Lecture du mois de janvier #17

Bonjour à tous ! Pour finir le mois de janvier, voici mon bilan de mes lectures mensuelles de mangas ! Ma pile à lire est longue, comme le retard que j’ai pris sur les nouveautés… Néanmoins, j’ai la volonté de terminer ma pile à lire avant d’acheter trop de nouveaux tomes ! Ainsi, les bilans mensuels seront très remplis et avec moultes séries différentes !


Haikyu!! Les AS du Volley (Haruichi Furudate) – Tomes 42 et 43 – Kazé Shônen

Synopsis du tome 42 (Source : quatrième de couverture) :
Fiévreux et épuisé, Hinata est contraint de quitter le terrain… Karasuno aborde la dernière phase du match qui l’oppose à Kamomedai privée de l’une de ses principales forces motrices ! De son côté, c’est un Hinata impuissant et dépité qui assiste au dénouement de la rencontre à travers un écran… Depuis ce nouveau poste d’observateur, quels enseignements tirera-t-il pour la suite ?

Le match confrontant Karasuno et Kamomedai continue alors que Hinata est à bout de forces et fiévreux. Les corbeaux tentent bien que mal de contenir leurs adversaires mais ces derniers sont tout simplement supérieurs et les battent. C’est ainsi la fin du tournoi pour Karasuno et de cet long arc. L’équipe protagoniste aura époustouflé leurs différents adversaires tout du long des matchs. La fin de cet arc amène ainsi les terminales à quitter l’équipe et pose des questions portées sur l’avenir, notamment pour Hinata. Puis, le mangaka décide de faire une ellipse jusqu’à montrer le parcours d’Hinata après le lycée. Généralement, c’est souvent synonyme des chapitres finaux pour un manga de ce type mais il n’en est rien. Hinata s’est envolé au Brésil où il y apprend le beach volleyball, qui n’a presque rien à voir avec le volley en salle. Malgré plusieurs difficultés, il arrive à se faire un petit nom et à évoluer sa vision du volleyball. Il revient ainsi au Japon et intègre une équipe professionnelle de première division où ils retrouvent d’anciens adversaires. Son premier match officiel est l’occasion pour lui d’enfin affronter en face-à-face Kageyama, son éternel rival. Avec ce nouveau match opposant Hinata et Kageyama, on sent que Haruichi Furudate nous emmène vers la conclusion de son manga. Ce nouvel arc réintroduit également nombre de personnages et ce qu’ils sont devenus depuis la défaite de Karasuno contre Kamomedai. De plus, le mangaka nous dévoile l’aspect professionnel du volleyball avec les matchs. Pour finir, son dessin est toujours aussi dynamique et puissant, jouant avec les onomatopées et le découpage pour apporter plus d’impacts.

Rohan au Louvre (Hirohiko Araki) – One-Shot – Futuropolis

Synopsis (Source) :
Rohan Kishibe est un jeune mangaka. Pendant ses vacances, il fait la connaissance d’une jeune femme, Nanasé, qui loue une chambre chez sa grand-mère. Le voyant dessiner, elle lui parle d’un tableau, certainement le tableau le plus étrange au monde : celui de Nizaémon Yamamura, peint avec la couleur la plus noire jamais créée, dont la matière aurait été extraite d’un grand arbre, vieux de plus de 1 000 ans. Un tableau maudit, car le peintre fut condamné à mort par son Seigneur pour avoir abattu cet arbre vénérable. Le tableau échappa de peu à la destruction et fut acheté par un conservateur du Louvre, deux cents ans auparavant. À la fin de l’été, Rohan rentre chez ses parents et oublie cette histoire. Dix ans plus tard, devenu un professionnel reconnu, Rohan entend parler à nouveau de ce fameux tableau noir. Profitant d’un séjour à Paris, il décide alors d’aller le voir au musée du Louvre. Las, le tableau, s’il apparaît bien dans les répertoires du musée, semble avoir disparu…

J’ai écrit un article sur ce one-shot durant le mois de janvier que vous pouvez retrouver ici : Rohan au Louvre : Une aventure bizarre et artistique.

La voie du tablier (Kousuke Oono) – Tome 7 – Big Kana

Synopsis (Source) :
Tatsu l’immortel est un ancien yakuza qui s’est reconverti en homme au foyer.
Cette fois-ci, il va récolter les cotisations des habitants de son quartier, semer la zizanie dans une chambre d’hôpital…
Avec les apparitions de Mme Torii, de Torajirô, de la présidente du comité de quartier et même du beau-père de Tatsu, le septième volume de ce manga comique met en scène une belle brochette de personnages hauts en couleur !

Comme d’habitude, la critique de ce manga sera plutôt courte. On est rendu au septième tome et pourtant je n’exprime aucune lassitude face à ce manga comique jouant sur l’univers des yakuzas. C’est toujours aussi drôle, débile et extravagant, sur fond de tranche de vie comique. Je prends un grand plaisir à retrouver Tatsu, Miku, Masa et autres personnages récurrents. Le découpage est toujours aussi réussi et renforce le côté comique de l’œuvre. Pour finir, j’exprimerais une fois de plus la seule critique que je trouve sur ce manga, c’est que c’est tellement bon que ça se lit trop vite !

JoJo’s Bizarre Adventure Part 8 : Jojolion (Hirohiko Araki) – Tome 22 – Delcourt/Tonkam

Synopsis (Source : quatrième de couverture) :
Ayant flairé qu’un secret se cachait derrière la famille Higashikata, Ojiro apparaît devant Tsurugi. Dans quel but ? Pendant ce temps, Josuke et Mamezuku essaient de se confronter au mystérieux directeur de l’hôpital. Mais le stand de celui-ci se déclenche ! A partir de là, toute tentative pour s’approcher de l’ennemi semble vaine. Que vont-ils pouvoir faire ?!

Le conflit opposant divers manieurs de Stand pour obtenir le nouveau Rokakaka continue ! Dans la première partie du tome, l’action est concentré sur Tsurugi et Jobin qui sont attaqués par un ancien ennemi de Josuke, le manieur du Stand Fan Fan Fan Ojiro Sasame. Je trouve ça intéressant que Hirohiko Araki remette sur le devant de la scène ce personnage, ça permet de voir l’utilisation de son Stand dans d’autres circonstances et renforce le fameux dicton disant que « les manieurs de Stand s’attirent mutuellement ». Ojiro désire obtenir le nouveau Rokakaka mais Jobin ne se laisse pas faire. La deuxième partie du tome revient sur Josuke et Mamezuku qui tentent de se rapprocher du directeur. Malheureusement, ils sont recherchés par la police depuis un accident causé devant l’hôpital universitaire TG. Alors qu’ils se font attaquer par un Stand ennemi, Josuke prend la décision de se blesser volontairement afin de se rapprocher du directeur. Le tome se conclut sur Yasuho qui découvre le visage du directeur grâce à l’aide de son ancien petit ami Toru. J’ai beaucoup aimé ce tome qui arrive à mélanger de l’action en première partie puis du policier et du mystère dans sa deuxième. On sent que l’éclosion du nouveau Rokakaka est imminente et que l’étau se resserre sur Josuke, Jobin ou encore le directeur Satoru Akefu. On est vraiment dans l’arc final et j’ai hâte de découvrir la conclusion de cette partie !

My Hero Academia (Kohei Horikoshi) – Tomes 12 à 14 – Ki-oon

Synopsis du tome 12 (Source : quatrième de couverture) :
All Might est victorieux, mais à quel prix ? Désormais incapable d’utiliser son pouvoir, le numéro un des super-héros tire sa révérence et décide de se consacrer entièrement à son rôle de mentor.
Et il va y avoir du travail, car tout change pour les seconde A, qui logent à présent à l’internat de Yuei… Leur objectif : le permis provisoire d’utilisation d’alter ! Seulement, pour obtenir ce précieux sésame, encore faut-il réussir l’examen…

All for One est vaincu ! Malheureusement, All Might perd le One for All et ses blessures lui font arrêter l’activité de super-héros. Le bouleversement est tel dans la société que de nouvelles règles concernant la formation des futurs super-héros sont modifiés mais également de nouveaux super-vilains sont mis sur le devant de la scène. Malgré cela, Izuku continue de progresser et d’évoluer l’utilisation du One for All. A travers ces 3 tomes, Izuku s’entraîne, passe l’examen pour obtenir le permis provisoire d’utilisation d’alter, règle ses comptes avec Katsuki, rencontre les meilleurs élèves de la filière héroïque de Yuei et enfin se fait embaucher en tant qu’apprenti héros chez l’ancien partenaire d’All Might. Outre ça, la ligue des super-vilains s’active et tente de recruter de nouvelles personnes afin d’agrandir leur organisation. Malheureusement, Shigaraki et sa bande s’attirent les foudres d’un gang mafieux. Ces 3 tomes sont les premiers après la fin d’All Might en tant que super-héros. Il est intéressant de voir l’impact de ce personnage sur l’œuvre, tant il y a un avant et un après perceptible très rapidement, notamment à travers les conditions d’accès du permis provisoire. J’aime beaucoup cette relecture car elle me permet de mieux apprécier certains points tels que l’importance de la société quant au travail des super-héros. De plus, comprendre la psychologie de Katsuki fait rendre compte que, malgré son énorme potentiel, il reste un adolescent. Au niveau du récit et de la construction des pages, je sens que le mangaka s’est amélioré puisque c’est plus facile à lire que durant les premiers tomes. Une certaine stabilité se place, lui permettant ainsi de se concentrer davantage sur le dessin, qui apporte beaucoup d’impact que ce soit lors des scènes de combat ou les émotions des personnages.

Grand Blue (Kenji Inoue, Kimitake Yoshioka) – Tome 4 – Meian

Synopsis (Source) :
Les Peek a Boo ont décidé d’organiser un camp d’entraînement à Okinawa pour préparer les nouveaux membres à passer leur licence de plongée. Mais pour pouvoir se payer le voyage, Iori et les autres vont devoir travailler… et ne pas dépenser tout leur argent en alcool, surtout !

Les rattrapages réussis, la vie étudiante de Iori peut continuer ! Entre soirées qui tournent mal et des emplois étudiants plus ou moins foireux, Iori et les membres du club de plongée cotisent afin de partir en camp d’entraînement à Okinawa. Ce sera également l’occasion pour les récents membres de passer leur licence de plongée. La deuxième partie du tome se concentre sur l’arrivée à Okinawa, avec toutes les galères dont le passage de la licence de plongée qui semble être ardue pour Iori notamment ! Grand Blue arrive encore à me faire rire, grâce à l’humour débile du scénariste et le trait très exagéré de l’illustrateur sur le visage des personnages. Le duo de mangakas est efficace et délivre une œuvre très marrante ! Le rythme est bien dosé, ce qui permet de ne pas avoir trop de blagues à la case, tout en ayant assez par chapitre. J’ai vraiment hâte de découvrir les chapitres inédits qui n’avaient pas adapté lors de l’adaptation animée !

MAN WITH A MISSION – L’AniSong #7

Bonjour à tous ! On se retrouve pour le septième numéro de l’AniSong, le format d’articles qui revient sur un artiste ou des groupes qui interprètent des chansons présentes dans les productions animées japonaises. On repart sur de bonnes bases pour cette année 2022 en essayant de faire un numéro au moins tous les 2 mois. De plus, pour bien commencer, j’avais fait un sondage sur mon compte Twitter @MaxouFrost où je vous proposais entre 4 artistes et groupes qui je devais traiter pour ce septième numéro. Le résultat a été que presque la moitié des répondants voulaient que je parle du groupe MAN WITH A MISSION donc c’est ce que je vais faire aujourd’hui ! Et pour les autres propositions qui n’ont pas été choisi, je les traiterais pour de futurs numéros de l’AniSong !


Présentation du groupe

MAN WITH A MISSION est un groupe de rock alternatif japonais actif depuis 2010 et originaire de Shibuya, un des 23 arrondissements de Tokyo. C’est un groupe facile à reconnaître de visu puisque les 5 membres qui le compose ont des masques de loup sur la tête. De plus, ils ont inventé une histoire à leurs débuts concernant pourquoi ils portent des masques. Selon les membres du groupe, ils ont été créés comme la « Forme de Vie Ultime » par Jimi Hendrix, qui serait leur maître biologique et le docteur de la guitare. A cause de leur mauvais caractère, ils se sont fait ensuite piégés dans la glace de l’Antarctique pendant des années où ils y écoutaient tout les types de musiques existants dans le monde. Quand ils sont sortis de la glace, ils sont apparus sur la scène musicale japonaise. Le nom du groupe semble être inspiré de la chanson « Man With A Mission » de Bad Religion. Le délire de porter des masques animaux également. De plus, personne n’a l’air de connaître les âges ni même les nationalités des membres du groupe. On a affaire à un groupe assez mystérieux.

MAN WITH A MISSION est composé de 5 membres, tous nommés selon un pseudonyme. Il y a Tokyo Tanaka le chanteur principal, Jean-Ken Johnny au chant et à la guitare, Kamikaze Boy à la basse, DJ Santa Monica en tant que disc jockey ainsi que Spear Rib à la batterie. Le groupe est présent sous les labels FROM YOUTH TO DEATH RECORDS depuis 2010, Crow Stones de 2011 à 2013 et Sony Music Records depuis 2013. Les membres ont commencé leur activité en faisant des concerts dans la banlieue de Shibuya et aux Etats-Unis à Los Angeles. Leur premier mini-album « Welcome to the New World » est un grand succès. Ils font plusieurs concerts au Japon et deviennent de plus en plus populaires. Leurs productions commencent à apparaître dans des productions visuelles japonaises, tels que des live-actions, des jeux vidéos, des publicités ou encore des animés à partir de 2013. Avant la pandémie mondiale, le groupe faisait souvent des concerts au Japon et à l’international. Actuellement, MAN WITH A MISSION a fêté ses 10 ans en 2020 et a sorti son sixième et dernier récent album « Break and Cross the Walls 1 » le 24 novembre 2021.

Le style musical

MAN WITH A MISSION est un groupe de rock alternatif qui prend ses influences dans des groupes tels que Red Hot Chili Peppers, Nirvana ou encore The Smashing Pumpkins. Leur style de musique est également décrit comme du hard rock et du dance-rock. La principale caractéristique de leurs sons est l’explosivité dont fait part les membres du groupe. En effet, c’est très énergique et même si la chanson est calme au début, ça va monter en puissance d’un coup à partir du refrain. On a également des mélodies et paroles accrocheuses, jouant sur un mélange entre le japonais et l’anglais. De plus, leur style lie également le rock alternatif avec un peu de rap, assuré notamment par le guitariste et chanteur Jean-Ken Johnny. Le disc jockey DJ Santa Monica permet d’apporter des sonorités variées et uniques selon l’ambiance de la musique. Les 5 membres arrivent à bien se compléter et à éviter qu’un soit peu mis en avant je trouve. Ainsi, MAN WITH A MISSION arrive à sortir des sons différents – du moins dans l’industrie de l’anisong – tout en gardant une identité musicale très reconnaissable.

La présence dans l’industrie de l’anisong

Depuis 2010, MAN WITH A MISSION est devenu un groupe populaire aussi bien pour leurs concerts et albums que pour leurs productions musicales dans des live-actions, jeux vidéos, publicités ou encore animés, ce dernier point étant celui qui nous intéresse le plus. Cependant, ce qu’il faut se rendre compte, et que je ne pensais pas être aussi surprenant, c’est que MAN WITH A MISSION n’a interprété que 7 sons au total pour des animés – en excluant les clips de musique animés et les projets multimédias un peu obscurs -. C’est là la force de ce groupe dans l’industrie de l’anisong. Malgré le peu de sons, si on parle de ce groupe ou qu’on fait écouter un extrait à un fan d’animés, on va aisément le reconnaître. Les sons et surtout le style musical de MAN WITH A MISSION est devenu iconique. De plus, chaque apparition du groupe dans un animé suffit pour créer un mini-événement (il suffit de le voir lors de leurs deux dernières anisongs notamment sur Vinland Saga et Boku no Hero Academia). Tout ça pour dire que ce faible nombre d’anisongs va me permettre de toutes les traiter au moins !

Tout d’abord, MAN WITH A MISSION apparaît pour le premier générique de Log Horizon, un animé de la saison d’automne 2013. Le titre « database feat. TAKUMA (10 Feet) » annonce directement la couleur avec son refrain explosif qui marque les esprits. Le mélange entre les paroles japonaises et anglaises est déjà présent et donne un rythme assez entraînant. On peut également remarquer le travail du DJ en fond qui permet d’apporter des effets sonores inédits (comme durant les toutes premières du son). Ce point est assez commun aux autres sons et font références à l’ambiance de la production animée bien souvent. Bref, c’est ce genre d’anisong qui fait une bonne première impression. Le son sera d’ailleurs réutilisé pour l’opening de la deuxième saison de Log Horizon lors de l’automne 2014.

Dès leur deuxième anisong, MAN WITH A MISSION continue sur leur lancée en étant présent sur une importante production qu’est Nanatsu no Taizai. Le groupe fait le deuxième opening qui sort en hiver 2015 et se nomme « Seven Deadly Sins ». Ce qui est percutant ici, c’est les très accrocheuses paroles en anglais et la batterie en fond qui donne son maximum. Les paroles en anglais sont en plus bien rythmiques et restent en tête. Ce son est d’ailleurs un grand succès, rien d’étonnant vu la qualité du titre et le fait qu’il soit présent sur une importante production qu’est Nanatsu no Taizai (quand l’animé avait encore ses lettres de noblesse).

L’année 2015 continue pour MAN WITH A MISSION avec la saison d’automne qui est marquée par leur son « Raise your flag » en tant que premier opening sur la série Mobile Suit Gundam: Iron-Blooded Orphans, qui est une fois de plus un grand succès. Ici, ça ne perd pas de temps et dès le début le son est puissant. La guitare est très mise en avant dans ce son et accompagne la dynamique voix des chanteurs. L’énergie de la chanson va bien avec la licence Gundam, connue pour ses aspects de guerre et de géopolitique, qui semble porter une cause à travers son titre « Raise your flag ». La popularité du son peut également s’expliquer par le fait que la série s’ouvrait pour le grand public et donc a permis à sa large diffusion.

Durant la saison d’automne 2017, MAN WITH A MISSION exprime un son assez mélancolique avec « My Hero » pour l’opening de l’animé Inuyashiki: Last Hero. Le son est même assez angoissant surtout avant le refrain où on a l’impression d’entendre des sirènes de voitures de police. On a ainsi une musique beaucoup moins enjouée que les dernières productions et qui montrent la diversité du groupe, capable de changer d’ambiance.

Ce changement d’ambiance continue également avec l’opening de Golden Kamuy « Winding Road » sorti lors de la saison du printemps 2018. C’est un son qui m’a surpris car il est beaucoup plus calme et en quelque sorte contemplatif. Il n’y a pas de forte explosion, surtout au niveau du chant qui reste assez posé. Ce n’est pas mon anisong préférée mais elle n’est pas non plus mauvaise. Ca change surtout par rapport aux sons très motivants et dynamiques d’avant.

MAN WITH A MISSION, vous avez pu le comprendre, se retrouve souvent sur d’importantes productions. Cela joue surtout grâce à leur popularité. Durant l’automne 2019, on retrouve ainsi le groupe sur Vinland Saga avec leur son « Dark Crow » pour le deuxième opening de la série. Les premières secondes font penser à une sorte de cornemuse et c’est très intéressant de voir que sur cette anisong, ça monte petit à petit en puissance avant d’exploser, notamment avec la batterie qui joue de plus en plus vite et fort. Puis avec le refrain, ça explose !

La dernière anisong pour MAN WITH A MISSION se retrouve sur le fameux animé Boku no Hero Academia qui semble être un passage obligé pour les artistes et groupes populaires actuels – comme on a eu sur cette série LiSA, UVERworld, Blue Encount, KANA-BOON ou encore the peggies -. Pour la cinquième saison de la série animée, ils interprètent de titre « Merry-Go-Round » pour la deuxième opening sorti en été 2021. Je dois avouer que j’ai quelques réserves concernant ce son. Bien évidemment, celles-ci ne concernent pas le visuel du générique puisque je ne le prends pas en compte durant mon analyse. Je pense que la chanson est un poil trop molle et quand ça commence enfin à être dynamique, la fin du son arrive. Il manque cette explosivité continuelle ou progressive qui fait la marque du groupe. Les instruments auraient peut-être pu être plus marqués que ça également. Après ce n’est pas mauvais mais personnellement c’est clairement l’anisong du groupe que j’aime le moins.

Quelques statistiques

Voici maintenant la partie purement statistique qui montre plus ou moins efficacement la popularité des chansons de par leurs ventes au Japon. Les données sont récupérées et traitées par un organisme japonais du nom d’Oricon qui s’occupe ensuite de faire des classements des meilleures ventes d’albums ou de singles durant une période donnée.

Titre du singleAnimé où le son apparaîtDate de sortie du singleMeilleure place
de toutes ses apparitions
dans le classement Oricon
Nombre de semaines d’apparition
dans le classement Oricon
(dans le top 200)
database feat. TAKUMA (10 Feet)Log Horizon
Log Horizon Saison 2
09/10/2013418
Seven Deadly SinsNanatsu no Taizai11/02/2015221
Raise your flagMobile Suit Gundam: Iron-Blooded Orphans14/10/2015319
My Hero/Find YouInuyashiki: Last Hero01/11/2017214
Take Me Under/Winding RoadGolden Kamuy18/04/2018411
Dark CrowVinland Saga23/10/2019314
Merry-Go-RoundBoku no Hero Academia Saison 508/09/2021212

Mes 3 anisongs préférées de ce groupe

Je vais maintenant citer mes 3 anisongs préférés provenant de MAN WITH A MISSION. Je précise qu’il ne s’agit en aucun cas d’un top et d’un avis définitif.

Tout d’abord, il y a « Dark Crow » l’opening 2 de Vinland Saga. J’aime bien le début avec le semblant de cornemuse qui va assez bien avec les ambiances nordique et médiévale de l’œuvre. De plus, j’aime beaucoup le fait que ça monte petit à petit en puissance jusqu’à l’explosion totale, à la fois des chanteurs et des instrumentistes.

Ensuite, il y a « My Hero » l’opening de Inuyashiki: Last Hero. Ce qui me plaît ici, c’est l’ambiance assez mélancolique que procure le son. De plus, l’ajout des effets sonores comme les sirènes de voitures de police renforce ce côté angoissant, tout en mettant dans l’ambiance avec les guitares, la batterie et les chanteurs qui se donnent à fond sur le refrain.

Pour finir, avec quelques hésitations, j’ai choisi « Raise your flag » le premier opening de Mobile Suit Gundam: Iron-Blooded Orphans. Tout le long du son, il y a une ambiance particulière qui apporte un côté très motivant. C’est dynamique du début jusqu’à la fin et les guitares s’en donnent à cœur joie !


CONCLUSION

Pour finir, MAN WITH A MISSION est un groupe populaire et très apprécié par leurs travaux dans l’industrie des anisongs. Même s’ils en produisent peu – avec un rythme d’une anisong tous les ans voire toutes les années et demi -, les sons interprétés par les cinq membres à l’apparence canine arrivent à déclencher une hype chez les fans d’animés à chaque fois. Le meilleur exemple est le dernier opening de Boku no Hero Academia qui en a déçu plus d’un et qui montre à quel point les fans d’animés sont attachés aux chansons du groupe. De par un rock explosif et motivant, on remarque que MAN WITH A MISSION est exclusivement présent sur des génériques d’ouverture puisque leur style musical est en accord avec la volonté de préparer le spectateur à ce qu’il va voir dans quelques instants dans sa série animée. Pour moi, c’est sûr qu’on va très certainement les revoir à l’avenir et qu’ils vont nous impressionner avec leurs sons.

Pour finir, je vous laisse la playlist YouTube avec les anisongs que MAN WITH A MISSION a fait jusqu’aujourd’hui, date de publication de cet article.

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !

Rohan au Louvre : Une aventure bizarre et artistique

Bonjour à tous ! Je vous retrouve pour le premier vrai article de l’année 2022 et je vais commencer avec la critique d’un ouvrage particulier alliant le fameux auteur de JoJo’s Bizarre Adventure Hirohiko Araki et le célèbre Musée du Louvre de Paris, j’ai nommé Rohan au Louvre ! Bonne lecture à vous !


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Rohan au Louvre est un one-shot d’Hirohiko Araki, auteur de JoJo’s Bizarre Adventure, publié en partenariat par l’éditeur de bandes dessinées français Futuropolis et le Musée du Louvre. Paru en France le 9 avril 2010, le contenu de l’ouvrage était d’abord présenté durant l’exposition du Musée du Louvre « Le Louvre invite la bande dessinée » où cinq artistes, dont Hirohiko Araki, y était exposé du 22 janvier au 13 avril 2009. Il s’agit également du premier manga vendu dans la boutique officielle du Musée du Louvre.

Synopsis (Source) :
Rohan Kishibe est un jeune mangaka. Pendant ses vacances, il fait la connaissance d’une jeune femme, Nanasé, qui loue une chambre chez sa grand-mère. Le voyant dessiner, elle lui parle d’un tableau, certainement le tableau le plus étrange au monde : celui de Nizaémon Yamamura, peint avec la couleur la plus noire jamais créée, dont la matière aurait été extraite d’un grand arbre, vieux de plus de 1 000 ans. Un tableau maudit, car le peintre fut condamné à mort par son Seigneur pour avoir abattu cet arbre vénérable. Le tableau échappa de peu à la destruction et fut acheté par un conservateur du Louvre, deux cents ans auparavant. À la fin de l’été, Rohan rentre chez ses parents et oublie cette histoire. Dix ans plus tard, devenu un professionnel reconnu, Rohan entend parler à nouveau de ce fameux tableau noir. Profitant d’un séjour à Paris, il décide alors d’aller le voir au musée du Louvre. Las, le tableau, s’il apparaît bien dans les répertoires du musée, semble avoir disparu…

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On y suit Rohan Kishibe, mangaka habitant dans la ville de Morio, qui va tenter une fois de plus de découvrir la vérité sur une légende. Sa curiosité l’emmène cette fois-ci jusqu’en France, au Musée du Louvre de Paris. Son objectif est de découvrir un étrange tableau du peintre Nizaemon Yamamura, prétendument réputée comme étant la peinture la plus noire qui existe. Cependant, cela ne sera pas aussi facile que prévu…

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Rohan au Louvre, au vu du contexte dans lequel ce one-shot a été créé, permet à Hirohiko Araki de mettre en avant la France et plus précisément le Musée du Louvre de Paris. N’ayant personnellement jamais été dans ce lieu, je ne peux pas affirmer si les décors sont exacts. Néanmoins, je ne pense pas qu’ils soient faux, ce qui fait déjà voyager le lecteur au sein d’un lieu artistique important. L’action se déroule principalement dans trois principaux lieux géographiques, on a le Japon, le Musée du Louvre et les sous-sols de ce lieu. Chaque lieu a son objectif propre pour Rohan, qui lui permet d’avancer dans sa quête. Par ailleurs, un effort particulier a été mis sur les décors, qui permettent d’amplifier les différents lieux qui composent le récit. Le mangaka arrive à ne pas trop surcharger, avec des cases sans décors parfois.

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Rohan Kishibe visitant le Musée du Louvre.

Cette mise en avant de l’art, autant sur le tableau de Nizaemon que par le Musée du Louvre, se ressent également à travers le travail graphique d’Hirohiko Araki. En effet, j’ai l’impression que cet ouvrage permet surtout de se rendre compte de l’art du mangaka, surtout au vu de l’intitulé de l’exposition auquel il avait présenté les planches. On distingue les traits humanistes du mangaka qui montrent tout aussi bien les mouvements des corps que les émotions diverses des personnages. L’ouvrage est entièrement en couleur et on peut ainsi voir une multitude d’ambiances différentes, comme Hirohiko Araki sait le faire. Quand Rohan est au Japon, les tons sont jaunâtres tandis qu’ils sont plus rosâtres quand l’action se déroule dans le Musée du Louvre. J’ai également l’impression que le but n’était pas non plus d’avoir un travail très précis sur la propreté, le rendu final. En effet, on voit les lignes de l’encrage et les coups de peinture, semblable à de l’aquarelle, qui dépassent parfois légèrement les contours des personnages et décors. Cependant, c’est vraiment si on y fait gaffe et comme on peut considérer que c’est avant tout un travail artistique, ça ne me dérange pas.

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Cette page se déroule au Japon, on peut y voir en bas à gauche des tons jaunâtres. Sur la case du haut, on peut voir les traits du pinceau sur le ciel bleu, ainsi que de la couleur beige qui dépasse la jeune femme.

Dans cette histoire, on retrouve une fois de plus le personnage de Rohan Kishibe, si cher au mangaka. En effet, il est souvent présent quand Hirohiko Araki doit réaliser des one-shots (ils sont d’ailleurs compilés en 2 tomes chez l’éditeur Delcourt/Tonkam sous le nom de Jojo’s – Rohan Kishibe). Rohan Kishibe est un homme curieux et arrogant, profitant de son pouvoir pour découvrir les expériences vécues des autres pour alimenter ces histoires. Il possède un comportement assez excentrique voire même méprisant parfois. Néanmoins, il sait faire la part des choses et défend ces principes. Hirohiko Araki arrive à bien présenter son protagoniste ainsi que les personnages secondaires à travers leurs personnalités très humaines. Y voir Rohan est réconfortant pour les fans de JoJo’s Bizarre Adventure. Mais pour les novices du travail du mangaka, cela leur permet d’avoir une présentation du personnage.

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Bien qu’il s’agisse avant tout d’un ouvrage artistique, j’ai trouvé l’histoire présentée très sympa et dans la lignée de ce que fait Hirohiko Araki. On a une situation donnée, une phase de recherche qui vire tout d’un coup au mystère et à une forte pression, puis un côté horrifique qui finit par une résolution du problème plus ou moins trouvée. L’auteur arrive bien à intégrer son personnage et ses thèmes chers, tels que le mystère, l’horreur, la spiritualité, le destin ou encore le bizarre, dans le cadre du Musée du Louvre et du domaine artistique. Il y a ce petit grain de folie qui fait la patte d’Hirohiko Araki dans ce cadre recherché et réel. Le mangaka est fort pour créer légendes et pouvoirs qui semblent réels. Cela est possible grâce à des personnages qui sont très humains et auxquels on arrive à s’identifier.

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Surprendre le lecteur en montrant de l’horreur, une des techniques d’Hirohiko Araki.

Pour finir, il est important de revenir sur le livre en lui-même qui est un ouvrage de très grande qualité. Il fait 132 pages au total et possède une couverture cartonnée, donnant ainsi une certaine épaisseur et robustesse. Mais les plus grandes qualités du livre sont les pages en couleur, l’utilisation d’un papier Périgord 135 grammes qui permet d’avoir des pages bien propres et blanches ainsi que des dimensions de 185 x 265 millimètres. On a donc un fort plaisir de lecture qui permet de bien se rendre compte du trait du mangaka et de pouvoir ainsi apprécier chaque détail. Le tout pour un prix de 20 euros que je trouve correct vu la bonne qualité de l’ouvrage.


CONCLUSION

Rohan au Louvre est une superbe collaboration entre Hirohiko Araki et le Musée du Louvre. L’ouvrage est super pour les fans de JoJo’s Bizarre Adventure qui apprécieront de revoir Rohan Kishibe et d’avoir un nouveau travail d’Hirohiko Araki dans leur collection, mais également pour ceux qui voudraient découvrir le travail de ce mangaka. L’ouvrage est de très grande qualité et pas si cher pour ce que c’est. De plus, on peut apprécier grandement le trait humaniste de l’auteur ainsi que les thématiques qui lui sont chères. Rohan au Louvre n’est pas compliqué à trouver, en effet je l’ai eu dans un espace culturel d’un magasin Leclerc personnellement. Mais il semble aisément trouvable en librairie ou encore sur des sites tels que la Fnac ou BDfugue par exemple. Ainsi, si vous êtes fan de JoJo’s Bizarre Adventure et que vous voulez développer votre collection ou encore que vous souhaitez découvrir le travail d’Hirohiko Araki, je vous recommande fortement d’acheter cet ouvrage unique !

Pour finir, je vous laisse avec le thème « The Artist’s Bizarre Passion » issu de la bande-son originale de JoJo’s Bizarre Adventure: Diamond is Unbreakable O.S.T Vol.2 ~Good Night Morioh Cho~ par le compositeur Yugo Kanno. Il s’agit du thème de Rohan Kishibe dans l’adaptation animée de la quatrième partie de JoJo’s Bizarre Adventure: Diamond is Unbreakable

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !

Deuxième anniversaire et bilan 2021 du blog !

Bonne année 2022 ! Bonjour à tous, on se retrouve pour cet article un peu spécial qui va revenir sur l’activité du blog en 2021 et de la suite.

Mais avant ça, on souhaite un JOYEUX ANNIVERSAIRE au blog qui a déjà 2 ans ! En effet, j’avais lancé ce projet le 1er janvier 2020. J’avais envie de partager mon avis sur les productions artistiques, culturelles et ludiques que je voyais et possiblement vous donner envie de vous intéresser à celles-ci ! Outre ça, il est intéressant de créer, alimenter et évoluer un projet qui m’est propre et je suis plutôt fier. Sans compter celui-ci, ce sont 78 articles qui ont été publiés en 2 ans d’activité.

Cela me fait ainsi la transition sur l’activité du blog en 2021 car, sur 78 articles, une partie importante a été publiée en 2020. Une baisse d’activité est apparue sur le blog en 2021. Pourquoi ? Plusieurs raisons sont présentes : des changements concernant mes projets professionnels et personnels, une fin d’année étudiante à réussir, des semaines bien occupées, des saisons d’animés moins suivies (je n’ai regardé que la saison d’hiver 2021) ou encore une baisse de mon temps de lecture de mangas. Mais la principale raison est que j’ai eu une période où j’avais du mal à me mettre à écrire. Typiquement, je rentrais de mes journées et je préférais me divertir sur YouTube, Twitch ou encore Twitter plutôt que de mettre à rédiger des articles. De plus, mon rythme était catastrophique et je me retrouvais comme un con à tout rédiger le vendredi soir ou le samedi. Néanmoins, j’ai réussi à me remotiver depuis fin octobre et j’ai pu sortir des articles sur des thèmes qui me tenaient à cœur (notamment sur la licence Yu-Gi-Oh!, Inazuma Eleven et Dream Team).

Le bilan du blog 2021 est donc assez contrasté. La question de savoir si ça va continuer en 2022 est donc à poser.

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(c’est chiant, hein ?)

Oui.

C’EST PARTI POUR UNE SAISON 3 ! ROAD TO 2022 !! JE M’EXCITE TOUT SEUL !!!

Malgré les difficultés et les pertes de motivation, j’aime écrire des articles sur des sujets que j’apprécie. Les articles sortis en décembre m’ont rassurés sur ce point. Cette année, l’objectif sera de réaliser au moins 2 articles par mois sur ce blog. Je vais également essayer de revoir certaines choses telles que la structure des articles, l’aspect graphique du site ou encore d’essayer de développer un côté transmédia. Mais dites-vous que ce sont juste des idées lancées en l’air et qu’il y a des chances que ça ne sorte pas… mais aussi que ce soit le cas ! Je vais aussi essayer d’amener de l’interaction avec les quelques rares personnes qui lisent mes articles (si du moins elles existent !). Pour ce faire, si vous lisez cet article, je vais tenter une première interaction (que je relaierais peut-être sur mon compte Twitter @MaxouFrost) : proposez-moi un animé de 12/24 épisodes en commentaires en-dessous de ce texte ou en réponse au tweet de l’annonce de cet article. Je le regarderais et en parlerais aux alentours de janvier/février ! Pour éviter de me proposer des titres que j’ai déjà vu, je vous donne ma liste des animés que j’ai déjà vu : https://anilist.co/user/MaxouFrost/animelist.

Bref, plein de bonne volonté et de petites idées que j’essaierais d’expérimenter au fur et à mesure de l’année. Ce blog, je l’ai fait afin de pouvoir partager mes avis et parce que je suis content de pouvoir tenir un projet de ce type sur la durée. Mais comme j’aime bien le dire, n’hésitez pas à vous faire votre propre avis !

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !