Bonjour à tous ! On se retrouve pour le bilan de février 2022 sur mes lectures mensuelles de mangas. Ce bilan va comporter plusieurs anciennes sorties mangas puisqu’elles proviennent de ma pile à lire qui ne cessait d’augmenter au fur à mesure des nouveautés. J’avais néanmoins réussi à limiter mes achats et à rattraper enfin mon retard ! Il s’agit donc d’un bilan qui comporte beaucoup de séries différentes !
Spy x Family (Tatsuya Endo) – Tome 6 – Kurokawa
Synopsis (Source) :
Twilight doit impérativement récupérer un document menaçant le fragile équilibre des forces entre l’Est et l’Ouest. Pour cette mission, il fait équipe avec Nocturna, une collaboratrice secrètement éprise de lui. Tout va se jouer lors d’un tournoi de tennis clandestin, dont l’issue pourrait bien remettre en cause la position de Yor au sein de la famille Forger. En effet, Noctuna s’est juré de prendre la place de fausse épouse de Twilight dans le cadre de l’opération « Strix ».Consciente du danger qui la guette, Yor n’en éprouve pas moins des doutes sur son aptitude à jouer le rôle de Mme Forger. Dans le même temps, Twilight désespère de se rapprocher de sa cible, le dangereux et plus que jamais inatteignable Donovan Desmond…
Dans le cadre d’une nouvelle mission, l’agent Twilight doit faire équipe avec une de ses collègues se prénommant Nocturna. Cette dernière est secrètement folle amoureuse de Twilight. Cette mission consiste à s’emparer d’un tableau qui contiendrait les codes pour découvrir des documents qui menacerait la paix entre les pays Ostania et Westalis. Les 2 agents se retrouvent donc pris dans une compétition de tennis clandestine, le moyen le moins dangereux pour récupérer le dit tableau. L’autre partie du tome se concentre sur les relations entre plusieurs personnages dont Loid et Yor, Anya et Becky ainsi que Damien et son père Donovan Desmond. Ce dernier est la principale cible de l’opération « Strix ». Le tome se finit d’ailleurs sur la rencontre entre l’agent Twilight (sous son identité de Loid Forger) et de Donovan Desmond. Encore une fois, on a affaire à un super tome qui se lit extrêmement bien. L’action est beaucoup mise en avant dans la première partie du manga, tandis qu’on a affaire à plus d’émotions dans la seconde. Malgré les difficultés, l’agent Twilight arrive à maintenir en état sa fausse famille et à se rapprocher de Donovan Desmond. Pour finir, j’aime beaucoup que le trait du dessin soit toujours aussi approfondi au niveau des expressions faciales des personnages.
Blue Exorcist (Kazue Kato) – Tomes 26 et 27 – Kazé
Synopsis du tome 26 (Source : quatrième de couverture) :
Après avoir fait la lumière sur le passé, Rin décide de porter secours à son frère et se rend directement auprès de lui grâce à la clé de dissimulation. Yukio révèle alors quelles étaient ses véritables intentions en rejoignant Illuminati. Les jumeaux, sur lesquels pèse un lourd destin, engagent leur première sérieuse confrontation !
Rin retrouve enfin son frère jumeau Yukio à bord du vaisseau d’Illuminati ! Alors qu’il pensait se rapprocher vers son petit frère, ce dernier essaie de le convaincre de le tuer. En effet, Satan réside dans l’œil gauche de Yukio et le seul moyen pour éviter sa résurrection serait de tuer son hôte. Cependant, Rin ne l’accepte pas et un grand affrontement entre les deux frères commence ! Celui-ci dure 1 tome et demi, jusqu’à ce que Yukio retrouve ses idées et accepte de se faire aider. Malheureusement, Illuminati a mis la main sur un corps et un remède permettant de ressusciter Satan, ce que la terrifiante organisation arrive à faire. Alors que tout semble perdu, Méphisto Phélès apparaît et amène un puissant renfort composé d’exorcistes et de démons d’exception : l’armée d’éradication de Satan. C’est ainsi que débute une bataille d’anthologie ! Ces 2 tomes étaient très bons ! Voir 2 frères s’affronter et ne pas se comprendre rendaient le tout très dur à lire, avec une forte pointe de tristesse. Heureusement, le scénario permet d’accepter la rédemption de Yukio et de le comprendre un peu. Cet affrontement fraternel permet également de voir la puissance du trait du mangaka, que ce soit au niveau des détails, de la chorégraphie des attaques ou des techniques mais encore de l’interaction avec les décors qui amènent beaucoup de dynamisme. Egalement, les expressions faciales sont réussies et montrent l’expérience de Kazue Kato. J’ai l’impression que le manga entre dans son arc final avec cette bataille qui débute, j’ai donc très hâte de lire la suite !
Kakushigoto (Kouji Kumeta) – Tomes 5 à 7 – Vega-Dupuis
Synopsis du tome 5 (Source : quatrième de couverture) :
Alléluia ! La série de Kakushi Goto vient d’atteindre son 100e épisode ! Mais ni ses assistants, ni son responsable éditorial ne semblent s’en être aperçus, et notre mangaka est profondément meurtri par l’indifférence de son entourage. À cela s’ajoute l’attitude quelque peu fuyante de la petite Himé qui a l’air de lui faire des cachotteries…
Kakushi continue de cacher son métier à sa fille et ce malgré les imprévus liés à son travail ou aux proches de Himé ! Au travers de ces 3 tomes, plusieurs thèmes liés au quotidien et au manga sont présentés tels que donner un nom à quelqu’un ou quelque chose, l’importance à prendre de l’avance, la croyance, l’amitié, les vacances ou encore les mensonges. Bref, j’aime toujours autant la structure de ce manga qui est divisé en plusieurs chapitres, chacun possédant 3-4 histoires en lien avec un thème précis. La relation entre Kakushi et sa fille Himé est toujours aussi mignonne et je prends plaisir à revoir les personnages récurrents tels que les collègues du mangaka ou la maîtresse d’école ! Egalement, les anecdotes du Kouji Kumeta en fin de chapitres sont très intéressantes et personnelles, permettant de mieux comprendre le travail de mangaka. Le dessin est simple mais efficace et le découpage permet une lecture facile du manga. J’aime beaucoup la présence de 3-4 pages couleurs en début et fin de tome, projetant le scénario 10 ans plus tard sur une intrigue plus dramatique. Kakushigoto est toujours un manga très sympa !
Fire Force (Atsushi Ohkubo) – Tome 18 et 19 – Kana
Synopsis du tome 18 (Source : quatrième de couverture) :
Alors que l’inspecteur Takigi, le frère de Maki, enquête sur une odeur suspecte dans les souterrains, il y découvre un étrange laboratoire. Mais il se fait prendre dans une déflagration, provoquée par un homme en blanc qui se fait exploser, et s’en sort gravement blessé.
Face aux étranges agissements des sbires du Grand Prédicateur, le général Danrô de l’armée de l’empire de Tokyo, chef de la famille Oze, ordonne à la 2e brigade d’enquêter dans les souterrains. L’aide de la 8e est également sollicitée, et une mission de coopération débute !
Lors d’une enquête sur une étrange odeur dans les souterrains de Tokyo, deux inspecteurs de l’armée de l’empire de Tokyo découvrent un laboratoire appartenant très probablement aux hommes en blanc. Cependant, celui-ci se fait exploser et toutes les preuves disparaissent. C’est la goutte de trop pour l’armée de l’empire de Tokyo qui décide de s’allier aux 2ème et 8ème brigades spéciales de la Fire Force afin d’enquêter dans les souterrains. Malheureusement, le général de l’armée est le père de Maki et l’empêche de participer à la mission. En fouillant les souterrains, les hommes en blanc attaquent les pompiers et un affrontement sanglant débute. Grâce aux efforts de tout le monde et au retour de Maki, la Fire Force empêche leurs ennemis d’anéantir la capitale tokyoïte. Le tome 19 se finit sur les deuxième classe de la 8ème brigade Shinra, Arthur et Tamaki qui vont aller s’entraîner avec la 7ème brigade à Asakusa. Cet affrontement dans les souterrains dure durant presque 2 tomes et surprend par son ambiance gore. En effet, la mission tourne mal et moultes décès sont montrés. Le mangaka arrive toujours à se renouveler tout en continuant son histoire. L’action, majoritairement présente dans l’œuvre, est dynamique et on ressent l’impact des coups. L’humour est plutôt bien géré, même si les blagues graveleuses sont un peu usantes à force. Enfin, le rythme de l’histoire fonctionne bien, il est toujours aussi unique à celui du mangaka Atsushi Ohkubo. Des mystères sont encore apparus et ça donne envie de la suite !
Demon Slayer (Koyoharu Gotouge) – Tome 18 – Panini Manga
Synopsis (Source : quatrième de couverture) :
Le combat fait rage entre la troisième lune supérieure Akaza et les pourfendeurs de démons Tanjiro et Tomioka. Malgré leur vaillance, nos héros sont poussés dans leurs retranchements. Mais alors que l’affrontement se fait de plus en plus violent, Tanjiro finit par accéder à l’état de conscience supérieure dont lui avait parlé son père : le monde limpide ! Le sabre de Tanjiro atteindra-t-il enfin Akasa ?
Le combat confrontant Tanjiro et Tomioka contre Akaza continue ! Les 2 pourfendeurs ont bien du mal face à la puissance et la technique de la troisième lune supérieure. Néanmoins, Tanjiro arrive à entrer dans le monde limpide et à vaincre Akaza. Cependant, ce dernier se relève mais face à l’apparition de ces souvenirs lointains d’humain, il meurt avec le sourire. Dans une autre pièce, Kanao affronte la deuxième lune supérieure Doma et montre beaucoup de difficultés face à la vitesse et la force de son pouvoir sanguinaire. C’est alors qu’Inosuke arrive en renfort ! Cependant, il semblerait que Doma et Inosuke soient liés par une seule personne que l’adolescent avait oublié… Les combats sont violents face aux meilleurs démons encore présents ! Koyoharu Gotouge montre un trait de dessin dynamique et impactant, autour de combats et de techniques très bien chorégraphiés. Les souvenirs et flashbacks apportent de l’émotion et de l’empathie envers les personnages, en plus de les développer. La moitié du tome se concentre sur l’affrontement Tanjiro-Tomioka contre Akaza tandis que l’autre moitié montre le combat Kanao-Inosuke contre Doma. En tant que lecteur, on n’a que très peu de temps mort entre chaque combat tellement tout s’enchaîne vite !
The Heroic Legend of Arslan (Hiromu Arakawa, Yoshiki Tanaka) – Tome 13 – Kurokawa
Synopsis (Source) :
L’armée tûranne compte bien profiter du désordre qui règne au sein du royaume parse pour s’accaparer de nouveaux territoires. Devant à tout prix protéger sa base arrière à Peshawar, le prince Arslân ordonne à ses troupes de faire demi-tour, mettant de côté ses plans de reconquête de la capitale. C’est alors que dans les tréfonds du mont Demavand, une terrible menace est tirée d’un long sommeil…
L’armée d’Arslan réussit tout juste à repousser les tûrannes de la forteresse de Peshawar ! L’affrontement stagne et les deux camps doivent trouver une nouvelle stratégie à établir. Autre part, Ghîb et Hilmes se retrouvent sur la tombe d’un héros légendaire ayant protégé la Parse par le passé. Hilmes y déterre une épée légendaire et a l’air de provoquer le réveil d’un soi-disant roi serpent, ennemi du héros légendaire. Tandis qu’à Ecbatâna, les lusitaniens sont au bord de la crise de nerf depuis que le roi de Parse Andragoras s’est libéré de ses chaînes et que le petit frère du roi lusitanien Ghisqâr ait été fait prisonnier. Le roi de Parse quitte ainsi la capitale et les lusitaniens ne croient plus en leur roi. Le tome se finit sur la reprise de la bataille entre l’armée d’Arslan et les tûrannes. Ce tome, comme annoncé par Yoshiki Tanaka dans les mots des auteurs, marque « un carrefour décisif de leur vie ». En effet, ce tome marque un point dans l’histoire des personnages extérieurs à l’armée d’Arslan et leurs répercussions se verront certainement par la suite. Quant au dessin d’Hiromu Arakawa, il est toujours aussi expressif et dynamique. On ressent la grandeur des personnages et le charisme qu’ils imposent. L’aspect géopolitique de l’œuvre est très réussi et heureusement qu’on nous montre un guide des factions en fin de tome pour nous rappeler la tournure actuelle des événements. J’ai hâte de voir la suite de l’œuvre et les répercussions qu’il y aura suite à ce treizième volume.
Fullmetal Alchemist (Hiromu Arakawa) – Edition perfect – Tome 6 – Kurokawa
Synopsis (Source) :
L’aventure des frères Elric continue avec la découverte des secrets renfermés par le corps de Barry le boucher. Quel est donc le rôle exact de l’armée dans ce qui semble être un complot à l’envergure de plus en plus incalculable ?
Les frères Elric continuent leur recherche en décidant de se rendre à Central City pour notamment revoir Maes Hughes. Ils sont accompagnés par leur amie Winry ainsi que par 3 étranges personnages provenant du lointain royaume de Xing. Ces derniers semblent également s’intéresser à la pierre philosophale. De son côté, le colonel Mustang et son équipe commencent à comprendre les manigances de certaines personnes au sein de l’armée, notamment lors du meurtre de Maes Hughes. Tout dérape lorsque la suspecte de ce meurtre se fait assassiner et que les frères Elric apprennent la dure vérité… Tandis que dans l’ombre, les homonculus préparent leur stratégie. Je l’ai déjà évoqué lors des dernières critiques mais ce qui m’impressionne le plus dans ce manga est la façon dont la mangaka arrive à rendre son univers cohérent et à faire efficacement développer son scénario tout autour. On sent que rien n’est en trop et les réactions en chaîne sont logiques. Dans ce tome, on a surtout la découverte d’une nouvelle partie du monde de l’œuvre avec l’apparition d’habitants du royaume de Xing, qui ont une culture et une compréhension de l’alchimie différente (ils la nomme « élixirologie » d’ailleurs). Egalement, on commence à voir une ambiance de plus en plus sombre en fin de tome où des tensions et doutes se créent, les frères Elric réalisant que leurs recherches mettent en danger la vie d’autrui. Pour finir, le dessin est toujours aussi bon que ce soit au travers du dynamisme des combats, de l’utilisation de l’alchimie ou encore des expressions faciales des personnages.
Banana Fish (Akimi Yoshida) – Edition perfect – Tomes 1 et 2 – Panini Manga
Synopsis (Source) :
« – Une nuit au Vietnam, un mec de mon unité a complètement disjoncté. Il a chopé un M16 et il a tué trois de mes hommes. – Il était shooté ? – Je crois, ouais. Ils l’ont emmené dans un hôpital à Saïgon mais on a perdu sa trace. La dernière chose qu’il m’ait dite avant de disparaître, c’est… « Banana Fish ». – Intéressant mais… si quelqu’un ou une organisation de ce nom existe, on aurait dû en entendre parler depuis le temps, non ? » Ainsi commence Banana Fish…
L’histoire se passe en 1985 aux Etats-Unis. On y suit Ash Lynx, un puissant chef de gang qui veut découvrir le secret de « Banana Fish », quelque chose ou quelqu’un qui a rendu fou son frère. Il rencontre ensuite Eiji Okumura et va se lier d’amitié avec lui. Avec l’aide d’autres personnes, il va se dresser contre le très puissant mafieux corse Dino Golzine et va voyager autour du pays afin de découvrir la vérité autour du Banana Fish, qui se révèle être une drogue qui pourrait changer le monde si elle est mise entre de mauvaises mains. Cependant, la quête de vengeance d’Ash n’est pas si simple, entre les affrontements sanglants, les décès abrupts et les pressions réalisées par plusieurs mafias… Banana Fish est un grand manga mêlant mafia, vengeance, policier et encore le trafic de drogue. L’éditeur Panini Manga publie en ce moment son edition perfect, que j’attendais. En effet, j’avais beaucoup aimé son adaptation animée en 2018. Ainsi, l’histoire n’a pas de secret pour moi mais ce qui m’intéresse c’est surtout la personnalité de la mangaka Akimi Yoshida à travers son œuvre. On voit d’abord que le manga est loin d’être moderne, au vu de sa date de publication, car il reprend des codes du manga propres à son époque. Le dessin est loin d’être beaucoup dynamique, l’usage de trames accentuant surtout cet aspect, cependant il est surtout expressif. En effet, tout le long des deux tomes le chara-design des personnages est respecté et permet au mangaka de montrer des expressions de joie, de honte, de peur, de doute ou encore de mal-être. Mais la force de l’œuvre, ce serait surtout la façon dont est raconté le récit. C’est très fluide et le scénario s’enchaine bien, on passe d’une action à une autre tout en gardant sa logique. Egalement, et ça je ne sais pas si c’est une particularité de l’edition perfect, mais les tomes ne sont pas structurés en chapitres ! Les pages s’enchaînent d’un coup du début à la fin et pourtant on n’a pas l’impression d’avoir une coupure forcée. Je l’ai remarqué quand j’étais vers la fin du tome 1 et ça ne m’avait pas dérangé tellement le récit était fluide et bien construit. Enfin, ce qui va être intéressant dans cette redécouverte, c’est de voir que le vrai contexte du manga se passe en 1985, alors que l’adaptation animée avait fait le choix d’une action se passant dans les années 2010.