Burn the Witch (Saison 1) : Witches Blow A New Pipe

Bonjour à tous, on se retrouve pour une nouvelle critique de manga. Cette fois-ci, je vais me concentrer sur un manga sorti depuis quelques mois mais dont je voulais parler, j’ai nommé Burn the Witch du célèbre Tite Kubo, l’auteur de Bleach. Je précise avant de commencer mon avis que je n’ai pas lu Bleach mais que Burn the Witch est accessible à tous. C’est parti pour découvrir la face cachée de Londres !


Burn the Witch est un manga de Tite Kubo (Bleach) prépublié dans le Weekly Shonen Jump puis disponible en tome relié chez les éditions Glénat en France. Le manga a la particularité de regrouper ses arcs par saisons. Ainsi, il y a actuellement qu’un seul tome qui correspond à la saison 1. Ce premier tome est composé du one-shot prépublié en juillet 2018 et des chapitres prépubliés d’août à septembre 2020.

Burn The Witch | Une Suite Annoncée Pour le Manga | Anim'Otaku

Synopsis de la série :
Les dragons… ces créatures imaginaires ne le sont en fait pas du tout. Une majorité de décès à Londres est liée à ces êtres à la forme insolite. Toutefois, les Londoniens ne soupçonnent même pas leur existence. Les habitants de Verso-Londres, qui s’étend sur l’envers de la ville, sont les seuls capables de les voir. Parmi eux, deux sorcières au service de Wing Bind, l’agence en charge de la préservation et du contrôle des dragons…

Burn The Witch - Tome 01 | Éditions Glénat

Un univers cohérent et des mystères « draconiens »

On y suit deux sorcières travaillant pour Wing Bind, une agence du Verso-Londres s’occupant du contrôle des dragons et de la protection des habitants. On retrouve Ninny Spangcole, qui travaille pour la gloire, et Noel Niihashi, qui le fait pour l’argent. Au cours d’une mission, elles se retrouvent chargées de surveiller Balgo Parks, un jeune homme contaminé par un dragon et passible de se faire exécuter. Néanmoins, elle sont loin de s’imaginer que cette simple mission de surveillance va se compliquer…

On a donc affaire à un récit de fantaisie mettant en place de la magie ainsi que des dragons. On pourrait penser que c’est une histoire assez classique mais la première chose qui m’a étonné lors de ma lecture est la pertinence et la cohérence de cet univers. En effet, on a un Londres alternatif uniquement accessible par quelques personnes, une agence s’occupant du contrôle des dragons et de la protection des citoyens, un quotidien avec des lois passées il y a des siècles et également une multitude de dragons pour tout usage que ce soit pour se battre, se déplacer, se nourrir ou tout juste se divertir. Ce surplus d’informations en un seul tome se retrouve peu dérangeant étant donné que c’est bien raconté sans en faire trop. L’univers a été bien réfléchi et a aucun moment on ne trouve ça incohérent ou mal amené. Cela passe aussi par le fait qu’on suit des personnages habitués à cet univers et on le découvre à travers leurs yeux d’habitants du Verso-Londres.

Durant ma lecture à travers la prépublication sur l’application légale MangaPlus, il n’avait pas bien été dit qu’il y allait avoir une suite. Ainsi, je trouvais ça bizarre d’autant développer pour un manga de seulement 5 chapitres. En sachant qu’il y allait avoir une suite, j’ai beaucoup mieux apprécier la relecture en tome relié (et en français). L’histoire s’est retrouvée facile à lire et bien rythmée, on ne s’ennuie pas un seul instant. Si je devais faire un reproche, ce serait au niveau de cette première mission qui est un peu classique avec une personne à surveiller mais chassée par tous. Néanmoins, on se retrouve surpris par ce qu’apporte l’univers et qu’on ne connaît pas de base (par exemple, un dragon qui devient noir et maléfique). Le manga a aussi ses petites cases humoristiques qui passent très bien.

Ce n’est que le début mais j’ai remarqué plusieurs thèmes qui ressortaient et qui vont sûrement être développés dans la ou les futurs saisons. On a tout d’abord ce qui est relatif à la magie et les dragons qui occupent le cœur du récit. Mais si on creuse, on voit d’autres thèmes plus émotifs qui ressortent comme le fait d’affirmer son individualité en tant que personne et non par ce qu’on est dans l’opinion publique. Ce thème est notamment présent avec le personnage de Ninny qui en a marre d’être vu comme juste une chanteuse admirée par tous et qui va être plus libre dans son activité de sorcière. Enfin, on a aussi le thème autour de l’acceptation au-delà de la différence qu’on peut attribuer au personnage de Balgo. Ce n’est qu’une interprétation de ma part et il est possible que les thèmes évoqués soient traités différemment par la suite !

Ainsi, on a un très bon premier tome introductif avec un récit rythmé et complet qui met en place l’univers, les personnages importants ainsi que les mystères à résoudre pour la suite. On sent que Tite Kubo voit plus loin et qu’il a plein d’idées derrière la tête. Maintenant il faut attendre la saison 2 qui ne risque pas d’arriver de sitôt. En effet, le fonctionnement par saison permet au mangaka de prendre son temps et de ne pas être débordé par les contraintes de temps. C’est quelque chose que je comprends et respecte, surtout au vu du passé du mangaka avec la fin de Bleach.

Un trio attachant et caractériel

Concernant les personnages, on suit un trio composé des deux sorcières Ninny et Noel qui surveillent Balgo. C’est des personnages directement attachants qui ont chacun leurs qualités et leurs défauts. Tout d’abord, on a Ninny Spangcole qui a un fort caractère, n’hésitant pas à dire ce qu’elle pense. Elle est sorcière pour la gloire et espère monter dans la hiérarchie. Puis, Noel Niihashi est plutôt calme et fait preuve de sang-froid. Elle travaille pour l’argent et accepte des missions même si Ninny n’est pas là. Enfin, Balgo Parks est un jeune homme peu futé et assez crétin qui a souvent du mal à comprendre dans quelle situation il se trouve. Mais il n’est pas méchant et apporte de l’humour à la série.

Les autres personnages qui apparaissent n’ont pas été autant développés que le trio de base mais on sent qu’ils ont plein de choses à raconter. Je finis sur cette partie avec le chara-design des personnages mais aussi des dragons qui est très détaillé et recherché. Aucun personnage ou dragon ne se ressemble !

Un dessin à la hauteur du travail passé de l’auteur

Pour finir, je vais évoquer tout ce qui concerne le dessin. Je n’avais pas de doute là-dessus mais on ressent bien la longue expérience passée du mangaka ! Le dessin est net, précis et détaillé. Il n’y a pas de bavures et les personnages sont bien représentés qu’importe les plans. Comme je l’ai dit plus haut, le chara-design est très bon et il est respecté tout le long du tome. Au niveau du découpage des planches, c’est diversifié car on l’a sur une seule page mais aussi sur des doubles pages remplies d’un seul dessin mais aussi divisées en plusieurs cases. Tout ça amène à un rythme de lecture très facile et dynamique. L’enchaînement des cases et des pages se fait très bien et on n’est pas perdu par ce qu’il se passe. Le mangaka arrive très bien à retranscrire les scènes de combat ainsi que les émotions des personnages. De plus, les différentes formes des dragons ainsi que les décors sont réussis et apportent plus de cohérence dans l’univers proposé.


CONCLUSION

Pour conclure, Burn the Witch fut une agréable relecture. J’insiste sur le terme relecture car j’étais mitigé lors de la fin de la prépublication sur MangaPlus. Mais grâce au tome relié et aux différentes annonces de suite, je suis content de voir que ce grand univers va continuer d’être développé à travers ses multiples personnages. C’est un premier tome introductif qui plaira sûrement aux fans de Tite Kubo ainsi qu’à ceux qui n’ont jamais lu d’œuvres de l’auteur comme moi. Le mangaka va prendre son temps pour la saison 2 et peut-être les suivantes, en espérant qu’il ne soit pas trop débordé par les multiples projets qu’il a en tête (comme le retour de Bleach récemment annoncé le jour où sort cet article). Toujours est-il que je serais au rendez-vous pour la suite !

Pour finir, je vous laisse avec le thème du film se nommant « Blowing » et qui interprété par NiL. Il s’agit du thème musical de l’adaptation animée !

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !

Lecture du mois de juillet #15

Nouvel article et c’est la traditionnelle lecture mensuelle de mangas avec le mois de juillet cette fois-ci. Je propose de commencer le bilan directement et d’éviter de refaire un commentaire sur la totalité des articles publiés en juillet. Cela risque de devenir un running-gag à force !


JoJo’s Bizarre Adventure Part 8 : Jojolion (Hirohiko Araki) – Tome 21 – Delcourt/Tonkam

Synopsis (Source : quatrième de couverture) :
Après avoir réussi à immobiliser le docteur Wu, Josuke et ses compagnons remontent les archives du laboratoire Rokakaka, dissimulé au sein même de l’hôpital. C’est là qu’ils découvrent son mystérieux directeur, un individu dont on ne voit jamais le visage. De qui s’agit-il ?! De son côté, Tsurugi vit un drame dans son école. Il ne reste plus qu’une semaine avant la récolte du Rokakaka !

Après plusieurs chapitres à la suite remplis de combats contre des manieurs de Stand de plus en plus forts, l’action se calme un peu pour laisser place à une profonde avancée du scénario. En effet, Josuke, Yasuho et Mamezuku sont proches de découvrir qui gère le business du Rokakaka chez les hommes-rocher. La réflexion porte finalement sur le directeur de l’hôpital de Morio, âgé de 89 ans, qui semble être le patron de ce traffic. Néanmoins, il en est compliqué de s’en approcher. De son côté, Mitsuba découvre les étranges affaires dans lesquelles se trouvent son fils Tsurugi et son mari Jobin. Un tome très bon qui contraste bien avec les derniers qui étaient majoritairement portés sur les combats. On découvre un premier aperçu du pouvoir du Stand du directeur qui met en difficulté Josuke et son groupe. De plus, les relations entre eux se détériorent ce qui laisse place à un avenir compliqué. La récolte du Rokakaka approche et l’auteur laisse montrer un avenir sanglant et pessimiste.

Dream Team (Takeshi Hinata) – Tomes 31-32 à 49-50 – Glénat

Synopsis (Source) :
Les phases éliminatoires de la coupe interlycées débutent enfin, et l’équipe masculine du lycée Kuzuryu doit impérativement tirer les enseignements de son échec au tournoi du Kanto. De son côté, l’équipe féminine aborde la compétition plus sereinement, mais une rencontre inattendue va perturber la concentration de Madoka…

Après 1 an d’espoirs, de doutes, de victoires, de défaites ou encore de désespoirs, la coupe interlycées revient enfin pour l’équipe de Kuzuryu qui est devenue plus forte qu’avant. Les joueurs vont faire face à de nombreuses équipes plus ou moins fortes qui ont presque toutes comme objectif de se qualifier pour la coupe interlycées. Entre nouvelles équipes et revanches contre des rivaux, Kuzuryu devra utiliser toute sa force pour aller le plus loin possible dans la compétition. Enfin ! Je dis bien enfin ! J’ai fini la parution française de ce superbe manga. J’avais mis une pause dans ma lecture car j’attendais une possible réimpression du tome 43-44 qui est finalement venue ! J’ai pu ainsi retrouver Sora, Momoharu et leurs coéquipiers dans leur ultime défi de se qualifier pour la coupe. Le principal dans cette vingtaine de tomes consiste donc en des matchs de basketball, entrecoupés d’entraînements et de présence dans les gymnases. Bien sûr, la série n’abandonne pas son côté tranche de vie bourré d’humour, de romance et de scolaire dont aime beaucoup l’auteur. De multiples thèmes apparaissent tels que l’avenir, le miracle, le regret, l’harcèlement scolaire, la pression (autant sur les joueurs que sur les professeurs les encadrant) ou encore le désespoir. Le dessin est toujours au top, il est vif et dynamique, prenant le temps de détailler les mouvements, les habits et les émotions des personnages. Ça se lit vraiment facilement et on voit bien l’apogée de l’évolution de l’auteur depuis le début de la série. J’adore Dream Team, ce n’est pas une surprise, mais je sens qu’il est devenu mon manga préféré. Comme s’il pensait ne pas pouvoir finir sa série, l’auteur nous a délivré quelques scènes et illusions quant à l’épilogue et le futur des personnages. Le manga est en pause au Japon depuis plus de 2 ans mais je serais présent quand Takeshi Hinata sera de retour pour nous montrer la fin de son récit.

Welcome to the Ballroom (Tomo Takeuchi) – Tome 1 – Noeve Grafx

Synopsis (Source : quatrième de couverture) :
Collégien en déroute, Tatara Fujita ne sait pas quoi faire de sa vie. Il n’a ni talent, ni passion, ni grande envie de chercher. Le hasard et une bande de caïds mal intentionnés lui feront rencontrer Kaname Sengoku, danseur professionnel qui à la suite d’un quiproquo le traînera jusqu’à un nouveau studio de danse de salon. Tatara y découvre l’univers de la danse sportive. Ne serait-ce pas là le début dune nouvelle passion ?

Dans cette salve de nouvelles licences sortant en France durant cette année 2021, j’attendais avec impatience ce titre depuis sa très bonne adaptation animée en 2017 ! On y suit Tatara Fujita, un collégien perdu dans sa vie, qui va devenir passionné de la danse sportive et va se faire de nouveaux amis mais aussi des rivaux. Ce tome est surtout introductif tant sur la manière dont se déroule la danse sportive (les épreuves et l’entraînement) que sur les différents personnages qui vont composer l’œuvre. On découvre l’univers de la danse sous le regard de Tatara qui l’expérimente également pour la première fois. Cela permet à l’auteur de bien développer la pratique pour les néophytes, sans être trop barbant non plus. L’histoire mise de côté, le vrai point fort de ce premier tome est surtout la technicité du dessin. Il est très bon dès le début. On a des personnages qui montrent bien leurs expressions et émotions que ce soit avec leurs visages ou leurs corps, les mouvements amples de leur danses ou encore le dynamisme dont ils font preuve en tant que danseurs. De plus, le découpage est bon puisque ça se lit assez facilement et ce même lorsqu’on ne connaît rien de la pratique de la danse. Bref, je suis content de lire ce manga qui me rappelle des souvenirs quant à l’adaptation animée. Cela va me permettre d’avoir un autre regard sur le récit surtout que j’aime bien ce genre de dessin dynamique qui nous fait profiter du sport décrit. Hâte de lire la suite !

Blue Period (Tsubasa Yamaguchi) – Tome 3 – Pika

Synopsis (Source) :
À deux mois des concours d’admission, le niveau monte, et Yatora se sent bloqué par son manque d’expérience. Heureusement, Mme Saeki, sa professeure du club d’Arts plastiques, Mme Ooba, qui le suit en cours de prépa, et Mori sont là pour le soutenir et lui ouvrir les yeux. Galvanisé, le jeune lycéen se lance alors dans la réalisation d’une toile aussi grande que celle que Mori avait utilisée pour son tableau des anges. Sa rage de peindre aura-t-elle raison de l’entreprise colossale dans laquelle il s’est lancé ?

Yatora continue de persévérer dans sa prépa afin d’avoir le plus de chances d’intégrer l’université Geidai. Mais entre échecs et doutes, il arrive à s’améliorer et à proposer une nouvelle façon d’aborder l’art selon lui. Néanmoins, cela ne suffit toujours pas pour passer le concours. On a un tome 3 toujours aussi efficace ! Ironiquement, ça fait du bien de voir galérer Yatora puisque cela montre bien que l’art ce n’est vraiment pas facile. Cela va lui permettre de puiser dans ses dernières ressources et de revenir à ses débuts à savoir les œuvres de Mori et le club d’Arts Plastiques. J’aime beaucoup l’évolution de Yatora en seulement 3 tomes car il était présenté comme un génie et là il n’est pas forcément un des meilleurs de sa prépa (même s’il présente une bonne évolution dans son style). Il arrive à se surpasser en comprenant mieux l’art et en testant des techniques plus ou moins insolites telles qu’utiliser plusieurs supports, matériaux ou pinceaux. Concernant le dessin celui-ci a bien évolué, on voit que le mangaka s’est habitué à son chara-design et à ses personnages. Ça se voit notamment au niveau des émotions qui sont bien transmises et qui permettent de s’attacher à des personnages humains, bien qu’ils soient décrits comme des génies en art. Ce manga est sûrement mon titre préféré sorti en 2021 car j’aime beaucoup la représentation de l’art que fait l’auteur et comment il développe son protagoniste. Très hâte de continuer la série !

La voie du tablier (Kousuke Oono) – Tome 6 – Big Kana

Synopsis (Source : quatrième de couverture) :
Tatsu est un ancien yakuza qui s’est reconverti en homme au foyer.
Son quotidien bourré d’action est partagé entre ses tâches ménagères et ses bonnes relations avec les gens du quartier. Cette fois-ci, la présidente de l’association des femmes au foyer va proposer à Tatsu de rejoindre son groupe.
Voici le sixième volume du manga comique qui raconte la vie d’un ancien yakuza à la maison !

Tatsu continue sa vie d’homme au foyer tout en faisant référence à son passé de yakuza. Il combat une insomnie, promène le chien de ses proches ou encore aide un jeune couple à gérer ses dépenses. L’auteur met même un peu de nouveauté en proposant une histoire séparée en deux chapitres, ce qui n’était jamais arrivé auparavant ! Le découpage et le dessin sont toujours aussi bons, permettant une lecture facile et (malheureusement) rapide du tome. Encore une fois, j’ai explosé de rire en lisant ce tome tellement l’humour est bien géré. Je recommande notamment le chapitre 50 qui m’a vraiment fait pleurer de rire ! J’avais peur que le concept s’essoufle mais le mangaka montre qu’il arrive à avoir plein d’idées et à ne pas lasser les lecteurs. Toujours une aussi bonne lecture !

Haikyu!! Les AS du Volley (Haruichi Furudate) – Tome 41 – Kazé Shônen

Synopsis (Source : quatrième de couverture) :
La tension est maximale dans ce troisième set de quart de finale du Printemps Interlycées ! Kamomedai a beau avoir perdu la deuxième manche, son block demeure inébranlable grâce au mental d’acier de ses joueurs ! De leur côté, les Corbeaux donnent tout pour franchir cet imposant mur qui les sépare des demi-finales, Hinata en tête…

Le troisième et dernier set des quarts de finale confrontant les lycées Karasuno et Kamomedai commence ! Les attaques fusent de chaque côté, utilisant à la fois la puissance du block, la précision des passes et surtout la hauteur du petit géant et du meilleur des feinteurs. Néanmoins, la supériorité technique de Kamomedai se fait sentir et la fatigue gagne les joueurs de Karasuno. Ces derniers ne lâchent pas et continuent d’avancer. Qui dit set final d’un match compliqué dit tension et pression pour le lecteur qui ne sait pas qui gagnera. Encore une fois, l’auteur développe la pratique et la vision du volleyball à travers cette fois-ci la présentation du coach de Kamomedai. Ensuite, grâce au dessin et au découpage dynamique, on garde le même rythme de lecture tout du long et on se laisse emporter par le match et le récit. On profite tout juste des temps morts et des flashbacks pour relâcher un peu la pression. Alors qu’Hinata se dépasse et gagne le respect de son rival Hoshiumi, celui-ci s’effondre brutalement sur le terrain. J’avoue avoir été étonné puis triste par cette fin de tome qui est accès sur la santé du joueur notamment dans une courte mais éprouvante compétition. Karasuno se trouve donc dans une situation compliquée et on a juste envie de savoir s’ils s’en sortiront ou pas.