Lectures mangas de septembre (#7)

Je le dis à chaque fois mais qui dit fin de mois dit le bilan de mes lectures mensuelles ! Un mois bien diversifié où j’ai lu pas mal de mangas différents. Également un mois marqué par la sortie d’un nouveau et bon manga ! J’en parle plus bas bien évidemment.


Demon Slayer (Koyoharu Gotouge) – Tome 10 – Panini Manga

Synopsis (Source) :
Le démon qui semait la terreur dans le quartier des plaisirs de Yoshiwara n’est autre que Daki ! Après avoir fusionné avec son obi, qui renfermait déjà une partie de son pouvoir, la sixième lune supérieure est plus puissante que jamais. Quand elle attaque Tanjiro, ce dernier tente de faire face en utilisant la danse du dieu du feu. Cependant, les efforts de notre héros sont tels qu’il est sur le point de défaillir. Pour le protéger, Nezuko et Uzui prennent alors la relève mais le combat tourne rapidement au cauchemar…

Le combat commencé au précédent tome reprend de plus belle ! La lune supérieure Daki affronte Tanjiro ce qui aboutit en un combat tendu où le jeune pourfendeur surpasse ses limites afin de vaincre ce démon. Mais ce n’est pas aussi facile que prévu et le combat s’aggrave en touchant des innocents. Heureusement, le pilier du son Uzui ainsi que Inosuke et Zenitsu arrivent pour aider Tanjiro. Cependant, l’introducrion d’un nouveau démon et le retour des instincts primaires de Nezuko pourrait aggraver les conséquences de ce difficile combat. Alors que le tome 9 était en majorité axé sur de l’investigation, ce dixième volume est composé entièrement de combats du début jusqu’à la fin. Le tout est très dynamique et bien facile à lire. La chorégraphie du combat est bonne et on sent l’amélioration graphique du mangaka. On en apprend également un peu plus sur le pilier du son et sur les pouvoirs démoniaques de Nezuko. Mais l’introduction d’un nouveau démon, lié à Daki, fait prolonger le combat dans le prochain tome. Pour résumer, il s’agit d’un bon tome porté sur l’action avec quelques rebondissements. Le prochain tome apportera peut-être une conclusion à ce combat ou à l’arc !

Fire Force (Atsushi Ohkubo) – Tome 15 – Kana

Synopsis (Source : quatrième de couverture du tome) :
Contre toute attente, Benimaru et le Joker vont s’allier pour lancer un assaut contre l’église du Saint-Soleil !
Les contradictions entre le texte sacré de l’église du Saint-Soleil et la réalité concernant Amaterasu sèment le doute chez Shinra et ses camarades qui soupçonnent un lien entre l’église et le Grand Prédicateur. Leur position ne leur permet pas d’enquêter sur l’église, mais Benimaru et le Joker vont se charger de pénétrer dans le Saint-Siège !!
Qui sont les redoutables sbires de l’église qui vont les y attendre et quelle est la vérité qui va ébranler les fondements de l’empire ?!

Un tome intéressant qui est moins axé sur la huitième brigade mais plus sur le duo Benimaru et le Joker qui vont s’infiltrer dans l’église du Saint-Soleil pour espérer avoir des informations sur ce que cache cette institution religieuse, notamment sur son côté sombre. C’est également l’occasion d’en savoir plus sur cet étrange personnage qu’est le Joker, on apprend enfin ses origines et son rôle dans le combat contre les torches humaines. Entre révélations et combats, c’est un tome où on ne s’ennuie pas et où on en apprend davantage sur l’origine de ce monde dévasté. Le combat principal du tome est bien mais j’ai eu l’impression qu’il manquait un peu de dynamisme car je n’ai pas forcément ressenti beaucoup de tension. Heureusement que le mangaka nous livre de belles double-pages pour se rattraper. La fin du tome laisse entrevoir un nouvel arc sur les mystérieuses industries Hajima, ainsi que sur l’apparition d’un nouveau pilier on dirait. Ce petit arc reste assez sympathique, ça fait du bien de voir l’action centré sur d’autres personnages que Shinra et sa brigade !

The Quintessential Quintuplets (Negi Haruba) – Tome 4 – Pika

Synopsis (Source) :
Fûtarô Uesugi, menacé de renvoi suite aux mauvais résultats des quintuplées aux examens de mi-semestre, se voit sauver la mise par Nino qui réussit à embobiner son père avec une interprétation très “spéciale” des notes qu’elles ont obtenues. Touché, le jeune professeur est plus que jamais déterminé à aider les jumelles à s’améliorer. Mais ce sera après la classe nature de trois jours qui vient de commencer et promet d’être animée !

Ce quatrième tome est composé entièrement de l’arc de la classe nature. Fûtaro et les sœurs Nakano sont excités d’y être, surtout le jeune professeur qui a bien l’intention d’en profiter et d’améliorer ses relations avec les cinq filles. C’est donc l’occasion de dissiper les malentendus ou de régler les problèmes car Fûtaro a son moment avec chacune des sœurs, sauf Yotsuba avec qui il s’entend bien de base. C’est un tome moins porté sur les études mais plus sur le développement de personnages. Les relations commencent à évoluer et à changer pour certains. Ce qui est aussi le cas pour les relations amoureuses qui apparaissent de plus en plus. Le dessin est toujours aussi propre et ça se lit bien. Le dernier chapitre correspond à la dernière scène de la première saison de l’animé. Donc dès le prochain tome, ça commencera à être de l’inédit pour moi et j’espère que ça va m’impressionner au vu des critiques que j’ai lu !

Spy x Family (Tatsuya Endo) – Tome 1 – Kurokawa

Synopsis (Source) :
Twilight, le plus grand espion du monde, doit pour sa nouvelle mission créer une famille de toutes pièces afin de pouvoir s’introduire dans la plus prestigieuse école de l’aristocratie. Totalement dépourvu d’expérience familiale, il va adopter une petite fille en ignorant qu’elle est télépathe, et s’associer à une jeune femme timide, sans se douter qu’elle est une redoutable tueuse à gages. Ce trio atypique va devoir composer pour passer inaperçu, tout en découvrant les vraies valeurs d’une famille unie et aimante.

C’est la sortie du mois de septembre, il s’agit d’un manga qui cartonne au Japon alors qu’il n’a pas d’animé et de communication particulièrement importante, je parle bien évidemment de Spy x Family de Tatsuya Endo ! Un manga que je n’ai pas eu du mal à acheter au vu des nombreuses critiques positives que je voyais sur Twitter. Une nouvelle série au récit mélangeant géopolitique, vie de famille et humour ! Twilight, un espion renommé, doit fonder une famille en quelques jours pour se rapprocher d’un opposant politique par l’intermédiaire d’une prestigieuse école. Commence ainsi une vie de famille entre un père espion, une mère assassin et une fille qui peut lire dans les pensées. Dès le premier tome, et même le premier chapitre, c’est très prenant ! Le dessin est bon, beau et dynamique. Le découpage est bon car c’est facile à lire et il impose de la tension. Le scénario est assez original (faisant référence à la Guerre Froide) et les personnages sont très attachants, j’aime déjà beaucoup le trio de protagonistes ! C’est peu commun les mangas qui ont cette qualité et qui donnent cet effet dès le premier tome, on sent que le mangaka est expérimenté ! L’édition également est vraiment sympa avec une couverture à l’effet métallisé et des pages couleurs au début du tome ! Un très bon premier tome présentant si bien l’univers et les personnages qu’on a envie de lire directement la suite ! J’ai hâte que le deuxième tome sorte !

Bloom Into You (Nio Nakatani) – Tome 6 – Kana

Synopsis (Source : quatrième de couverture du tome) :
La pièce de théâtre du conseil des élèves commence enfin. Tôko va pouvoir accomplir son but ultime, ce pour quoi elle a travaillé dur et est devenue celle qu’elle est, aujourd’hui. Mais la nouvelle fin, qu’ont préparée Yû et Koyomi, va entraîner un changement dans le cœur de Tôko. Yû, de son côté, décide qu’il est temps de parler à son amie…
« Tu avais dit que je serais toujours spéciale, à tes yeux ! »

Ce sixième tome est le meilleur de la série pour l’instant ! Il s’agit du tome où se joue enfin la fameuse pièce de théâtre du conseil des élèves et elle est excellente ! On a toujours cet intéressant thème traité sur les différents rôles que peut avoir une personne en fonction des autres qui est beau et inspirant ! J’ai vraiment ressenti quelque chose durant ma lecture que j’ai eu du mal à m’en décrocher ! De plus, les relations entre les personnages qui se sont développées tout du long se confirment et s’améliorent. Le dessin et le découpage sont vraiment bons, le mangaka s’est surpassé sur ce tome et on ressent bien les émotions qu’il tente de transmettre. On voit aussi une sorte de conclusion pour le développement de Tôko qui a enfin l’air de s’épanouir grâce à cette pièce. On sent qu’elle ne sera plus bloquée par le passé et qu’elle pourra continuer de l’avant ! Un peu éblouit par la pièce de théâtre, la fin du tome redémarre l’intrigue amoureuse entre les deux filles et laisse un goût amer et de doutes à la fin du tome où cette fois-ci c’est le développement de Yû qui marque. Plus que deux tomes, l’histoire se finit bientôt !

Dream Team (Takeshi Hinata) – Tomes 8 et 9 – Glénat

Synopsis du tome 8 (Source) :
L’équipe du lycée Kuzuryu se prépare activement aux éliminatoires départementales, première étape avant la fameuse coupe interlycées. Mais la défaite contre le lycée Kita-Sumiyoshi semble avoir ébranlé le jeu de Sora et la confiance qu’il plaçait en son tir infaillible. Alors que Nao rêve d’un joueur supplémentaire pour compléter les effectifs, l’équipe fait la connaissance de Kaname, un ancien basketteur aussi grand que désabusé…

C’est l’heure du bilan après le match contre Kitasumiyoshi. L’équipe doit encore s’améliorer car Sora doit s’entraîner en tant que meneur et Nanao évoque la possibilité d’un nouveau joueur pour l’équipe. Le tome 8 est donc axé sur le personnage de Mokichi, un seconde avec une très grande taille et qui a l’air d’avoir un passé assez important dans le basketball. Sora et son équipe découvrent qu’il n’a pas perdu sa passion du basketball mais que le problème se situe autre part. Puis, le tome 9 correspond à l’introduction des éliminatoires inter-lycées ainsi que le début du match du premier tour contre Shinjo Towa. Cette équipe ressemble à Kuzuryu car elle est très récente mais on remarque vite les différences entre les deux. Sur ses deux tomes, on a dans l’ensemble surtout du développement de personnages ainsi que l’évolution de l’équipe de Kuzuryu qui atteint son stade final avant le tournoi inter-lycée. Le début du match promet une belle performance de la part de Kuzuryu ainsi que du côté de Shinjo Towa où le mangaka a l’air décidé à développer les joueurs de cette équipe !

Aria (Kozue Amano) – Edition The Masterpiece – Tome 3 – Ki-oon

Synopsis (Source) :
C’est bientôt le printemps à Néo-Venise, et quoi de mieux que de participer au carnaval pour célébrer son retour ? C’est une première pour Akari, qui va de surprises en émerveillements ! Pourtant, le meilleur reste à venir : voilà qu’apparaît la star des festivités, le mystérieux Casanova, entouré de sa troupe de musiciens.
Alors que la jeune fille cherche Aika dans les ruelles de la ville en fête, elle tombe nez à nez avec l’individu masqué… qui lui révèle contre toute attente sa véritable identité ! Décidément, la nouvelle saison s’annonce riche en aventure et en émotions…

Par rapport à mon avis sur les deux premiers tomes lors de mes lectures mensuelles d’août, je n’ai pas forcément grand chose à rajouter puisque l’ambiance et le dessin restent avec la même qualité. Je suis assez surpris du synopsis de Ki-oon pour ce tome qui correspond plus à celui de la fin du deuxième tome que le troisième. Néanmoins, il est intéressant de noter dans ce troisième tome que ça fait un an qu’Akari est présente à Néo-Venise ce qui fait qu’elle a déjà vécu les événements de l’année à ne pas louper et qui reviennent. Ce tome est surtout intéressant car il introduit quatre nouveaux personnages récurrents dont deux ondines, une sylphe et la doyenne des ondines ! Même après une année passée sur Mars, Akari continue encore de découvrir Néo-Venise, son futur métier ainsi que ses habitants. Toujours un plaisir de lire ce manga dans cette superbe édition !

Kakushigoto : comment bien garder un secret

Bonjour à tous, aujourd’hui je vous retrouve pour un nouvel article qui va porter sur l’animé Kakushigoto. Pour ceux qui l’avait lu, j’avais déjà donné mon avis dans mon Bilan de mes animés de la saison de printemps 2020. Cependant, je voulais écrire un avis un peu plus détaillé sur cet animé, comme celui que j’avais donné dans le bilan était un peu court et que je trouve que j’ai plus d’éléments à évoquer. Cela va faire 3 mois que l’animé est fini, j’ai donc pris du recul et c’est donc parti pour un nouvel avis sur l’animé Kakushigoto, cette fois-ci en plus détaillé !


Kakushigoto est un animé du studio Ajia-Do de 12 épisodes dirigé par Yuuta Murano (directeur également du isekai de l’été 2018 Isekai Maou to Shoukan Shoujo no Dorei Majutsu). L’animé a été diffusé en 2020 lors de la saison de printemps. Il adapte le manga du même nom de Kouji Kumeta, composé de 12 tomes publiés entre 2016 et 2020. La série a été pré-publié le Monthly Shonen Magazine entre décembre 2015 et juillet 2020. Le manga est notamment publié en France chez Véga Editions. Kouji Kumeta est un mangaka également connu pour son manga Sayonara Zetsubou Sensei.

Synopsis (Source : Wakanim) :
Voici Gotô Kakushi, auteur de mangas quelque peu érotiques et sa fille unique, Hime, en classe de CM1. Pour Kakushi, rien au monde ne passe avant sa fille adorée. Seulement, il y a quelque chose que le papa poule ne veut pas que sa fille découvre : son métier de mangaka ! Car si sa fille apprenait son « secret », elle le détesterait ! « C’est l’histoire d’une famille attachante pleine de rires et d’amour qui commence… »

Une vie de famille autour de la comédie, du drame et du secret

On y suit le quotidien de la famille Gotou avec le père et veuf Kakushi et sa fille Hime âgée de 10 ans. Une vie parfaitement normale avec un père salarié d’une entreprise et une fille écolière. Cependant, lorsque les deux se quittent, Kakushi enlève son costume et met une tenue plus décontractée car son vrai métier est celui de mangaka. De plus, il veut à tout prix le cacher à sa fille puisque ses histoires ont pour thème les blagues salaces ! Tout ce qu’il veut en tant que père, c’est que sa fille vive heureuse et protégée des autres et ce même si son vrai métier doit rester secret.

On a donc ce secret qui va être le principal ressort comique de la série. L’animé se présente comme étant une comédie et tout va jouer sur le fait que Kakushi veut cacher son métier à sa fille. Ce qui amène par moments à des quiproquos et des situations embarrassantes. Par exemple, comme lorsque l’éditeur de Kakushi arrive dans la maison du mangaka au lieu de ses bureaux ou que des fans le reconnaissent dans la rue. Kakushi est prêt à tout, quitte à dépenser une fortune, pour cacher aux yeux de sa chère fille qu’il est mangaka.

La comédie est présente également sur d’autres thèmes comme le métier du mangaka et sa relation avec ses assistants, son éditeur et la maison d’édition. En effet, on découvre par la même occasion le métier de mangaka avec ses avantages mais aussi ses défauts. Il y a aussi ses relations avec ses assistants et son éditeur, qui peuvent parfois être compliquées. Mis sous formes de blagues, on découvre le quotidien d’un mangaka et on en apprend ! Comme par exemple comment se passe les réunions avec l’éditeur, la motivation parfois nulle du mangaka ou encore la place du numérique dans l’édition. On sent sur certaines blagues une critique de ce métier qui est intéressante car on ne nous montre pas uniquement les points positifs de cette industrie mais aussi certains inconvénients. Bien évidemment, c’est sous forme comique et il n’y a pas de vraie critique sérieuse.

Le thème traité avec un peu de sérieux et qui amène à une autre vision de l’animé, c’est celui de la famille. En effet, l’aspect familial est présent et aussi sujet à l’humour. Cependant, ce n’est pas aussi comique qu’avec le thème du manga car la relation père-fille entre Kakushi et Hime est plus prise au sérieux. Les deux sont très proches ce qui amène une certaine douceur après un bon gros moment rempli d’humour. Même avec un secret, ça reste une famille qui aborde des sujets touchants comme la présence d’une mère (comme Kakushi est veuf), l’obtention d’un animal de compagnie ou encore des questionnements sur l’avenir d’Hime.

En parlant d’avenir, j’arrive au point qui rend cet animé bien particulier. En effet, ce n’est pas qu’une simple comédie autour du métier de mangaka et de la famille mais il y a également un aspect dramatique. A chaque fin d’épisode, on va être projeté 8 ans dans le futur. Hime a 18 ans et découvre petit à petit le secret de son père. Dans ce futur, on dirait qu’il est arrivé quelque chose à Kakushi mais on ne le sait pas avant le dernier épisode. C’est aussi ça la force de cet animé ! Pendant la grande majorité d’un épisode, on rit par les moments d’humour et on est touché par ceux familiaux pour finir sur de l’incompréhension et des doutes dans ce futur où Hime découvre tout. On a donc envie de savoir ce qu’il s’est passé. La structure de l’animé joue aussi sur le secret puisque tous les épisodes ont cette formule, sauf le dernier qui donne la réponse à nos questions.

Des personnages délirants et attachants

Outre Kakushi et Hime Gotou, l’animé regorge de plusieurs personnages tous aussi délirants qu’uniques. On a les assistants attachants et dévoués de Kakushi qui l’aident à la fois dans son travail et pour protéger le secret, l’éditeur idiot et incompétent qui ne manque pas de faire des gaffes, les rigolotes amies d’Hime qui jouent aux espionnes, la délirante professeure et fan de Kakushi et bien d’autres ! Les personnages récurrents servent surtout de running gags et permettent l’approfondissement de Kakushi et Hime. On s’en souvient surtout de par le charactère que leur design. Le mangaka Kouji Kumeta a un style simple mais efficace je trouve dans le cadre d’un œuvre humoristique, repris fidèlement par Shuuhei Yamamoto pour l’animé.

Comme d’habitude, je vais me concentrer sur la présentation des protagonistes.

Kakushi Gotou (Seiyuu : Hiroshi Kamiya) est un mangaka et un père. Veuf, il élève seul sa fille et dessine à côté pour un magazine de pré-publication. Il veut le bonheur de sa fille et peut parfois se montrer pessimiste au sujet d’Hime, quitte à sur-exagérer certaines situations et à en devenir fou. Il aime cependant beaucoup sa fille et veut surtout garder secret son métier pour la protéger.

Kakushi Gotou | Kakushigoto Wiki | Fandom

Hime Gotou (Seiyuu : Rie Takahashi) est la fille de Kakushi. Agée de 10 ans durant la majorité de l’animé, c’est une petit fille douce, curieuse et naïve. Elle admire son père et l’aime beaucoup. Pour elle, son père est juste un salarié d’une banale entreprise. Elle est parfois inquiète sur la situation de Kakushi puisqu’il doit enchaîner son travail ainsi que de s’occuper d’elle. Elle essaie donc parfois de l’aider.

kakushigoto icons | Tumblr

Une bonne production pour un animé de comédie

Parfois, avec les animés de comédie, l’important est porté sur l’humour donc la production n’est pas forcément incroyable. Ici, c’est le contraire. Certes, Kakushigoto n’est pas non plus un excellent animé mais pour ce qui est de la production, c’est assez bon pour une série de ce genre. Le trait est fin, les décors sont biens et le rythme est bien orchestré. On n’a pas le temps de s’ennuyer et on ne voit pas le temps passer si on accroche à la série. Au niveau de l’animation, c’est très bien et parfois bon lors de scènes importantes de l’animé où le staff se lâche bien et c’est surprenant ! Il y a également de bonnes idées au niveau de la mise en scène par moments.

Au niveau du son, j’ai surtout retenu le travail des seiyuus et la bande-son originale. Tout d’abord, les seiyuus font un bon travail. J’aime bien voir la performance des seiyuus lors d’un animé de comédie car je trouve que le ton qu’ils prennent amène un vrai plus dans l’humour qu’essaie de dégager l’œuvre. Ici, c’est assez bien réussi, surtout pour Kakushi Gotou où Hiroshi Kamiya (aussi le seiyuu de personnages comme Koyomi Araragi (Monogatari), Izaya Orihara (Durarara!!), Shinji Matou (Fate), Seijuurou Akashi (Kuroko no Basket) ou encore Levi (Shingeki no Kyojin)). arrive très bien à retranscrire les émotions du personnage, allant de la sur-exagération à une voix paisible. Ensuite, pour ce qui concerne la bande-son originale, celle-ci est assez bonne. Les sons vont bien avec les différentes scènes et certains sont même très bons. Elle est réalisée par Yukari Hashimoto (compositrice qui a travaillé sur 3-gatsu no Lion, Gekkan Shoujo Nozaki-kun, Golden Time, Toradora! ou encore plus récemment sur Dumbbell Nan Kilo Moteru?).


CONCLUSION

Kakushigoto est une touchante série mêlant avec brio les genres de la comédie et du dramatique à travers de thèmes comme la famille et le métier de mangaka. C’est une bonne surprise de l’année 2020 qui est super à visionner si on accroche ! Si cela vous intéresse, la série est disponible sur Wakanim.

Je recommande tout spécialement cet animé à :

– Ceux qui veulent découvrir une comédie avec une pointe de dramatique. En tant que comédie, cet animé vaut vraiment le coup d’être regardé car il n’y a pas que de l’humour et puis c’est tout ou alors de l’humour qui ne se révèle qu’en second-plan. Là, l’humour est en premier plan mais à chaque fin d’épisode on a cette touche dramatique qui rajoute vraiment un plus à la série. Ca fait un vrai choc à chaque fois, sans pour autant être mauvais car le rythme est bien géré. Je mets en avant le drama mais bien évidemment en tant que comédie, l’animé est bon sur ce point-là !

– Ceux qui veulent voir un touchante histoire entre un père et sa fille. La relation entre le père Kakushi et sa fille Hime est très touchante ce qui amène un côté familial qui est bien approfondit. Ce qui est étonnant puisqu’on pourrait penser que l’histoire va surtout jouer sur le métier de mangaka mais pas du tout. Il y a un fort aspect social que ce soit dans la famille Gotou mais également avec les collègues de Kakushi ou les amies d’Hime. Bref, la relation familiale est très réussie.

– Ceux qui veulent en savoir plus sur le métier de mangaka. Je suis bien conscient que ce n’est pas l’animé à regarder si on veut en savoir plus sur le monde du manga. Cependant, la série en montre plusieurs aspects en évoquant le mangaka, les assistants, les éditeurs ou encore le magazine. Cela va des avantages mais surtout (et en majorité pour le côté comique) de la critique de cette industrie. C’est avec cette critique qu’on apprend des informations qu’on ne suspecte pas forcément comme la motivation irrégulière de l’auteur ou les choix étranges de l’éditeur.

Pour finir, je vous laisse sur le bel opening de l’animé se nommant « Chiisana Hibi » et interprété par le groupe flumpool.

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !

LiSA – L’AniSong #4

Bonjour à tous pour ce quatrième numéro de l’AniSong, l’article où je présente un groupe ou un artiste qui font des chansons à destination de la japanimation ! Je re-précise que je ne suis pas un expert dans le domaine musical donc si vous avez des éléments à me faire remarquer, merci de me le dire !
Dans cette rubrique, on a vu pour l’instant les groupes GRANRODEO et OLDCODEX ainsi que l’artiste Eir Aoi. Mais je n’ai pas encore abordé une figure populaire de l’anisong, plus que les trois que j’avais déjà présenté. Aujourd’hui, je vais vous présenter une chanteuse que vous connaissez sûrement pour sa voix et ses sons, j’ai nommé LiSA !


Présentation de LiSA

LiSA, de son vrai nom Risa Oribe, est née le 24 juin 1987 à Seki dans la préfecture de Gifu au Japon. C’est une chanteuse, auteure et compositrice de musique pop japonaise. Elle est dans le domaine musical depuis son enfance. En effet, elle avait eu des leçons de piano, de dans ou encore de chant. Puis, elle avait démarré sa carrière de chanteuse lors de ses années lycées en 2005 avec son groupe qui s’appelait Chucky. En 2008, le groupe s’était séparé mais LiSA voulait continuer de chanter et était donc allé à Tokyo. Là-bas, elle avait formé le groupe Love is Same All (qui lui donnera son pseudonyme LiSA, faisant également référence à son prénom). Elle fit ses débuts dans l’anisong en 2010 dans l’animé Angel Beats! qui lui ouvra des portes. En 2011, elle faisait ainsi ses débuts en solo. Depuis, ses chansons sont régulièrement très bien placé dans les classements Oricon. Depuis 2017, elle est chez le label Sacra Music. Auparavant, elle était en 2010 au Key Sounds Label puis de 2011 à 2017 chez Aniplex. Ses principales influences musicales viennent d’Avril Lavigne, Oasis, Green Day, Paramire, Ke$ha, ou encore Rihanna. En début d’année 2020, elle a annoncé son mariage avec Tatsuhisa Suzuki (seiyuu et chanteur d’OLCODEX).

LiSA (1987) : Gurenge

Le style musical de la chanteuse

LiSA est une chanteuse avec un style musical qui évolue beaucoup je trouve. En effet, à ses débuts, elle a une bonne voix assez puissante, mélodieuse et bien rythmée. En plus, elle a une voix bien singulière ce qui fait qu’on l’a reconnaît bien quand elle chante. Même si ses débuts ont été convaincants, on remarque qu’à partir de 2013-2014, son style évolue et cela se voit avec une voix plus forte, marquée et encore plus rythmée. Elle avait déjà une puissante voix mais elle ajoute cette force qui rend le tout dynamique et qui marque une transition entre son premier style et celui actuel. Contrairement à d’autres chanteurs qui ont un style qui reste assez constant, j’ai l’impression qu’avec LiSA ce n’est pas le cas. Si on compare par exemple sa période de début de carrière (avec par exemple l’opening 1 de Fate/Zero, « oath sign »), de milieu (avec par exemple l’opening 1 de Mahouka Koukou no Rettousei, « Rising Hope ») et actuellement (avec par exemple l’opening de Kimetsu no Yaiba, « Gurenge »), je trouve que les styles de ses 3 anisongs sont bien différents (les sons sont plus bas dans l’article pour comparer et cf la playlist que je mets à la fin). LiSA ne reste pas dans un style constant mais évolue. Puis, s’il faut voir des différences entre les openings et les endings, elle garde son style et s’adapte. Les openings vont être surtout dynamiques et puissants tandis que les endings seront généralement plus portés sur les émotions comme la joie ou le doute par exemple.

Sa présence dans l’industrie de l’anisong

LiSA fait ses débuts dans l’anisong avec l’animé Angel Beats! sorti en 2010 durant la saison de printemps. Elle y fait la voix d’une des chanteuses du groupe Girls Dead Monster, un groupe de musique se trouvant dans l’animé. Elle en fait la voix juste pour les chansons. Durant cette première mise en avant, LiSA avec Girls Dead Monster a fait 4 sons dont une deuxième version de l’opening « My Soul, Your Beats! », 2 insert songs ainsi qu’un ending « Ichiban no Takaramono ~Yui final ver.~ ».

Après cet intéressant début sur Angels Beats!, LiSA se fit vraiment connaître sur l’animé Fate/Zero en interprétant le premier opening « oath sign ». Un vrai succès avec un single qui avait même fait une fois une cinquième position des ventes hebdomadaires selon Oricon (meilleure position de vente musicale durant une semaine) et qui s’était vu certifié Or (100 000 ventes) par la Recording Industry Association of Japan (RIAJ), pour les ventes physiques et numériques. Cet anisong lui permettra d’accéder à la production Sword Art Online, on en parlera un peu plus bas de cette licence !
Pour revenir sur l’Oricon, depuis 2008, cette entreprise fait des classements chaque semaine des meilleures ventes de produits japonais concernant le manga, la musique et autres. Les places que je présente pour les chansons de LiSA sont celles qu’elles ont fait le plus haut à une semaine donnée. Pour la cinquième position de « oath sign », ça veut dire que durant tout le temps où la chanson a été présente dans le top Oricon, son meilleure positionnement a été la cinquième place lors du bilan d’une semaine donnée.

Continuons de nous intéresser aux chiffres avec les premiers openings de Genei wo Kakeru Taiyou et Mahouka Koukou no Rettousei (des animés de l’été 2013 et du printemps 2014). C’est les deux productions où je trouve qu’il y a vraiment une transition dans son style musical. Pour le premier, il s’agit du son « träumerei » qui avait fait quinzième comme meilleure place tandis que le second « Rising Hope » était allé jusqu’à la quatrième. « Rising Hope » avait d’ailleurs été certifié Platine (250 000 ventes) pour les ventes numériques par la RIAJ.

LiSA avait également fait l’opening pour la seconde saison de Nisekoi nommée Nisekoi: et diffusée en printemps 2015. La chanson se nomme « Rally Go Round » et avait eu comme meilleure classement la douzième position.

Pour la saison d’été 2016 est sorti l’animé Qualidea Code où LiSA avait interprété les deux openings de la série. Le premier « Brave Freak Out » avait réussi à atteindre la neuvième place. Le second opening nommé « AxxxiS » était sorti en même temps que le premier et dans le même album.

En 2017, LiSA est apparue sur le deuxième ending de la seconde saison de Boku no Hero Academia (saison de printemps) et sur le deuxième opening de l’animé d’été Fate/Apocrypha. Pour l’ending, le titre se nomme « Datte Atashi no Hero. » et a eu comme meilleure position la septième. Pour l’opening, il se nomme « ASH » et était allé jusqu’à la cinquième place. Un opening qui a eu son succès en étant certifié Or selon la RIAJ, grâce aux ventes numériques.

On peut noter aussi que LiSA a déjà eu plusieurs collaborations avec d’autres artistes pour d’autres anisongs. Elle a collaboré avec Jin pour l’animé Mekakucity Actors et avec SawanoHiroyuki[nZk] pour Mobile Suit Gundam NT.

Avant de nous attaquer aux deux gros succès de LiSA qui lui ont donné des élans de popularité, revenons sur cette grosse partie. J’ai trouvé les ventes qu’elle avait fait et je vous les ai partagé pour apporter un plus à cette rubrique. On peut voir que ses meilleures places hebdomadaires se font très souvent dans le top 10. Elle est également présente sur d’importantes productions et licences, à travers cette présentation on a vu du Fate et Boku no Hero Academia mais mêmes des animés comme Angel Beats!, Nisekoi: et Mahouka Koukou no Rettousei ont été assez populaires à un moment. LiSA n’a pas fait de pauses longues durant sa carrière, elle est toujours autant appréciée et en forme, et son style continue d’évoluer. Maintenant, on va parler des deux productions qui lui ont donné de bons boosts de popularité, je parle bien évidemment de Sword Art Online et de Kimetsu no Yaiba.

Sword Art Online : une des voix des anisongs de la licence

Tout d’abord, on a Sword Art Online. J’avais présenté dans le numéro d’Eir Aoi que LiSA faisait partie des voix dans les anisongs de cette licence. J’ai même envie de dire que c’est LA voix de Sword Art Online car tout les fans d’animés ont dû au moins écouter ne serait-ce qu’une seule fois le titre « Crossing Field ». Grâce à ses performances sur Angels Beats! et notamment sur Fate/Zero, elle avait eu l’opportunité d’être présente sur cette licence et ça lui avait permis de se faire connaître. « Crossing Field » avait fait cinquième comme meilleure position mais c’était au niveau des ventes où c’était le plus impressionnant car en physiques, c’était comme « oath sign », certifié Or. Alors qu’en ventes numériques, la chanson s’est vue certifier Platine !

LiSA, c’est elle qui a fait le plus d’anisongs pour Sword Art Online. Elle a même fait des chansons pour d’autres produits dérivés comme des jeux-vidéos. Pour revenir à la japanimation, elle a interprété deux endings dans Swort Art Online II, qui se nomment respectivement « No More Time Machine » et « Shirushi ». Le second titre était arrivé à se hisser jusqu’à la troisième place et s’était fait certifier Or grâce aux ventes numériques.

En 2017 sortait le film Sword Art Online se nommant Ordinal Scale. Un film où LiSA, grande habituée de la licence maintenant, chantait le thème « Catch the Moment ». Cet anisong s’était placé jusqu’en quatrième position, s’était fait certifier Platine avec les ventes numériques et avait gagné le Newtype Anime Awards de 2017 dans la catégorie Best Theme Song (Meilleure chanson).

L’actuel dernier et long arc animé de la licence, nommé Alicization avec sa deuxième partie War of Underworld, a ramené tous les artistes qui ont fait des anisongs pour Sword Art Online dans cette production. LiSA a fait le tout premier opening nommé « ADAMAS » qui a fait une deuxième place comme meilleure positionnement et a été certifié Platine. La dernière apparition de LiSA dans la licence a été lors de la première saison de War of Underworld avec le titre « unlasting » qui était allé jusqu’à la quatrième position.

Sword Art Online est donc une licence très importante dans la carrière de LiSA où elle a fait 6 anisongs en tout qui ont été bien populaires, surtout pour « Crossing Field » qui est presque iconique à Sword Art Online aujourd’hui. « Crossing Field » a permis de la lancer encore plus dans cette industrie où elle s’est impliquée dans plus de productions dont pas mal qui sont connues.
Mais ce que personne ne pensait, c’est qu’en 2019 une nouvelle production allait redonner un nouveau élan à sa carrière.

Kimetsu no Yaiba : le nouveau succès de LiSA

En printemps 2019 sortait l’adaptation animée du manga Kimetsu no Yaiba. Je pense que depuis un an, vous avez du bien en entendre parler donc on ne va pas forcément revenir là-dessus et son succès, mais plus sur l’opening et l’ending ! L’ending je passe rapidement dessus puisqu’il s’agit d’une collaboration avec FictionJunction et le titre se nomme « from the edge ». L’opening qu’a interprété LiSA pour Kimetsu no Yaiba se nomme « Gurenge » et son meilleur classement a été la troisième place. Ce titre a été certifié Or pour les ventes physiques, Platine pour le streaming (100 000 000 écoutes) et Million pour les ventes numériques (1 000 000 ventes). De plus, l’opening a gagné le Newtype Anime Awards de 2019 dans la catégorie Best Theme Song ainsi que la trente-quatrième édition du Japan Gold Disc Award dans la catégorie Best 5 Songs by Download (les 5 meilleures chansons par téléchargements). Autant que le manga et l’animé, le titre « Gurenge » est un véritable succès depuis la moitié de 2019.

Mi-octobre prochain verra la sortie du film Kimetsu no Yaiba Movie: Mugen Ressha-hen où LiSA interprétera la chanson « Homura » en tant que thème du film. Comme pour Sword Art Online, LiSA semble être devenue la voix de Kimetsu no Yaiba. (Ne regardez pas la vidéo si vous n’avez pas vu l’animé, je l’a met car il y a le thème qui se joue à la moitié de la vidéo).

Les trois anisongs de LiSA que je préfère (sans ordre de préférence entre eux)

Tout d’abord, il y a la chanson « Gurenge » pour Kimetsu no Yaiba que je viens de présenter. Un opening qui arrive à mélanger plusieurs sentiments comme la mélancolie, le doute ou encore l’espoir. Il est dynamique, rythmée et explosif, surtout lors du refrain. LiSA y utilise tout son coffre vocal.

Puis, il y a l’ending « unslasting » pour Sword Art Online : War of Underworld. Un ending porté sur les émotions, il est beau et calme. Pourtant, LiSA arrive à utiliser cette force dans la voix qu’elle possède tout en gardant le côté émotion. Une belle manière de terminer un épisode.

Enfin, il y a « ADAMAS », le premier opening de Sword Art Online: Alicization. Un opening très puissant, très dynamique, très rythmée et qui enchaîne les paroles sans s’arrêter. On sent directement dans quelle ambiance on va être embarquer. Un coup de cœur dès la première écoute.

Vous l’avez remarqué avec ses trois anisongs mais j’aime particulièrement le style actuel de LiSA ! Ses premières anisongs sont bonnes aussi mais j’aime cette force qu’elle met dans ses dernières chansons.


CONCLUSION

LiSA est une chanteuse populaire notamment grâce à des animés qui l’ont fait connaître comme Fate/Zero, Sword Art Online ou encore Kimetsu no Yaiba. Toujours au top de sa forme et continuant d’évoluer son style musical, elle n’est clairement pas prête de s’arrêter pour l’instant ! J’apprécie surtout ses chansons récentes qui sont assez uniques grâce à son style musical récent très singulier et fort.

Pour ce numéro, j’ai trouvé des chiffres de ventes et de classements que j’ai ajouté. J’espère que ce n’était pas trop compliqué à comprendre et que vous avez pu vous rendre compte de la popularité que génère ses sons à chaque fois. Si je retrouve des chiffres pour les prochains artistes et groupes que je présenterais, je les ajouterais comme j’ai fait pour ce numéro (sauf si les retours sont négatifs).

Comme d’habitude, je vous laisse la playlist YouTube avec les anisongs que LiSA a fait jusqu’aujourd’hui.

Sur ce, on se dit à la semaine prochaine pour un nouvel article ! A plus !

Nichijou : un quotidien absurdement comique

On se retrouve aujourd’hui pour un article qui va parler de la série animée Nichijou ! Il conclut en quelque sorte les sorties des articles de l’été sur Kyoto Animation avec Hyouka et Amagi Brilliant Park. J’avais vu ses trois séries au début de l’été et je les avait apprécié. Elles m’ont permis d’affirmer le fait que Kyoto Animation est mon studio préféré. D’ailleurs, il y a de bonnes nouvelles concernant le studio puisqu’ils ont annoncé une deuxième saison pour l’animé Kobayashi-san Chi no Maid Dragon et la suite de la licence Free! pour 2021 ! Il faudra leur donner tout notre soutien lorsque leurs nouveaux projets sortiront !


Nichijou est un animé du studio Kyoto Animation de 26 épisodes dirigé par Tatsuya Ishihara (également directeur sur d’autres productions du studio comme Air, Chuunibyou demo Koi ga Shitai!, Clannad, Hibike! Euphonium, Kanon, Musaigen no Phantom World et Suzumiya Haruhi no Yuuutsu, ce qui fait un beau CV à son actif !). L’animé a été diffusé en 2011 lors de la saison de printemps. Il adapte le manga du même nom de Keiichi Arawi, composé de 10 tomes publiés entre 2006 et 2015.

Une quotidien absurdement comique

On y suit le quotidien totalement absurde et exagéré de plusieurs personnages vivant dans une ville. L’animé se concentre principalement sur deux groupes, l’un constitué des lycéennes et amies Yuuko Aioi, Mio Naganohara et Mai Minakami, l’autre des habitants d’une maison où se trouve Hakase Shinonome, le robot Nano et le chat qui parle Sakamoto.

On suit donc ce quotidien à travers plusieurs petites histoires au sein d’un même épisode. On a la principale nommée tout simplement « Nichijou » où on suit un des deux groupes dans leur quotidien. Puis il y a également d’autres petites histoires d’une à deux minutes à peine qui raconte juste une anecdote ou le quotidien d’autres personnages de l’œuvre. Cela donne donc un rythme assez particulier puisqu’on ne suit pas 3-4 histoires dans un seul et même épisode comme le fait d’autres animés de comédies, mais plusieurs sur des thèmes différents ce qui fait qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer.

Les genres principaux de cet animé sont la comédie et la tranche de vie quotidienne (que j’aime bien appeler sous son nom anglais : slice of life). Dans Nichijou, il est peu évident d’évoquer un des genres sans le lier à l’autre puisque cette alliance de la comédie et du quotidien est la base de chaque histoire et épisode de cette série. En effet, à chaque fois il y a une situation de base qui va arriver aux protagonistes de l’histoire, ça peut être une discussion entre deux cours, préparer le dîner ou encore rencontrer ses amis. C’est vraiment quelque chose de basique qu’on fait dans notre quotidien, surtout que le nom de la série Nichijou se traduit par « quotidien », « vie de tous les jours ». C’est ce quotidien qui va être exagéré par les personnages, à tel point que ça amène une dimension comique absurde. Les personnages hurlent, ont des émotions exagérées, font des mouvements allant au-delà des limites humaines ou encore se mettent dans des situations incongrues. A chaque fois, on voit donc des histoires inattendues, exagérées et absurdes à propos d’un quotidien, à première vue, banale mais finalement comique.

Si je devais donner un défaut à cette combinaison de genres, c’est que certaines blagues ne sont pas forcément compréhensibles. En effet, ça joue par moments sur la culture japonaise, qu’on peut comprendre si on est bien renseigné, mais aussi sur des jeux de mots, ce qui devient un peu plus difficile à comprendre surtout quand l’accent est mis sur la prononciation des mots. Bien que quelques blagues ne soient pas accessibles à tous, la majorité le sont bien évidemment.

Des personnages loufoques

Pour présenter ce quotidien comique, il faut des personnages pour en être les acteurs et amener ses situations exagérées. Il y en a beaucoup qui ont chacun leurs traits de charactères et designs bien à eux. On reconnaît ainsi facilement les personnages récurrents lors qu’ils sont de retour pour une nouvelle histoire.

Comme dit plus haut, on suit dans Nichijou deux groupes de protagonistes principalement. Avant de parler plus en profondeur des principaux personnages, j’ai envie d’évoquer le chara-design de l’animé. En effet, celui-ci est certainement le plus singulier parmi les séries de Kyoto Animation car il s’inspire du manga d’origine et ne reprend pas ce trait réaliste et doux qu’ont les chara-designs des autres productions du studio. Pour l’anime, le chara-designer Futoshi Nishiya s’est donc inspiré du support original et l’a remanié pour la série animée. J’avais déjà parlé de Futoshi Nishiya dans mon article sur la série Hyouka. Un directeur d’animation, chara-designer et animateur-clé qui avait travaillé sur plusieurs productions de Kyoto Animation mais qui nous avait quitté lors de l’incendie criminel en 2019.

Yuuko Aioi (Seiyuu : Mariko Honda) est une adolescente et membre de ce qu’on peut appeler le premier groupe de protagonistes, celui des lycéennes. On peut aussi lui accorder le rôle de protagoniste puisque c’est souvent à elle qu’on va penser si on parle de Nichijou. Elle est idiote, tête en l’air et peu motivée à l’école.

Yuuko Aioi

Mio Naganohara (Seiyuu : Mai Aizawa) est une adolescente et membre du premier groupe. Joyeuse, amicale et avec un fort tempérament, elle va beaucoup réagir aux bêtises de ses deux amis. Elle sait aussi se montrer très fleur bleue par moments.

Mio Naganohara

Mai Minakami (Seiyuu : Misuzu Togashi) est une adolescente et membre du premier groupe. Calme et plutôt intelligente, c’est la lycéenne la plus bizarre de par ses actions qui ne cesseront pas de surprendre Mio et Yuuko.

Mai Minakami

Nano Shinonome (Seiyuu : Shizuka Furuya) est une robot créée par le professeur Shinonome. Gentille et douce, elle fait partie du deuxième groupe des personnages principaux, celui de la famille Shinonome. Elle ressemble à une adolescente et essaie d’en adopter le comportement, bien qu’elle soit un robot. Elle se soucie beaucoup de la clé dans son dos.

Nano Shinonome

Hakase Shinonome (Seiyuu : Hiromi Konno) est une petite fille de 8 ans et membre du deuxième groupe. Capricieuse et immature, c’est pourtant une professeure très intelligente qui a créé le robot Nano. Cependant, son comportement de petite fille l’emporte et elle préfère s’amuser que de suivre les conseils de Nano.

Hakase Shinonome

Sakamoto (Seiyuu : Minoru Shiraishi) est un chat et membre du deuxième groupe. Il est recueilli par Nano et le professeur et il peut parler grâce à un foulard rouge, une invention d’Hakase. Il est assez condescendant envers la petite fille et le robot et essaie de leur montrer les bonnes manières, bien que ses habitudes de félin reprennent souvent le dessus.

Sakamoto

Une production folle

Comme à son habitude, le studio Kyoto Animation s’est donné sur cette série. Ici, l’attention a été portée sur l’animation des mouvements et des émotions des personnages qui sont en accord avec les genres de la comédie et du slice of life. En effet, que ce soit les mouvements et les émotions des personnages, tout est exagéré et cela renforce l’ambiance de la série, le studio a très bien compris quel était la force de la série. On a des mouvements puissants où les personnages étirent leurs membres, tirent des rayons lasers ou montrent des aptitudes athlétiques hors du commun. Leurs émotions, quant à elles, sont fortes avec des bouches grandes ouvertes, des larmes qui ne s’arrêtent pas ou encore des gouttes de sueurs par milliers.

Avec ce genre d’animé comiques, ce qui est important c’est surtout la prestation des seiyuus et de voir s’ils vont réussir à transmettre toute cette exagération à travers leur intonation. Pour le coup, les seiyuus font une belle performance et arrivent à nous faire rire à travers leurs prestations. Pour continuer sur le son, il y a également les bruitages qui sont très réussis et nous plongent bien dans l’ambiance folle de l’animé. Pour finir, on a la bande-son originale composée par Yuuji Nomi (a également fait la bande-son originale de Neko no Ongaeshi, Mimi wo Sumaseba ou encore Sukitte Ii na yo.). C’est elle la plus étonnante car même si certains sons présentent un grain de folie, il y en a beaucoup qui sont assez calmes et belles. On sent une inspiration très classiques au niveau de la musique qui amène un contraste surprenant mais intéressant face à cette comédie absurde du quotidien.


CONCLUSION

Nichijou est une série que j’ai bien apprécié à regarder ! Sans prise de tête, elle se regarde assez facilement et ne manque pas de nous étonner et de nous faire rire par sa combinaison de genres qui marche très bien !

Je recommande tout spécialement cet animé à :

– Ceux qui veulent découvrir une comédie absurde et exagérée. C’est vraiment la force de cet animé qui est de nous proposer un humour exagéré autour d’un banal quotidien à première vue. La recette marche très bien tout le long de la série car à travers ce quotidien, certaines relations entre les personnages évoluent, bien que beaucoup sont présentes pour l’humour. Au final, la comédie et le quotidien ressortent aussi bien tout les deux mais il est plus évident de conseiller cet animé en tant que comédie qu’un de tranche de vie quotidienne. Si vous aimez la comédie, foncez !

– Ceux qui veulent découvrir les productions de Kyoto Animation. Je pense que Nichijou est vraiment une des séries du studio à ne pas louper tant par son originalité au sein des productions du studio que par le bon travail d’adaptation de Kyoto Animation. Ils ont réussi à comprendre la série et à lui donner une adaptation qui lui ressemble et pour ça, bravo !

Pour finir, je vous laisse sur le deuxième opening de l’animé se nommant « Hyadain no Joujou Yuujou » et interprété par Hyadain.

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !