduire.
C’est alors qu’ils découvrent, au milieu d’une forêt luxuriante, un objet de culte qui ressemble comme deux gouttes d’eau au générateur d’énergie Amaterasu qui trône au centre de l’empire de Tokyo…
Quel est donc au juste cet objet de culte? Et quel lien y a-t-il entre le grand cataclysme survenu il y a 250 ans et l’Adora Burst ?

L’arc de la péninsule chinoise continue dans ce tome où on apprend enfin ce qu’est la structure qui ressemble au générateur Amaterasu de Tokyo. C’est également un tome qui nous dévoile le véritable rôle des piliers choisis par l’Adora Burst, ce qui permet de mieux comprendre le réel objectif des hommes en blancs guidés par le Grand Prédicateur. Ce quatorzième tome est riche en révélations et aussi en actions où le dessin et la mise en page de Atsushi Ohkubo sont toujours bons à lire. Le tome termine l’arc de la péninsule chinoise et en commence un nouveau, avec une dernière page très surprenante. Depuis quelques tomes, Fire Force réussit de plus en plus à me donner envie de lire la suite. Entre la rencontre des nouveaux piliers et les pompiers qui augmentent leur force, l’intrigue devient de plus en plus passionnante à suivre.

Demon Slayer (Koyoharu Gotouge) – Tome 8 – Panini Manga

Synopsis (Source) :
Après avoir affronté des démons à bord du train de l’Infini, Tanjiro, Zenitsu et Inosuke doivent faire face à Enmu, la première lune inférieure. Mais même s’ils réussissent à le vaincre, les sbires de Muzan Kibutsuji courent toujours ! Tanjiro doit continuer à améliorer ses capacités et sa puissance. Le secret de la danse du dieu du feu (Hinokami Kagura) lui permettra de devenir plus fort pour espérer réussir à terrasser les puissances démoniaques.

Dans des mangas, il y a parfois un tome qui marque la série. Le huitième tome de Demon Slayer en fait partie et il apporte un tournant majeur dans la série. Ce tome termine l’arc du train de l’infini où Tanjiro, Nezuko, Zenitsu, Inosuke et le pilier de la flamme Rengoku arrivent à battre la première lune inférieure Enmu. Mais le combat n’est pas fini puisque la troisième lune supérieure, nommée Akaza, apparaît. Etant le plus en forme, le pilier Rengoku l’affronte seul. Un tome qui alterne entre la joie, la tristesse et l’espoir. Avec son dessin, Koyoharu Gotouge arrive tout aussi bien à transmettre au lecteur les moments intenses d’action que ceux émouvants des pertes humaines. Les émotions des personnages sont bien transmises et on les ressent. Le tome se finit sur l’apparition d’un nouvel arc où notre quator de protagonistes va suivre cette fois-ci le pilier du son Tengen Uzui pour une mission.

Blue Exorcist (Kazue Kato) – Tome 24 – Kazé

Synopsis (Source) :
Yuri est sur le point de donner naissance aux enfants de Satan. L’Ordre de la Croix-Vraie a pris toutes les mesures nécessaires et se tient prêt à conjurer les nouveau-nés. Mais à la surprise générale, Rin naît enveloppé de flammes bleues et, à peine sorti du ventre de sa mère, attaque tous les exorcistes présents ! Dans le présent, Yuki en apprend davantage sur Illuminati…

Alors que depuis quelques chapitres, l’intrigue de Blue Exorcist se déroulait dans le passé avec un Rin qui découvrait les origines de sa naissance à travers la vie de sa mère, ce nouveau tome propose de faire une pause dans ce flashback et de développer la situation que vit chaque partie. Ce n’est pas plus mal car le flashback est certes pleins de révélations mais j’avais l’impression qu’il traînait un peu en longueur, sûrement du au fait de la publication des tomes qui est très espacée. Ainsi, j’ai pu me replonger dans l’intrigue actuelle où les différents amis de Rin se trouvent dans des affaires différentes mais toutes plus ou moins liées entre elles. Le monde est dans une situation compliquée et certaines personnes en tirent parti comme l’organisation Illuminati. On y retrouve d’ailleurs Yuki qui m’aura beaucoup surpris dans ce tome, moi qui trouvait avant qu’il avait un rôle assez peu évident à comprendre. Le tome se lit très bien et les cases sont vraiment belles avec des personnages bien représentés et des décors marquants. Ça se finit par le flashback qui continue avec un Rin qu’on a finalement peu vu dans ce tome. Suite à la lecture de ce très bon tome, j’ai hâte de lire la suite !

Haikyu!! Les AS du Volley (Haruichi Furudate) – Tome 37 – Kazé

Synopsis (Source) :
Près à tout pour empêcher les Corbeaux de l’emporter, Kozume bondit à corps perdu sur chaque ballon jusqu’au dernier ! Mais la spectaculaire “Rencontre des bas-fonds” touche bientôt à sa fin et la victoire de Karasuno est inéluctable… De son côté, Bokuto, exalté par la prouesse de Hinata et de ses coéquipiers, s’apprête à affronter l’un des trois meilleurs pointus du pays en la personne de Kiryû !

Le manga Haikyu!! a fini la semaine dernière sa pré-publication au Japon. Mais on a encore du temps avant que la parution française ne soit terminée. Au début, ce tome finit le match entre les corbeaux de Karasuno et les chats de Nekoma. Une fin de match très émouvante entre ses deux équipes rivales. Ainsi, on a plus affaire à un tome de transition où le focus va être fait sur les autres équipes du tournoi dont notamment Fukurodani, équipe de l’énergique pointu Bokuto. On en apprend d’ailleurs plus sur l’origine de la relation entre Bokuto et le passeur de Fukurodani Akaashi. Ce tome voit aussi le début du match entre Fukurodani et Mujinazaka où se trouve Wakatsu Kiryū, un des trois meilleurs pointus lycéens du Japon. Un début de match qui est compliqué pour l’équipe de Bokuto. Au niveau de dessin et de la mise en page, c’est toujours aussi fluide et dynamique. On ressent bien les émotions des joueurs que ce soient durant les matchs et en dehors. Un tome toujours aussi cool dans ce long arc du tournoi national.

Dr. Stone (Riichiro Inagaki, Boichi) – Tome 11 – Glénat

Synopsis (Source) :
Senku et ses amis créent une carte des ressources les plus précieuses grâce à leurs recherches en montgolfière !
Avec l’augmentation de la population, la quantité de nourriture disponible devient un problème. Ils vont tenter de révolutionner leur alimentation en fabriquant un pain à la fois bon et longue conservation !
Plus tard, alors qu’ils testent un bateau en pleine mer, une rencontre inattendue va les laisser en état de choc…

Avec leur nouvel allié Ryusui Nanami, Senku et le royaume de la science continuent leurs avancées scientifiques et technologiques pour préparer leur long voyage marin. On est donc toujours dans cette sorte d’arc de transition où l’intrigue principale avance peu mais où les évolutions scientifiques augmentent vite. Le synopsis du tome résume assez bien ce qu’il se passe. On a d’abord une première partie dans les airs où Senku et ses amis vont faire une carte des environs pour trouver de la nourriture et du pétrole. Puis ils vont se concentrer sur la nourriture, en réveillant un nouvelle personne qui a un savoir-faire dans ce domaine, mais également sur l’agriculture. Enfin, ils font une première virée en mer où l’intrigue va tout à coup apparaître avec l’arrivée d’un nouveau mystère. Il y a donc une attention toute particulière aux décors dans ce tome comme ses avancées technologiques et scientifiques nécessitent de la recherche de matériaux ainsi que du déplacement dans les airs, la terre et sur l’eau. Il y a moins d’action, le tome étant surtout porté sur les émotions entre la joie de la découverte et les larmes des retrouvailles. J’ai l’impression que le tome prochain commencera enfin le nouvel arc majeur.

The Heroic Legend of Arslan (Hiromu Arakawa, Yoshiki Tanaka) – Tome 12 – Kurokawa

Synopsis (Source) :
Après avoir fait tomber le fort de Saint-Manuel, le prince Arslân et ses troupes reprennent leur route vers Ecbatâna, la capitale de Parse. Dans les sous-sols de la ville forteresse, un homme est enchaîné tel un lion en cage… ce roi déchu n’a qu’une chose en tête, reprendre le trône par tous les moyens possibles.

Alors que l’armée d’Arslân continue leur chemin vers la capitale parse Ecbatâna, les choses s’agitent dans la ville. En effet, l’ancien roi Androgoras va tenter de reprendre son trône et de sortir de prison en faisant face au stratège lusitanien Ghisqâr. Ceci constitue la première partie du tome. L’autre se recentre sur l’armée d’Arslân qui doit retourner au fort de Peshawar pour chasser l’armée du pays de Turân. En effet, ce pays profite de la situation que vit la Parse pour agrandir son territoire. Vient donc une guerre d’usure et un siège qui montre les qualités graphiques d’Hiromu Arakawa pour représenter la bataille. Un tome centré sur l’action et la géopolitique, avec l’ajout de nouveaux mystères. Ce manga est intéressant à suivre mais je commence à oublier certains événements. Le rythme du manga est assez lent mais ce n’est pas dérangeant pour ce genre d’histoire. Je sens qu’une relecture attentive des onze premiers tomes me sera nécessaire pour la suite.

Bloom Into You (Nio Nakatani) – Tomes 2 à 4 – Kana

Synopsis du tome 2 (Source) :
Tôko Nanami, nouvelle présidente, ne perd pas de temps pour relancer les activités du conseil des élèves. À présent devenue membre officielle du conseil, Yû Koito va devoir travailler tous les jours avec elle. Si elle semble avoir parfaitement accepté les sentiments que nourrit Tôko à son égard, elle n’arrive toujours pas à la voir comme quelqu’un de « spécial », ce qui la tourmente beaucoup. Yû commence à ressentir l’envie d’aimer Nanami en retour, mais cela risque de ne pas être suffisant…

Après un premier tome qui introduit les personnages principaux et le début de la relation particulière entre Nanami Tôko et Koito Yû, les tomes 2, 3 et 4 amplifient et développent cet aspect. Tôko découvre et approfondie son amour envers Yû tandis que cette dernière est toujours à la recherche de ce sentiment. En parlant de relations, c’est très certainement le thème qui lie ses trois tomes que j’ai lu. Une même personne peut avoir plusieurs personnalités selon l’individu ou le groupe qu’elle fréquente. Cela se voit notamment avec une Tôko qui est sérieuse et semble parfaite devant le lycée, le conseil des élèves et même devant sa meilleure amie Sayaka, tandis qu’elle révèle plein de défauts devant Yû. Ces relations s’accentuent lors de la réalisation de la pièce de théâtre qui est un peu le fil rouge de l’intrigue. Elle va permettre à la relation Tôko-Yû d’évoluer, allant du mignon avancement au triste recul. Ayant vu l’anime, la lecture des tomes m’a permis de comprendre un peu plus le message qu’essaie de transmettre le mangaka Nio Nakatani. Le dessin est beau et précis. On ressent bien les émotions des personnages, primordiaux pour un manga de romance. J’aime beaucoup la disposition des trames ainsi que la mise en page simple et pure. Le tome 5 semble avoir une partie inédite à l’animé, que j’ai hâte de découvrir.

Eir Aoi – L’AniSong #3

Bienvenue dans ce nouvel et troisième numéro de l’AniSong ! Pour les nouveaux, l’AniSong est un article où je vais présenter un groupe ou un artiste qui fait (ou a fait) des chansons dans la japanimation. Donc tout ce qui est openings, endings et autres sons iconiques. Je re-précise que je ne suis pas un expert du domaine musical donc si j’ai oublié ou mal interprété des chansons, merci de me le dire.
Aujourd’hui, on va parler de la chanteuse Eir Aoi !


Présentation de Eir Aoi

Eir Aoi est née le 30 novembre 1988 à Sapporo dans la préfecture d’Hokkaido au Japon. Cette chanteuse de J-pop s’est faite repérer sur Internet avec le site web de partage de vidéos japonais Nico Nico (c’est en quelque sorte le « YouTube japonais »). Sa carrière musicale a débuté en 2011 sous le label SME Records où elle s’est faite très vite connaître (on en reparle plus tard). Elle est fan d’animes et ses influences musicales viennent de groupes tels que Evanescence, Slipknot et Do As Infinity. Elle a participé à de nombreuses conventions autour du thème des animes en Asie, Europe, et en Amérique du Nord et du Sud. Cependant, à cause de problèmes de santé, sa carrière avait pris une pause en octobre 2016. Elle est revenue en février 2018 où elle est dorénavant chez le label Sacra Music. Elle est toujours en activité aujourd’hui.

Le style musical de la chanteuse

Eir Aoi est une chanteuse dont on reconnaît bien sa voix. Une voix puissante, marquée et qui porte, elle peut pousser sa voix jusqu’à la fin de son expiration quand elle chante. C’est vraiment une belle voix qui s’accorde bien avec la mélodie des instruments en fond. Ce qu’on remarque surtout avec cette chanteuse, c’est sa capacité à transmettre les émotions. En effet, on y retrouve de la joie, de la tristesse, du doute ou encore les sentiments d’espoir et d’épique. On retrouve surtout ses anisongs pleine d’émotions dans les endings (comme par exemple avec le premier ending de la deuxième saison d’Aldnoah.Zero « GENESIS »), tandis que les openings vont souvent être plein d’énergie (comme par exemple avec l’opening d’Arslan Senki : Fuujin Ranbu « Tsubasa »). Eir Aoi arrive aussi à bien gérer entre des tons qui vont du posé au rapide. Je trouve qu’il y a 3 types d’anisongs avec Eir Aoi, celles avec les émotions, celles qui donnent de l’énergie et celles qui mixent un peu des deux. Ce sont donc des anisongs bien rythmés qui s’écoutent assez facilement je trouve.

Sa présence dans l’industrie de l’anisong

Eir Aoi commence sa carrière en 2011 avec le titre « MEMORIA » en ending pour l’anime Fate/Zero. Un premier pas dans une licence populaire pour le public japonais qui avait été un grand succès. L’ending est plein d’émotions, dans l’ambiance de l’anime et on se laisse emporter par la puissante voix d’Eir Aoi. En 2011, la chanson avait fini numéro 8 du Top Oricon et s’était très bien vendu en album. De quoi la faire continuer dans cette industrie.

Eir Aoi a un peu plus d’une dizaine d’anisongs à son actif. Mais si je devais comparer avec GRANRODEO et OLDCODEX, que j’avais présenté dans les deux premiers numéros, Eir Aoi se démarque surtout par sa présence sur plusieurs licences et productions importantes, comme avec Fate, Sword Art Online, Kill la Kill ou encore Aldnoah.Zero. Etant présente dessus, on retient ainsi plus facilement ses apparitions, bien qu’elle n’ait pas non plus énormément d’anisongs à son actif.

Comme je l’ai dit plus haut, à cause de sa santé, elle avait été obligé de faire une pause pendant quelque temps. Elle était de retour en février 2018 et dès la saison de printemps 2018, on l’a retrouvait sur l’opening de Sword Art Online Alternative: Gun Gale Online, un spin-off de la très connue licence, avec le titre « Ryuusei ».

Aujourd’hui, Eir Aoi est toujours active dans l’industrie de l’anisong. Sa présence dans d’importantes productions et sa voix puissante sont encore marquées chez les fans d’animes. Sa dernière anisong se trouve dans l’ending de l’anime Fate/Grand Order: Zettai Majuu Sensen Babylonia, une adaptation animée du jeu mobile du même nom, avec le titre « Hoshi ga Furu Yume ». Un retour dans cette licence qui l’avait fait connaître, où on trouve cette fois-ci un ton plus énergique que l’ending de Fate/Zero.

Sword Art Online : une des voix des anisongs de la licence

Quand on regarde les anisongs de la très connue licence Sword Art Online, on peut remarquer que c’est presque toujours les mêmes chanteuses qui sont présentes. On a LiSA, Haruka Tomatsu, Luna Haruna et bien évidemment Aoi Eir. Une licence où elle a fait 4 anisongs qu’on peut retrouver sur le deuxième opening de Sword Art Online avec le titre « INNOCENCE » ; sur le premier opening de Sword Art Online II avec le titre « IGNITE » ; sur l’opening du spin-off comme dit plus haut ; et également sur le premier ending de Sword Art Online: Alicization avec « Iris ».

Enfin, j’ai dis qu’elle n’avais fait que 4 anisongs pour cette licence et que son dernier son était sur Fate/Grand Order: Zettai Majuu Sensen Babylonia. Mais on sait depuis début juillet qu’elle va faire l’ending pour Sword Art Online: Alicization – War of Underworld 2nd Season qui se nommera « I will… ». On ne l’avait plus vu sur cette licence depuis la saison d’automne 2018 avec Sword Art Online : Alicization. Ce nouvel ending va donc accompagner cette nouvelle saison de Sword Art Online qui va d’ailleurs sortir aujourd’hui et que vous pouvez retrouver sur Wakanim à 18h30. On n’a donc pas fini d’entendre parler de Eir Aoi que ce soit sur la licence Sword Art Online ou dans l’industrie de l’anisong.

Les trois anisongs d’Eir Aoi que je préfère

Pour finir, voici les 3 anisongs d’Eir Aoi que je préfère. Pour rappel, ce choix n’est pas définitif et peut évoluer avec le temps. De plus, la dernière anisong que je présente n’est pas forcément celle que je préfère le plus. Je donne juste mon avis sur trois sons que j’aime bien.

Tout d’abord, il y a le titre « MEMORIA » qui accompagne l’ending de Fate/Zero. Une des anisongs la plus connue d’Eir Aoi. Une prestation puissante où la voix de la chanteuse livre beaucoup d’émotions dans une ambiance mélancolique. Je n’ai pas encore vu Fate/Zero mais je connais un peu l’ambiance de cette saison et l’ending accompagne très bien celle-ci.

Puis, il y a le titre « Sirius » qui est le premier opening de Kill la Kill. Ce que j’aime, c’est que c’est bien rythmé et que l’opening en lui-même, avec le son et l’animation, apporte beaucoup d’énergie, tout ça sur une ambiance qui privilégie cette fois-ci l’action aux émotions.

Enfin, il y a le premier ending de l’adaptation animée d’Arslan Senki de 2015 avec le titre « Lapis Lazuli ». Un mélange entre l’énergie et les émotions qui est bon. Le son est bien dans l’ambiance générale dans laquelle se passe Arslan Senki (sachant que je n’ai lu que l’adaptation manga d’Hiromu Arakawa). C’est assez énergique mais on reste dans l’esprit de fin d’épisode avec un ton qui reste dans l’ensemble calme et avec peu d’émotions mais avec par moments des passages puissants.


CONCLUSION

Eir Aoi est une intéressante chanteuse avec une puissante voix et beaucoup d’anisongs aux ambiances différentes. On n’a pas fini d’entendre parler d’elle et j’espère qu’elle continuera à être présente sur d’importantes producions car depuis la fin de sa pause, elle reste assez souvent sur Sword Art Online. En tout cas, qu’elle continue à nous impressionner avec sa voix pleine d’émotions.

Comme d’habitude, je vous laisse avec la playlist YouTube avec les anisongs qu’elle a faite.

Sur ce, on se dit à la semaine prochaine pour un nouvel article ! A plus !

Pokémon Bouclier – DLC Isolarmure : surprise ou déception ?

Le 17 juin dernier est sortie la première partie du pass d’extension pour le jeu Pokémon Épée et Bouclier qui est nommée L’île solitaire de l’Armure et permettant d’accéder à Isolarmure, une île située au large de la région de Galar. Un DLC qui avait été annoncé en début d’année et qui m’avait intéressé puisque je voulais explorer cette nouvelle région qui promettait de nouveaux pokémons et dresseurs. Cet article est donc la suite de celui que j’avais écrit sur Pokémon Bouclier. J’ai donc fini le scénario du DLC et je vais vous partager mon ressenti.


Un scénario assez décevant

C’est par la gare de Brasswick que cette nouvelle aventure commence. On s’envole pour aller à Isolarmure. A peine arrivé, on y rencontre une personne qui nous confond avec quelqu’un d’autre qui devait venir intégrer le dojo de l’île. C’est ainsi qu’en tant que joueur, on intègre le Dojo de la Maîtrise qui nous permet de participer aux 3 épreuves afin de remporter une intéressante récompense.

Dès les premières minutes de jeu, la façon selon laquelle on intègre le dojo ne me plaît pas forcément. On y entre sur un malentendu car on nous confond avec quelqu’un d’autre. Je pense qu’il y aurait pu avoir une meilleure façon d’intégrer le dojo mais encore cela pouvait passer si on n’était pas connu en tant que maître de la Ligue Pokémon. En effet, un DLC c’est du contenu supplémentaire qui se joue lorsqu’on a fini l’aventure principale et quand on en veut encore plus. On peut donc dire qu’Isolarmure se passe quelques temps après la victoire du joueur contre Tarak et qu’on devrait être normalement connu en tant que nouveau maître de la Ligue. Pourtant, les membres du dojo n’ont pas l’air de nous reconnaître en tant que tel et ça s’accentue encore plus avec le malentendu qui aurait marché si on n’était pas encore maître, sauf que ce n’est pas le cas. C’est donc assez perturbant de voir cette sorte d’incohérence.

Au niveau du dojo, on est directement projeté dans l’examen-phare du lieu : les 3 épreuves. Et quand je dis « directement », c’est à prendre au pied de la lettre car dans l’heure même de notre arrivée, l’examen commence déjà. Il y a peu de mise en scène, une présentation rapide des personnages importants (comme notre rival du dojo et le maître qui le possède), pas d’exemples d’entraînements… On y va directement. Les 3 épreuves se font assez vite et ne sont pas bien compliquées. Surtout quand on prend ses pokémons de l’aventure face aux dresseurs du DLC qui ne sont qu’au niveau 60. Les épreuves et le passage au dojo permettent notamment de découvrir l’île et le nouveau pokémon légendaire. Je n’en dis pas plus pour le scénario mais celui-ci ne m’a pas forcément plu car je n’ai pas été surpris et convaincu. L’écriture est du même niveau que celle de l’aventure principale et ne prend pas beaucoup de risques. Le scénario m’a pris en tout 5 heures de jeu, sachant que j’ai pris un peu mon temps en explorant les alentours. Je pense qu’en 3 heures on peut finir le scénario si on est rapide.

Une exploration sympathique et surprenante

Le gros point fort de ce DLC est l’île en elle-même. La configuration de l’île est recherchée ce qui rend l’exploration à la fois sympathique et surprenante. Comme il s’agit d’une île, elle est donc entourée de la mer et on peut surfer tout autour pour aller dans n’importe quelle zone. L’île est composée de plusieurs petites zones qui sont un mélange entre les routes et les terres sauvages. En effet, c’est fini les routes linéaires et les terres sauvages grandes et vides, là c’est des zones courtes et détaillées avec chacune deux-trois antres de pokémon Dynamax. Ce qui est aussi intéressant, c’est de voir que les zones sont beaucoup moins linéaires puisqu’on peut y accéder de deux-trois manières différentes. On peut y accéder par le chemin principal, par la mer et par des grottes qui font la connexion entre plusieurs zones. De plus, Isolarmure est une île où chaque zone possède une ambiance et un climat différent, ce qui rend l’exploration encore plus passionnante.

Les nouveaux pokémons sur Isolarmure

Dès notre arrivée sur Isolarmure, une scientifique améliore notre Pokédex en proposant la version de l’île qui ajoute plus de 200 entrées de pokémons disponibles sur l’île. Il y a des pokémons qui étaient déjà disponibles lors de l’aventure principale, beaucoup d’autres qui viennent des anciennes versions et que quelques-uns qui sont nouveaux. Les seuls nouveaux pokémons sont le Ramoloss de Galar et son évolution en Flagadoss de Galar ainsi que Wushours et les deux formes de Shifours, les légendaires qu’on obtient durant ce DLC. On peut aussi prendre en compte le légendaire Zarude mais il n’est pas encore disponible. Je suis un peu déçu car je m’attendais à plus de formes de Galar à l’image de Ramoloss mais je suis content de revoir d’anciens pokémons qui n’étaient pas disponibles avant. Toutes les générations sont représentées (surtout la première !). On peut également y avoir Bulbizarre et Carapuce, et leurs formes Gigamax à l’image du Dracaufeu de Tarak. Les versions Gigamax sont d’ailleurs plus facilement accessibles grâce à la fonctionnalité de la Maxi Soupe qui permet de donner cette forme à un pokémon qui peut l’avoir.

Les autres nouveautés et fonctionnalités

Pour finir, je vais revenir sur toutes les autres nouveautés et fonctionnalités qui sont apparus ou sont de retour avec Isolarmure. Les nouveaux personnages introduits sont assez intéressants, les plus mémorables étant Mustar le maître du dojo et le nouveau rival (Sophora pour Epee et Saturnin pour Bouclier). Le DLC étant assez rapide, je trouve ça dommage qu’on n’ait pas le temps de s’attacher plus que ça à notre nouveau rival. Il y a aussi de nouvelles musiques qui sont bonnes et adaptées au thème de l’île. Il y a également des objets des anciens jeux qui refont surface et aussi de nouveaux totalement inédits au DLC. Il y a de nouvelles attaques disponibles au dojo. Par rapport au déplacement, on peut customiser son vélo mais si on décide de marcher, on peut se faire suivre par son pokémon (c’est mignon mais un peu buggé je trouve). Néanmoins, il y a des fonctionnalités qui sont faites pour agrandir la durée de vie du DLC. On a tout d’abord la quête Taupiqueur où il faut retrouver dans toute l’île 150 Taupiqueurs d’Alola ce qui est long à faire, surtout sans solutions. Je ne les ai pas encore tous trouvé. Puis, on peut dépenser ses Watts pour obtenir des objets et améliorer le dojo. C’est le deuxième point qui allonge la durée du vie du DLC comme la quête de Taupiqueurs car pour améliorer à fond le dojo, il faut au total plus de 3 000 00 Watts. Donc il va falloir avoir la patience de farmer tous ses Watts ce qui est stupidement long je trouve.


CONCLUSION

Pour conclure cet article, est-ce que je conseille l’achat du DLC ou pas ? Je le conseille aux fans de Pokémon Épée et Bouclier. Avec ce que j’ai vu à Isolarmure rien qu’au scénario, je ne pense pas que ça va plaire à tout le monde. Si vous n’avez pas aimé l’aventure principale et que vous n’êtes pas forcément un fan de la licence Pokémon, je ne vous conseille pas forcément le DLC. Certes, il reste le deuxième DLC en automne 2020 se nommant Les terres enneigées de la Couronne et qui sera peut-être plus convaincant que le premier. Mais l’impression générale que j’ai eu sur Isolarmure, c’était que le scénario était pas fou mais que l’exploration était cool.

On se quitte donc sur un des thèmes de combat de Mustar, le maître du Dojo de la Maîtrise. Ses thèmes sont les meilleurs musiques du DLC pour moi.

Sur ce, on se dit à la semaine prochaine pour un nouvel article ! A plus !

Bilan des animes de printemps 2020

C’est les vacances donc j’ai un peu plus de temps que d’habitude pour écrire des articles. Aujourd’hui, je vous en propose un qui va être assez court sur les animes de la saison de printemps 2020 que j’ai vu. Il y aura quand même un article ce samedi. C’est qu’avec deux formats d’articles mensuels que sont l’AniSong et les lectures mangas mensuelles, si j’ai envie de parler d’un thème durant une période bien précise et que les samedis sont déjà pris, je vais écrire un article supplémentaire qui sera le mercredi.

L’été commence et les animés du printemps se finissent. Une saison très particulière qui a vu plusieurs productions s’arrêter et se faire décaler à cause de la crise sanitaire. Aussi une saison où je n’aurais pas suivi beaucoup d’animes, c’est donc pour ça que l’article va être assez court. En effet, j’aurais bien voulu voir Appare-Ranman! et la saison 2 de Sword Art Online: Alicization – War of Underworld mais ç’a été reporté pour l’été 2020. Il y a aussi le fameux Kami no Tou et Yesterday wo Utatte qui m’intéressaient mais que je ne les ai finalement pas regardé. Au final, je n’ai vu que deux animes de cette saison que je vais donc vous présenter.


Kakushigoto

Synopsis de la série (Source : Wakanim) :
Voici Gotô Kakushi, auteur de mangas quelque peu érotiques et sa fille unique, Hime, en classe de CM1. Pour Kakushi, rien au monde ne passe avant sa fille adorée. Seulement, il y a quelque chose que le papa poule ne veut pas que sa fille découvre : son métier de mangaka ! Car si sa fille apprenait son « secret », elle le détesterait ! « C’est l’histoire d’une famille attachante pleine de rires et d’amour qui commence… »

On suit donc Gotô Kakushi, mangaka, qui élève seul sa fille Hime qui a 10 ans. Mais comme ses mangas comiques sont un peu érotiques, il veut à tout prix éviter qu’on se moque de sa fille par rapport à son travail. C’est donc toute la base comique de cet animé qui se déroule autour de la thématique du secret. En effet, il fait croire à sa fille qu’il travaille dans une entreprise donc il part de chez lui en costume (et se change une fois arrivé à son travail), il entrepose dans une lointaine maison tous ses nouveaux chapitres et autres travaux liés à son métier, et il fait également en sorte que ses connaissances ne disent rien du tout. Un père très protecteur qui fait tout pour que sa fille n’ait aucun problème. Hime est une fille naïve et gentille qui est très proche de son père et ne veut pas l’embêter. C’est un animé comique qui a une animation très correcte pour le genre. En effet, les animés comiques ne sont pas réputés pour leur animation mais pour leur humour. Les personnages entourant cette famille sont tous uniques et attachants. Il y a de très bons sons dans la bande-son originale. L’œuvre s’amuse même à critiquer plusieurs fois le métier de mangaka et l’industrie du magazine de prépublication. Le plus frappant dans cet animé c’est qu’à chaque fin d’épisode, on va voir Hime à ses 18 ans qui découvre le secret de son père (et ce dès le premier épisode). Mais on comprend qu’il s’est passé quelque chose pour Gotô car il n’a plus l’air d’être présent aux côtés de sa fille. C’est justement cette opposition dramatique avec tout l’humour qu’on a eu durant l’épisode qui va amener l’originalité à cet animé. On a envie de savoir ce qui s’est passé et pourquoi Hime en est venue à découvrir le secret de son père, que ce dernier lui avait caché comme le montrait les moments comiques à chaque épisode. C’est donc un animé que j’ai beaucoup aimé avec un très bel épisode final. Je vous le conseille fortement, c’est vraiment un bon divertissement alternant humour, douceur et drama.

Kaguya-sama wa Kokurasetai?: Tensai-tachi no Renai Zunousen

Synopsis de la série (Source : Wakanim) :
L’académie Shûchiin compte parmi ses rangs les élèves les plus brillants, sur lesquels tous les espoirs reposent. Un jour, au BDE, la vice-présidente Kaguya Shinomiya et le président Miyuki Shirogane se rencontrent et tout laisse à penser qu’ils se plaisent. Mais six mois s’écoulent sans que rien ne se passe ! Ils sont tous deux aveuglés par leur fierté, et ne cherchent qu’à pousser l’autre à se déclarer. Tout le plaisir de l’amour s’éprouve avant qu’il soit avoué ! Une comédie romantique et psychologique qui va faire sensation ! C’est la guerre !

Je présentais déjà la saison 1 de cet animé lors de mon top 19 des animés de l’année 2019 que j’avais écrit en début d’année. J’avais très bien aimé cette première saison malgré un-deux trucs qui m’avait chiffonné mais j’avais hâte de voir cette suite. J’ai tout simplement adoré, c’est bien mieux que la première saison qui était déjà très bonne. Chaque visionnage d’épisode était beaucoup trop rapide, je ne voyais pas le temps passer ! L’animé commence sur la fin du bureau des élèves actuel car l’année va se finir sur ce point-là. Notre quator préféré va se séparer mais, sans pour autant en dire plus, on dirait que leur relation va peut-être continuer comme ça. Les relations sont vraiment intéressantes et toujours aussi sympa à suivre. Globalement, elles évoluent toutes et on perçoit de nouveaux caractères chez certains personnages. C’est toujours la même structure d’épisode avec deux-trois péripéties qui se déroulent dans la salle du BDE, au lycée ou à l’extérieur. Les personnages sont toujours aussi attachants et il y en a même des nouveaux avec notamment Miko Iino qui apporte de la nouveauté dans ce petit groupe. Les seiyuus sont toujours aussi à fond dans leurs personnages et c’est vraiment excellent. Au niveau de la bande-son originale, on retrouve les mêmes sons que la première saison avec des nouveaux qui apportent de la diversité et de la nouveauté. Les mises en scènes des différentes situations sont plus recherchées et variées ce qui amène à beaucoup d’inattendu. Il y a également un gros effort de mis sur l’adaptation. Le gros du changement est pour moi sur l’animation qui est bien meilleure sur cette deuxième saison. Que ce soit dans l’animation en général, les mouvements des personnages et le character-acting, tout ça est vraiment bien travaillé et on a des épisodes qui sont visuellement beaux à regarder. Bref, ce fut un vrai plaisir de regarder cet anime pendant 12 semaines. Cette ambiance humoristique, mignonne et étudiante était vraiment ce que j’avais besoin durant cette période de crise sanitaire (qui d’ailleurs n’aura eu aucun impact sur cet anime). J’espère que les éditeurs français feront le manga chez nous et qu’il y aura une troisième saison animée. J’ai vraiment hâte de retrouver ce groupe qui me manque déjà !


CONCLUSION

Le printemps 2020 est une faible saison pour moi où je n’aurais regardé que deux animes mais qui m’auront beaucoup plu. Je vous conseille fortement de regarder Kakushigoto et Kaguya-Sama (en commençant bien évidemment par la saison 1 pour ce dernier). Ses deux animés sont disponibles sur le site Wakanim.

Par rapport à la saison d’été 2020, il y a le retour d’Appare-Ranman! et le début de la saison 2 de Sword Art Online: Alicization – War of Underworld que je vais suivre. Pour continuer avec les suites, il y a la saison 2 de Re:Zero kara Hajimeru Isekai Seikatsu que je regarderais certainement comme j’avais bien aimé la première saison. Du côté des nouveautés, il y a seulement Deca-Dence et The God of High School qui m’intéressent pour l’instant.

Sur ce, on se dit à samedi pour un nouvel article ! A plus !