Pour finir ce mois d’octobre, je vais vous faire un bilan de mes lectures d’août, de septembre et d’octobre 2021. Je n’en ai pas fait en août car je n’avais lu qu’une seule série, tandis qu’en septembre je n’avais pas eu le temps de lire. Vous avez ainsi un gros bilan avec plein de différentes séries !
My Hero Academia (Kohei Horikoshi) – Tomes 1 à 11 – Ki-oon
Synopsis de la série (Source) :
Dans un monde où 80 % de la population possède un super-pouvoir appelé alter, les héros font partie de la vie quotidienne. Et les super-vilains aussi ! Face à eux se dresse l’invincible All Might, le plus puissant des héros ! Le jeune Izuku Midoriya en est un fan absolu. Il n’a qu’un rêve : entrer à la Hero Academia pour suivre les traces de son idole.
Le problème, c’est qu’il fait partie des 20 % qui n’ont aucun pouvoir…
Son destin est bouleversé le jour où sa route croise celle d’All Might en personne ! Ce dernier lui offre une chance inespérée de voir son rêve se réaliser. Pour Izuku, le parcours du combattant ne fait que commencer !
Plus qu’une lecture, il s’agit d’une relecture avec My Hero Academia qui est depuis déjà plusieurs années important dans le paysage du manga. L’ayant découvert avec la sortie de la saison 1 en animé a l’époque, j’avais dévoré les chapitres jusqu’à être à jour sur la parution japonaise. Puis, mon envie était descendue petit à petit… jusqu’à récemment où elle est remontée. Ainsi, pour rattraper toute ma lecture en scans illégaux, j’ai décidé d’acheter les tomes et entamer une bonne relecture ! A travers ces 11 premier tomes qui correspondent à la période où le numéro 1 des super-héros, All Might, agit, le protagoniste Izuku Midoriya évolue dans cette société surhumaine où il ne possède aucun pouvoir. Mais en devenant le neuvième héritier du One For All, il acquis la capacité d’avoir une force extrême, ce qui détruit son corps s’il n’arrive pas à la limiter. J’ai pris du plaisir à redécouvrir les premiers arcs qui ne jouent pas simplement la facilité avec le cadre et l’ambiance lycéenne. Très vite, Izuku et ses camarades sont mis face à face avec des vilains et une société surhumaine qui change vite d’opinion. J’ai de nouveau beaucoup apprécié la construction de l’univers qui prend en compte l’utilisation des pouvoirs sous ses aspects légaux, économiques, sociaux ou encore politiques. Également, la présence de personnages comme Stain questionne sur les vilains qui font le mal sans but particulier et les héros qui travaillent uniquement pour l’argent. L’évolution d’Izuku est plaisante à suivre car on le voit notamment prendre confiance en lui. Le dessin du mangaka est dynamique, expressif et précis. De plus, on remarque son évolution à travers les 11 premiers tomes. Le seul point qui m’a un peu dérangé est le découpage où sur quelques rares cases, ce n’est pas tout le temps compréhensible sur ce que veut transmettre l’auteur. Mais heureusement, cela reste minoritaire. J’ai hâte de continuer ma relecture et de compléter ma collection ! Plus Ultra !
Spy x Family (Tatsuya Endo) – Tome 5 – Kurokawa
Synopsis (Source) :
Après avoir déjoué en deux temps trois mouvements un complot terroriste (rien que ça), la (fausse) famille Forger accueille un nouveau membre dont le nom est Bond, le chien Bond. Sous son abondante pilosité canine se cachent un amour infini pour Anya et, plus discret, un don de prescience. Alors que l’opération « Strix » semble enfin sur les rails, les examens qu’Anya doit passer dans le cadre de sa scolarité pourraient à nouveau mettre en péril la délicate mission de Loid Forger, alias Twilight, le meilleur espion du monde…
Pour l’agent Twilight, une mission décisive est à réussir cette fois-ci ! En effet, Anya doit réussir à ne pas rater ces prochains examens. Il va donc mettre tout en œuvre pour qu’elle réussisse. Quant à la principale intéressée, elle préfère s’amuser et passer du temps avec ses amis d’école et son chien Bond. Du côté de Yor, elle doit gérer son frère fou dingue d’elle ainsi qu’une collègue de son (faux) mari qui désire secrètement de prendre sa place. Comme à son habitude, Spy x Family est toujours aussi bon a lire. Les différentes situations s’enchaînent facilement et le contexte à la fois comique et géopolitique marche toujours aussi bien. De plus, un nouveau personnage est encore introduit et ajoute de la profondeur aux relations entre les personnages. Le dessin est toujours aussi dynamique, impactant, expressif et clair. Ce dernier est mis en avant par un découpage efficace qui permet une lecture lisible et compréhensible de l’œuvre. L’histoire prend le temps de se développer et je continue toujours à apprécier ce manga !
Kaiju n°8 (Naoya Matsumoto) – Tome 1 – Kazé
Synopsis (Source : quatrième de couverture) :
Les kaiju sont d’effroyables monstres qui surgissent de nulle part pour attaquer la population. Au Japon, ces apparitions font désormais partie du quotidien…
Enfant, Kafka Hibino rêvait d’intégrer les Forces de Défense pour combattre ces terribles ennemis, mais après de nombreux échecs à l’examen d’entrée, ce trentenaire travaille à nettoyer les rues de leurs encombrants cadavres. Jusqu’au jour où une mystérieuse créature s’introduit dans son organisme et le métamorphose en une entité surpuissante mi-humaine, mi-kaiju. Son nouveau nom de code : “Kaiju n° 8” !
Je l’attendais ce manga ! Je lisais les chapitres sur l’application de la Shueisha MangaPlus depuis quasiment le début de sa parution et j’ai directement aimé ce manga. Je suis donc heureux de voir que cette œuvre qualitative arrive enfin en France. On y suit Kafka Hibino, un trentenaire qui s’occupe du nettoyage des rues après les passages des kaijus. En effet, l’histoire prend place dans un monde où les humains sont régulièrement attaqués par des kaijus, des monstres japonais difformes aux capacités surnaturelles qui détruisent tout sur leur passage. Seules les Forces de Défense peuvent leur tenir tête. Cependant, Kafka a toujours raté l’examen. En rencontrant le jeune Reno Ichikawa qui veut aussi y entrer, Kafka va retrouver l’envie d’accomplir son rêve. Mais sa vie se voit bouleverser par sa transformation en Kaiju, ce qui ne l’empêche pas de retenter l’examen ! Partant de ce concept assez classique, Kaiju n°8 brille par son histoire qui s’enchaîne excellemment bien. En effet, il y a zéro temps mort et on ne s’ennuie pas durant la lecture. De plus, les personnages sont vite attachants et ils ont chacun leurs motivations. Au niveau du dessin, celui-ci est très dynamique et expressif (j’ai l’impression de dire tout le temps ça) car on comprend bien les attaques des Forces de Défense notamment. De plus, le design des kaijus est réussi et donne vraiment cette impression de peur et d’infériorité que ressentent les personnages de l’œuvre. Enfin, le découpage est bien géré. Je vous conseille fortement de commencer cette série (qui ne risque pas d’être en rupture vu la forte impression de l’éditeur) !
Vinland Saga (Makoto Yukimura) – Tomes 11 à 15 – Kurokawa
Synopsis du tome 11 (Source) :
Grâce à leurs efforts et leur dur labeur, Thorfinn et Einar peuvent enfin entrevoir leur liberté. Mais la santé fléchissante du vieux maître, Sverker, est loin d’être la seule ombre à planer sur le bonheur des deux esclaves. Dans une ferme voisine, le propriétaire des lieux, Carrock, ainsi que toute sa famille, sont massacrés par l’un de leurs eslaves, avide de se venger des humiliations qu’il a subies de son maître. Après avoir brûlé la ferme, il s’évanouit dans la nature… Mais la plus grande menace qui pèse sur la ferme de Ketil viendra de la capitale du royaume danois, Jelling.
Mon rapport à Vinland Saga est un peu particulier. Je n’avais pas apprécié la série au premier abord en empruntant les 10 premiers tomes à une médiathèque. Mais en les relisant une seconde fois et couplé avec mon visionnage de la série animée, je l’avais beaucoup apprécié ! Comme quoi, l’appréciation d’un manga peut changer très vite. Je n’ai toujours pas acheté la série et en changeant de médiathèque, j’ai emprunté la suite qui était disponible. L’arc de la ferme de Ketil est débuté depuis 2 tomes et on y retrouve Thorfinn en temps qu’esclave. Les tomes 11 à 15 nous font redécouvrir Knut qui est maintenant devenu roi d’Angleterre. Un roi sans-cœur et manipulateur, n’hésitant pas à tuer son propre frère pour avoir la couronne du Danemark. Afin d’augmenter ses revenus, il complotera contre Ketil et déclenchera une guerre sur sa ferme. De son côté, Thorfinn et Einar découvrent qu’un esclave enfuit tue tout sur son passage. Se révélant être l’ancien mari d’une esclave du nom d’Arneis, le Serpent et ces mercenaires vont tenter de l’arrêter. Cet arc m’a marqué, vraiment. Le Vinland étant considéré comme un lieu sans guerres et esclaves, Thorfinn a enfin expérimenter les deux (être un guerrier sous Askeladd et un esclave sous Ketil). Plusieurs thèmes sont développés à travers multiples personnages tels que la vengeance, la valeur de la vie, la guerre, l’esclavage, le non-recours à la violence ou encore l’espoir d’un monde meilleur. La qualité d’écriture m’a touché et on voit enfin l’évolution de Thorfinn qui se rapproche de son père Thors. L’impact se trouve dans les tomes 14 et 15 où Thorfinn et ses compagnons rentrent en Islande pour préparer leur voyage au Vinland. Afin d’avoir un financement pour leur expédition, ils vont devoir voyager en Europe et en Asie pour montrer leur valeur. Du côté graphique, c’est très percutant. Le style est bien affirmé avec des personnages aux tons graves où on voit leurs cicatrices et les plis sur leurs visages. Les décors ainsi que les trames apportent de la profondeur au récit, rendant le tout réaliste. Ce réalisme est à nuancer puisque c’est romancé par moments, notamment quand les personnages sont montrés comme imposants et sans failles. Mais ce n’est pas forcément un défaut ! La lecture est prenante, percutante et amène à la réflexion. Le jour viendra où j’achèterais les tomes afin de pouvoir les relire quand je veux et enfin les avoir dans ma collection !
Lupin the Third (Monkey Punch) – Anthology – Kana (SENSEI)
Synopsis (Source) :
La série Lupin III de Monkey Punch a marqué l’histoire du manga et influencé toute une génération d’auteurs de mangas et d’animés. Retrouvez dans cette anthologie tous les meilleurs moments des aventures cultes du plus célèbre des voleurs aux multiples visages ! Au travers de onze histoires courtes, sélectionnées avec soin par le dernier éditeur de l’auteur, vous êtes conviés à pénétrer cet univers énergique, loufoque, iconoclaste, parfois déconcertant, mais assurément réjouissant !
Une critique complète sur cette anthologie de Lupin III est sortie récemment sur le site ! Vous pouvez la retrouver ici : Lupin III Anthology : l’arrivée en France du petit-fils d’Arsène Lupin !.
Kaguya-sama : Love is War (Aka Akasaka) – Tomes 3 et 4 – Pika
Synopsis (Source) :
Miyuki Shirogane, le président du bureau des élèves, et Kaguya Shinomiya, la vice-présidente, sont engagés dans une guerre où tous les coups sont permis pour séduire l’autre et l’obliger à déclarer sa flamme ! Partage de coin de parapluie, mangas pour filles, entraînement rigoureux de volley, manucure, grossièretés enfantines, activités de clubs, examens trimestriels… Tout est prétexte à porter le coup fatal à l’adversaire ! Dissimulé dans l’ombre et se prenant parfois les balles perdues de ces combats sans merci, Yû Ishigami, trésorier du BDE, tente tant bien que mal de survivre…
La lutte amoureuse psychologique continue entre les deux brillants mais pas moins idiots élèves de l’académie Shûchiin Miyuki Shirogane et Kaguya Shinomiya ! Les deux protagonistes continuent de se tourner autour sans vouloir s’avouer leur amour réciproque. Les situations sont comiques et parfois très ridicules, on en vient presque à se demander si leur intelligence ne se résume pas qu’uniquement aux études finalement. La comédie est réussie car les situations ne sont jamais les mêmes et il y a beaucoup d’imprévus. De plus, la présence de personnages récurrents tels que Chika Fujiwara ou Kashiwagi permettent de développer les relations entre les personnages. Le tome 3 amène d’ailleurs l’apparition d’un nouveau personnage qui est le trésorier du BDE, Yû Ishigami. Défini par le mangaka comme le deutéragoniste de l’histoire, Ishigami est une personne observatrice, pessimiste et qui a du mal à communiquer. Les deux tomes développent également le personnage d’Ai Hayasaka, la domestique personnelle de Kaguya. A la fin du quatrième tome est également introduit la sœur de Miyuki, Kei Shirogane. Plein de nouveaux personnages apparaissent pour diversifier les situations comiques et éviter la répétition. Bien que les premiers chapitres avaient l’air assez indépendants les uns des autres, le fil rouge ici est l’arrivée des vacances d’été et la définition des sorties entre amis qui les accompagnent. Le style graphique du mangaka s’améliore et on sent qu’il est plus à l’aise pour dessiner ses personnages. Le découpage est bon et joue bien avec le support qu’est le tome pour accentuer la comédie. Dans le tome 4, l’auteur innove en présentant des chapitres qui sont la suite directe des autres, permettant une continuité qui est appréciée ! Kaguya-sama : Love is War est toujours aussi sympa à lire et j’ai hâte de découvrir les chapitres qui n’ont pas été adapté dans la série animée !