Bonjour à tous et bienvenue dans ce dernier article de l’année 2021 !!! J’en parlerais plus dans le bilan de fin d’année mais ce fut une année qui m’a un peu remis en question au niveau de ce site puisque la production d’article fut très irrégulière ! Bref, j’y reviendrais plus tard car aujourd’hui je vais évoquer un jeu-vidéo et pas n’importe lequel puisqu’on pourrait presque parler de « rétro-gaming » comme le jeu a déjà 10 ans. Voici donc la critique sur le jeu-vidéo Inazuma Eleven sur Nintendo DS ! Et comme c’est le dernier article de l’année, je vais faire une présentation un peu plus libre et moins structurée comparée à d’habitude !
Inazuma Eleven est un jeu-vidéo sorti au Japon le 22 août 2008 sur Nintendo DS. C’est une jeu développé par Level-5, réalisé par Takehiro Fujii et produit par Akihiro Hino. Il sort en France le 28 janvier 2011.
Synopsis (Source : Mode d’emploi) :
Le club de football du collège Raimon traverse une mauvaise passe : le manque de joueurs et d’entraînement en fait l’une des plus mauvaises équipes en activité. Mark Evans, capitaine de son état, se fait bien du souci pour l’avenir de son club…
Un jour, le destin lui fait croiser la route d’Axel Blaze, attaquant de choc et légende vivante du football dans la catégorie benjamin ! Voyant en Axel l’opportunité de remettre son club sur les rails, Mark lui demande aussitôt de venir jouer à ses côtés.
On y suit Mark Evans, capitaine du club de football du collège Raimon, qui va tenter de changer drastiquement la mentalité de ses coéquipiers qui ne désirent même pas s’entraîner. Pour cela, il va les motiver et en recruter de nouveaux afin de participer au plus éminent tournoi de foot du pays : le Football Frontier ! Cependant, l’administration du collège ne voit pas ça d’un bon œil. Mais l’arrivée au collège Raimon du nouvel élève Axel Blaze, l’attaquant vedette de la dernière édition du tournoi, pourrait bien changer la donne.
Inazuma Eleven est un jeu-vidéo mêlant des mécaniques de RPG ainsi que de jeu de sport puisqu’il tourne autour du football. Il nous embarque dans un récit certes classique mais qui marche efficacement. En effet, on suit un club de très faible renommée qui désire gagner le plus grand tournoi national. Bourré de bons sentiments tels que le fait de croire en ses coéquipiers, de ne jamais abandonner et de dépasser ses limites, on a envie de suivre Mark et les membres du club de foot de Raimon. L’histoire a également son côté dramatique avec de sombres événements datant d’il y a 40 ans et reliant tout a un seul homme qui désire contrôler le monde du football… C’est une histoire qui est simple mais qui marche du tonnerre.
Au centre de cette histoire, le football a une place prépondérante au sein du récit. En effet, on a l’impression que les personnages ne jurent que par ça et que c’est leur raison de vivre pour certains. Chaque action réalisée dans le jeu est liée au football. Le football est également véhiculé dans la vision que chaque club possède. Certains sont des passionnés prêt à tout donner pour ce sport, d’autres aiment jouer pour se sentir fort et quelques-uns sont si avides de victoires qu’ils sont prêts à utiliser les pires stratagèmes pour gagner. Les clubs adverses de Raimon sont pour une petite partie méchants, amenant un côté manichéen à l’histoire où on distingue aisément qui est du côté du bien et qui se trouve plus vers le mal. On nous montre aussi bien les bons côtés du sport (l’entraînement, la passion, les échecs à surmonter pour s’améliorer) que ses dérives (la triche, le dopage, l’harcèlement). Pour finir sur la thématique du football, on y voit aussi une exagération qui se traduit par la réalisation de techniques où les joueurs défient les lois de la gravité.
L’histoire ainsi que les mécaniques du jeu se concentre également sur l’évolution de club de foot de Raimon en lui-même. En effet, le récit va mettre en évidence les évolutions que subissent les membres face aux joies et aux difficultés vécues dans les chapitres narratifs. Cela peut passer des épreuves rapprochant des membres entre eux, des difficultés à surmonter ensemble où il faut se tenir les coudes ou encore accepter chacun selon ses défauts. Au niveau des mécaniques de jeu, Inazuma Eleven met en avant le recrutement de personnages, ces derniers pouvant être d’autres élèves du collège Raimon ou bien des joueurs d’équipes adverses. Le jeu met notamment 1000 joueurs à recruter – la limite du club étant de 100, on a l’embarras du choix -. Il y a 3 méthodes de recrutement dans le jeu, soit on recrute depuis d’autres clubs du collège Raimon (par exemple, des membres du club d’athlétisme, de baseball ou encore de basketball), soit on transfère des joueurs d’autres équipes ou soit on utilise la chaîne de relations. Cependant, le gros défaut du recrutement est que cela prend du temps pour recruter un seul joueur puisque les PNJ vont aller chercher le joueur et, pour rendre ça réaliste, on te fait patienter plusieurs minutes…
Tout ça met en avant un autre thème important qui est le lien. En effet, le football permet de relier les membres du club entre eux mais pas seulement. Les personnages sont fortement liés à leur entraîneur puisque sans eux, impossible de participer au tournoi Football Frontier. De plus, le lien permet aux membres de s’entraider et d’avancer ensemble dans ce long chemin qu’est le football car il s’agit d’un sport d’équipe qui ne peut marcher sans une forte cohésion entre les joueurs. Le lien est également présent dans tout ce qui est relatif au recrutement, comme développé plus haut. Enfin, l’aspect dramatique du récit permet de mettre en avant le lien qu’on les personnages principaux avec leurs amis mais surtout leur famille, notamment mis en avant par les 3 personnages principaux du jeu.
Les 3 personnages principaux d’Inazuma Eleven ont un caractère différent mais une passion du football similaire. Tout d’abord, on a le protagoniste Mark Evans, le capitaine du club de football de Raimon. C’est un garçon déterminé et prêt à tout donner pour son sport favori. Il est également très attentionné envers ses coéquipiers. Ensuite, on a Axel Blaze qui est un des meilleurs joueurs de sa catégorie. Cet attaquant vedette a fait parler de lui dès sa première participation au Football Frontier et c’est un joueur reconnu dans le pays entier. Assez mystérieux, il parle quand c’est nécessaire mais il sait se montrer sympathique envers ses coéquipiers. Enfin, on a Jude Sharp qui est le capitaine de l’équipe rivale de Raimon, la Royal Academy. Ce stratège hors-pair est redouté de tous et ne laisse aucune chance à ses adversaires. Il se montre néanmoins très curieux envers le club de foot du collège Raimon.
Le chara-design des personnages a été fait par Takuzo Nagano, un character designer de Level-5. Je vous invite fortement à vous intéresser à son travail et à son trait si particulier.
Comme présenté au début de l’article, Inazuma Eleven possède des mécaniques propres au RPG et au jeu de sport. Concernant le côté RPG, il est caractérisé par le fait qu’on peut choisir qui on veut dans son équipe, qu’on peut choisir et acheter nos techniques, notre équipement, qu’on peut réfléchir et adapter notre stratégie ou encore par le fait qu’il y a un sentiment de tour par tour et de choix lorsqu’il y a des affrontements entre deux joueurs. Le côté jeu de sport et par extension action se trouve durant les matchs et les défis – qui sont une sorte de foot de rue en 4 contre 4 – où il faut faire bouger ses joueurs comme on veux selon la stratégie qu’on veut adopter. Plusieurs actions sont possible telles que des passes et des temps morts par exemple. Les deux – le RPG et le jeu de sport – mixé donne un mélange très intéressant.
Tout cela fonctionne très bien car le jeu utilise les fonctionnalités de la Nintendo DS à travers son tactile. En effet, les phases de matchs mais également de RPG, avec les différentes zones de la ville d’Inazuma à explorer, utilisent le stylet et l’écran tactile de la console pour faire bouger les joueurs notamment. Surtout qu’à chaque début de match, on peux lire la phrase « Sortez votre stylet ! ». Cela donne une bonne maniabilité car les joueurs réagissent bien à la direction qu’on veut leur faire prendre. La jouabilité est un peu difficile au début le temps qu’on s’habitue et s’approprie cette manière de jouer au stylet, notamment lors des matchs.
Au niveau des graphismes, ils sont très convaincants. On a une esthétique 2D et pixellisée, assez typique des jeux de la Nintendo DS, qui est plutôt réussie. C’est notamment le cas au niveau des personnages car, il y a beau en avoir 1000, chacun est modélisé et on arrive bien à les différencier. De plus, les décors de la ville et du collège sont bien faits et apportent un peu plus à la cohérence de l’univers. Pour retourner sur les 1000 personnages, on peut y appliquer la même remarque sur la 3D car chaque joueur y est modélisé. De plus, cette animation 3D a un côté un peu anguleux qui arrive bien à rendre les mouvements des joueurs dynamiques durant les affrontements. Elle est également utilisée lors de l’exécution des techniques, qui sont variées et originales. Enfin, on a certaines séquences animées (façon « dessin animé pour être plus clair) qui apportent un petit bonus.
Pour finir, je vais évoquer tout ce qui est relatif au son. Les effets sonores sont diverses et variés, transmettant autant des bruits liés aux objectifs de RPG comme la montée de niveau ou l’ouverture de coffres à objets que sur les affrontements au football. En effet, ce dernier point est réussi car on ressent l’impact dans les actions grâce aux effets sonores et ça nous implique encore plus dans le match. Et comment parler d’Inazuma Eleven sans évoquer sa superbe bande-son originale (j’en suis un grand fan). Le bande-son originale a été composé par Yasunori Mitsuda (a débuté en tant que compositeur chez Square sur les licences Chrono et Xeno puis est devenu indépendant). Les différents thèmes sont variés et représentent plusieurs situations tels que le côté tranche de vie de l’exploration, l’émotion des moments dramatiques du récit ainsi que le dynamisme des matchs de football.
CONCLUSION
Inazuma Eleven premier du nom pose des bases solides qui seront reprises et développées dans la suite de la licence vidéoludique. Je ne pensais pas que le jeu était si bon dès le premier opus, notamment au niveau de la maniabilité réussie. Le scénario est basique mais rempli de bons sentiments et donnent vraiment envie de suivre l’évolution du club de football de Raimon afin de voir jusqu’où ils iront dans le tournoi Football Frontier. Malgré quelques défauts mineurs comme le fait qu’on se fasse défier tout les 2 mètres (c’est un peu embêtant à la longue) ou encore que le recrutement des joueurs soit très long, le jeu m’a surpris par sa présente qualité. Fan de la licence depuis 2012 (année où je l’ai découverte avec la série animée, si mes souvenirs sont bons), je suis content de la redécouvrir à travers son premier opus vidéoludique, que j’avais fait il y a longtemps sur une carte R4 (qui n’était pas très légal en y repensant bien). Cela m’a donné envie de me refaire au moins la première trilogie, celle avec Mark Evans et ses amis. Vous risquez donc de me revoir parler d’Inazuma Eleven sur ce blog !
Pour finir, je vous laisse avec le générique d’ouverture japonais du jeu, j’ai nommé « Riiyo! Seishun no Inazuma Eleven!! » interprété par T-Pistonz+KMC.
Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !