Aimer – L’AniSong #8

Bonjour à tous ! On se retrouve pour le huitième numéro de l’AniSong, le format d’articles qui revient sur un artiste ou des groupes qui interprètent des chansons présentes dans les productions animées japonaises. Comme annoncé dans le dernier numéro, je vais essayer de rester sur un rythme d’un numéro tous les 2 mois sur ce format d’article. Cette fois-ci, je vais parler de l’artiste Aimer, une chanteuse très productive dans l’industrie de l’anisong et qui a marqué plus d’une fois par ses sons. Etant productive, je ne traiterais que les sons présents dans les productions animées japonaises de séries ou de films de licences, ainsi je n’évoquerais pas son travail dans des productions animées tels que les clips musicaux ou les jeux mobiles. De même, je n’évoquerais pas toutes les anisongs sur lesquelles elle a travaillé (sinon l’article serait très long).


Présentation de l’artiste

Aimer est une chanteuse et une parolière de musique pop japonaise actif depuis 2011 et originaire de Kumamoto. Elle est actuellement affiliée au label SACRA MUSIC depuis 2021. Elle était anciennement chez DefSTAR RECORDS de 2011 à 2015 et chez SME Records de 2016 à 2021. Son pseudonyme viendrait du verbe français « aimer ». Aimer est une personne qui a toujours été entourée par la musique car son père était notamment bassiste dans un groupe. Elle commence à étudier le piano à l’école élémentaire et même à écrire des paroles plus tard au collège sous l’influence d’artistes comme Avril Lavigne. Malheureusement, à l’âge de 15 ans, elle a soudainement perdu sa voix en raison de la surutilisation de ses cordes vocales. Après sa guérison, elle a acquis une voix singulière et distinctive qu’elle possède encore maintenant. Elle a travaillé avec plusieurs artistes et groupes avant de réellement commencer sa carrière en 2011. Ses chansons furent d’abord utilisées pour des productions animées telles que No. 6 et Bleach. Elle a gagné ensuite en popularité. Aujourd’hui, Aimer c’est 6 albums et des chansons qui cartonnent toujours auprès des fans d’animés, en témoigne ses récentes productions sur la dernière saison de Kimetsu no Yaiba.

Le style musical

Comme présenté dans le précédent paragraphe, Aimer a acquis une voix très singulière et distinctive après sa perte de voix durant son adolescence. En effet, ça se remarque facilement quand c’est elle qui chante. Sa voix a beaucoup de profondeur et d’émotions, amenant Aimer a parfois changer de registre avec des chansons tantôt calmes, quelques fois dynamiques et parfois mélancoliques. Mais globalement, les productions d’Aimer sont assez apaisantes et parfois avec un peu de punch pour relever le tout. De plus, sa voix n’est pas forcément grave ou aigue. On a une voix assez douce avec un son rauque unique, qu’elle met très bien à profit dans ses productions musicales. On le remarque notamment lors des refrains où Aimer exploite pleinement les possibilités de son timbre de voix et amène de la puissance supplémentaire à sa musique, que ce soit au niveau du rythme ou des émotions.

La présence dans l’industrie de l’anisong

Tout d’abord, Aimer fait sa première apparition dans l’industrie de l’anisong avec le son « Rokutousei no Yoru » pour l’ending de la série No. 6 diffusée durant l’été 2011. Dès le début, Aimer trouve son style qui va majoritairement la définir dans ses futures productions pour des anisongs. Une musique qui commence paisiblement avec une voix douce qui ensuite s’affirme au refrain, en étant profonde et émotionnelle. Le tout sur des endings. Au vu de la voix d’Aimer, elle sera souvent présente sur des génériques clôturant l’épisode, puisqu’il faut le dire, sa performance s’y prête bien pour finir doucement l’épisode vu.

Aimer sait se montrer présente sur des grosses licences comme par exemple sur Bleach en 2011 ou plus encore sur Mobile Suit Gundam avec la série d’OAV Unicorn (série d’OAV diffusée de 2010 à 2014 où Aimer est présente durant les deux dernières années) et la série télévisée Unicorn RE:0096 (diffusée quant à elle en printemps 2016). La chanson que j’ai choisi est « StarRingChild » pour l’ending 7 de Mobile Suit Gundam Unicorn. Ici, on a une anisong plus percutante et puissante, notamment appuyée par la batterie et la voix impactante d’Aimer. La chanson garde une certaine douceur mais s’en trouve un peu plus dynamique.

Je me permets ensuite d’évoquer le son « Dare ka, Umi wo. » pour l’ending de l’animé Zankyou no Terror diffusé en été 2014. Parmi la longue liste d’anisongs qu’à produit Aimer, je ne peux pas tout évoquer mais quand j’ai écouté cet ending, il ne m’a pas laissé indifférent. En effet, on perd un peu la douceur de la voix et on gagne un côté mystérieux voire même mélancolique et plus sombre. En tout cas, le son ne rassure pas trop.

Maintenant, on va passer à un gros morceau ! Car ce qui a principalemment rendu populaire Aimer, c’est en partie sa participation sur la licence Fate, notamment sur Fate/stay night Unlimited Blade Works et Heaven’s Feel. En effet, elle était présente sur l’opening et une insert song de la saison 2 de Unlimited Blade Works (série diffusée en printemps 2015) et sur les endings des 3 films Heaven’s Feel (respectivement diffusés en octobre 2017, janvier 2019 et août 2020). L’anisong que j’ai choisi pour ce paragraphe centré sur Fate et Aimer, c’est bien évidemment l’opening « Brave Shine ». On retrouve cette fois-ci Aimer sur un opening, ce qui est rare, et qui est juste excellent au niveau du son ! Le son a une certaine mélancolie et il est dynamique. Les instrumentistes sont à fond et Aimer a une voix impactante et puissante. Le son passe par plusieurs ambiances à la fois ! Calme au début, le son amène ensuite cette petite mélancolie et finit par une explosion ! Cette qualité a été apprécié des fans d’animés puisqu’on voit régulièrement cet opening dans les top des génériques préférés. Pour faire un petit point rapide sur les endings de Heaven’s Feel afin de les évoquer, les 3 y partagent plus ou moins la même ambiance mélancolique et un peu triste.

Ensuite, je souhaiterais évoquer le son « Ref:rain » pour l’animé Koi wa Ameagari no You ni diffusé en hiver 2018. Pour moi, il s’agit d’une des meilleures anisongs d’Aimer. Ça commence par une certaine douceur et le pic de la chanson se situe très clairement au refrain qui déborde d’émotions. On a une montée progressive avec un début de son qui apaise vers plein de sentiments qui apparaissent à la fin.

On repart sur un nouvel opening et c’est bien de voir que récemment Aimer ne se concentre pas uniquement sur des endings et qu’on lui laisse l’opportunité de s’essayer à autre chose. Surtout quand ça marche très bien comme sur le premier opening « SPARK-AGAIN » de la deuxième saison de Enen no Shouboutai diffusée en été 2020. On a un son dynamique dès le début puis qui s’intensifie au fur et à mesure que la chanson se déroule. Comparé à d’habitude, Aimer a un débit de paroles plus rapide et ça fonctionne très bien !

Pour finir, on va parler de la dernière présence d’Aimer dans l’industrie de l’anisong avec son travail sur l’opening et l’ending de la dernière saison en date de Kimetsu no Yaiba: Yuukaku-hen, série diffusée en hiver 2022 (début décembre 2021). Son travail sur l’ending est plutôt classique – dans le sens où c’est ce qu’elle fait d’habitude sur ce genre de générique -, je vais plutôt parler de l’opening qui se nomme « Zankyou Zanka ». Ce dernier est très dynamique et a un côté jazz qui fait plaisir, apportant une identité à ce son unique par rapport aux autres anisongs d’Aimer. L’opening réussit très bien son rôle en nous motivant à l’épisode qui arrive !

Aimer, la chanteuse d’Aniplex

En réalisant mes recherches sur les anisongs d’Aimer, je me suis rendu compte qu’elle était beaucoup présente sur des productions animées d’Aniplex, une société de production et de distribution japonaise spécialisée dans les animés et la musique. En effet, des licences comme Fate, Kimetsu no Yaiba, Koutetsujou no Kabaneri (Aimer a fait l’ending de cette série), No.6, Koi wa Ameagari no You ni ou encore Zankyou no Terror ont comme producteur commun Aniplex. Cela est encore moins étonnant quand on voit que les labels de musique qu’à fréquenté et que fréquente actuellement Aimer, SME Recors et ensuite SACRA MUSIC, sont reliés à Aniplex (le premier en est une filiale et l’autre est un label créé par le premier). Ainsi, il est intéressant de voir qu’Aimer fait partie de ces artistes qui interviennent souvent dans les productions liées à Aniplex. Cela lui donne sûrement une sorte de pérennité dans son travail, couplée à sa popularité. On aura donc très certainement l’occasion de la revoir rapidement sur des productions animées d’Aniplex !

Quelques statistiques

Voici maintenant la partie purement statistique qui montre plus ou moins efficacement la popularité des chansons de par leurs ventes au Japon. Les données sont récupérées et traitées par un organisme japonais du nom d’Oricon qui s’occupe ensuite de faire des classements des meilleures ventes d’albums ou de singles durant une période donnée.

Titre du singleAnimé où le son apparaîtDate de sortie du singleMeilleure place de toutes ses apparitions dans le classement OriconNombre de semaines d’apparition dans le classement Oricon
(dans le top 200)
Rokutousei no Yoru No. 607/09/2011286
Re:PrayBleach14/12/2011413
Anata ni Deawanakereba ~Kasetsu Touka~Natsuyuki Rendezvous15/08/2012266
RE:I AMMobile Suit Gundam Unicorn20/03/2013610
StarRingChildMobile Suit Gundam Unicorn21/05/201439
Dare ka, Umi wo.Zankyou no Terror03/09/2014
(sortie en album)
185
Brave ShineFate/stay night: Unlimited Blade Works Saison 203/06/2015410
LAST STARDUSTFate/stay night: Unlimited Blade Works Saison 2******
bL∞dy f8 -eUC-Mobile Suit Gundam Unicorn RE:0096******
ninelieKoutetsujou no Kabaneri11/05/2016911
Through My Blood <AM>Koutetsujou no KabaneriIdem*Idem*Idem*
Akane SasuNatsume Yuujinchou Go16/11/2016812
Hana no UtaFate/stay night Movie: Heaven’s Feel – I. Presage Flower11/10/2017225
Ref:rainKoi wa Ameagari no You ni21/02/2018615
I beg youFate/stay night Movie: Heaven’s Feel – II. Lost Butterfly09/01/2019119
TorchesVinland Saga14/08/201969
Haru wa YukuFate/stay night Movie: Heaven’s Feel – III. Spring Song25/03/2020332
SPARK-AGAINEnen no Shouboutai: Ni no Shou09/09/2020311
Zankyou ZankaKimetsu no Yaiba: Yuukaku-hen12/01/202219
Asa ga KuruKimetsu no Yaiba: Yuukaku-henIdem*Idem*Idem*
*Idem = même position que celui au-dessus de ce single, la raison étant qu’ils ont été sorti dans le même cd.
** = aucune donnée trouvée

Mes 3 anisongs préférées de cette artiste

Je vais maintenant citer mes 3 anisongs préférés provenant d’Aimer. Je précise qu’il ne s’agit en aucun cas d’un top et d’un avis définitif.

Tout d’abord, il y a « SPARK-AGAIN » pour le premier opening de la seconde saison de Enen no Shouboutai. Il est dynamique du début jusqu’à la fin, ça change de ce que fait Aimer d’habitude et le tout en est très impactant !

Ensuite, j’ai choisi « Ref:rain » de la série Koi wa Ameagari no You ni. J’avais dit plus haut qu’il s’agissait d’une de mes anisongs préférées d’Aimer. On y ressent une petite pointe de tristesse et de mélancolie au début, sous la douceur de la voix d’Aimer. Puis au refrain, on a une explosion d’émotions qui constitue le point fort de cette chanson.

Enfin, il y a l’opening de la saison 2 de Fate/stay night: Unlimited Blade Works, « Brave Shine » ! Ce n’était pas trop une surprise puisque cette anisong est excellente et très appréciée par beaucoup dont moi-même ! La chanson passe pas plusieurs ambiances et est très percutante. La voix d’Aimer est sublimée par les instrumentistes qui se donnent à fond !


CONCLUSION

Après seulement plus de 10 ans de présence dans l’industrie de l’anisong, Aimer a réussi à conquérir le cœur de beaucoup de fans d’animés grâce à ses productions et surtout sa voix très singulière. Majoritairement présente dans les productions de la société Aniplex où elle y est même rattachée de par son label de musique, revoir Aimer dans de futures productions animées semble logique ! Cela ne m’étonnerait même pas si on la revoit l’année prochaine voire même cette année ! Les chansons qu’elle interprète sont globalement de bonne qualité et sa présence au sein d’Aniplex lui confère une sorte de pérennité au vu de son travail. Sa participation récente sur la dernière saison de Kimetsu no Yaiba ne fait que confirmer cela. J’ai hâte de l’écouter à nouveau !

Pour finir, je vous laisse la playlist YouTube avec les anisongs qu’Aimer a fait jusqu’à aujourd’hui, date de publication de cet article.

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !

Eren Jäger : Protagoniste ou Antagoniste ? – Le Sujet Qui Fait Réfléchir #1

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, on se retrouve pour un nouveau concept que j’ai nommé : Le Sujet Qui Fait Réfléchir ! Il s’agit d’un type d’articles où je vais prendre des sujets à débats dont je vais essayer d’apporter une réflexion et un avis dessus. Cela pourra être des sujets d’actualité ou d’autres qui me sont plus personnels. Ce sera bien sûr un avis subjectif et qui n’apportera pas forcément une réponse définitive au débat. Ainsi, si vous n’êtes pas d’accord avec moi ou que vous voulez approfondir un point en particulier, je vous invite à l’écrire dans l’espace commentaires ou à m’envoyer un tweet ! Le but de ce genre d’articles sera également de ne pas être discriminatoire et de rester respectueux qu’importe l’avis des personnes.

Pour ce premier sujet, j’ai décidé de développer sur le rôle du personnage d’Eren Jäger de l’Attaque des Titans ! En effet, on voit souvent des personnes dire qu’il s’agit à la fois du protagoniste et de l’antagoniste de son œuvre, et tout autant de personnes affirmant le contraire. Mais ce qui m’a motivé à en faire un article est le fait que les derniers Crunchyroll Anime Awards ont nommé Eren à la fois dans la catégorie de meilleur protagoniste que dans celle de meilleur antagoniste (il a d’ailleurs gagné la seconde nomination). Je vous invite donc à prendre votre temps pour lire cet article et à restez respectueux à la fin de votre lecture, qu’importe votre avis sur la question !

Attention : Si vous n’êtes pas à jour sur l’Attaque des Titans au moins sur la première partie de la saison 4 de l’adaptation animée, je vous conseille de ne pas lire maintenant cet article !


L’Attaque des Titans (de son nom original Shingeki no Kyojin) est un manga japonais de Hajime Isayama prépublié entre septembre 2009 et avril 2021 dans le Bessastsu Shonen Magazine par l’éditeur Kodansha. Compilé en 34 volumes reliés, le manga est également disponible en français chez Pika Edition où il y a été publié entre juin 2013 et octobre 2021. L’Attaque des Titans est un succès, autant sur le plan commercial que sur sa popularité au niveau mondial (notamment grâce à son adaptation animée de bonne qualité).

Eren Jäger est un membre du Bataillon d’exploration, chargé de découvrir ce qu’il se trame au-delà des Murs protégeant les derniers humains de la menace des Titans. Son but est d’anéantir les Titans afin de se venger de la mort de sa mère, tuée par ces derniers. Cependant, Eren se voit en possession du pouvoir de se transformer en Titan et il devient ainsi l’espoir de l’humanité. Au cours des batailles, Eren et ses alliés découvrent d’autres personnes pouvant également se transformer en Titans ainsi que les penchants sombres de l’humanité. Par la suite, les habitants des Murs découvrent qu’ils ne sont pas seuls. Cependant, le monde entier souhaite l’anéantissement complet des habitants des Murs. Finalement, malgré avoir pensé à plusieurs solutions pacifiques possibles, Eren décide d’aller à l’encontre de ses alliés et d’exprimer son désir de vengeance au monde entier.

Eren Jäger au début du manga

1. C’est quoi un protagoniste ? C’est quoi un antagoniste ?

Le terme « protagoniste » vient des arts du spectacle avec le théâtre grec antique et le mot « πρωταγωνιστής » (prôtagônistês) qui signifie « qui combat au premier plan ». On parle donc d’un acteur qui joue le rôle principal, premier d’une pièce. Le terme « protagoniste » ne change pas trop selon les autres disciplines et médias puisqu’il définit généralement une personne qui joue un rôle de première plan dans une affaire, une situation donnée.

Source : https://www.storyboardthat.com/fr/literary-terms/protagoniste

Le terme « antagoniste » prend également son origine dans le théâtre grec antique avec le mot grec « ἀνταγωνιστής » (antagônistês) qui signifie « adversaire ». On parle donc d’une personne ou également d’un groupe d’individus qui s’oppose à une autre, et plus généralement du protagoniste. Ainsi, le terme « antagoniste » se met en opposition au « protagoniste ».

Source : https://www.storyboardthat.com/fr/literary-terms/antagoniste

A travers la définition de ses 2 termes, on comprend déjà que le protagoniste et l’antagoniste sont des personnages opposés, que ce soit d’ordre moral, idéologique ou sentimental par exemple. De plus, on se rend compte qu’à aucun moment les termes désignent des appartenances à quelconques morales et concepts fixes et préétablis, tels que le bien, le mal, la justice, la destruction… Ce ne sont pas des termes manichéen, est manichéen ce qui exprime ou dénote une manière de voir ou de juger simplificatrice, sans nuance, en termes opposés de bien et de mal. Un protagoniste n’est donc pas forcément gentil, un antagoniste n’est pas forcément méchant, et inversement. Enfin, le terme « protagoniste » a une plus forte importance que l’ « antagoniste ». En effet, la définition de « protagoniste » met en avant le fait que le personnage qui le compose est au premier plan, à le rôle central dans l’affaire ou la situation donnée. Contrairement à l’ « antagoniste » qui désigne un personnage ou un groupe de personnages opposé au protagoniste.

Retenez bien cette conclusion sur les termes de protagoniste et d’antagoniste, puisque je vais les réutiliser après.

OST par Hiroyuki Sawano : De quoi se mettre dans l’ambiance de l’Attaque des Titans !

2. Comment définir Eren ?

Au vu de la définition des termes, on peut aisément décrire Eren comme le protagoniste de L’Attaque des Titans. C’est le personnage central de l’œuvre qu’on va suivre du début jusqu’à la fin. Si on reprend le sens du mot « protagoniste », il est le personnage qui combat au premier plan grâce à son pouvoir de se transformer en titan. De plus, même si on peut dire qu’il est relayé au second plan dans l’acte final de l’œuvre, il est toujours le protagoniste car il reste le centre de l’histoire en tant que menace contre le monde entier.

Eren en tant que Titan

Avec cet argument, cet article aurait très bien pu s’arrêter là. Cependant, je voudrais continuer ma réflexion en développant la question suivante : pourquoi Eren est-il décrit à la fois comme un protagoniste et un antagoniste ? J’ai envie d’essayer de comprendre pourquoi certains pensent cela et en apportant également des éléments de comparaison avec d’autres œuvres.

3. Pourquoi Eren est-il décrit à la fois comme un protagoniste et un antagoniste ?

Comme on a pu le voir récemment avec le cas des derniers Crunchyroll Anime Awards, Eren Jäger est considéré par beaucoup comme étant à la fois le protagoniste et l’antagoniste de son œuvre. Cependant, également beaucoup de personnes contredisent cela en mettant en avant le fait qu’Eren n’est que le protagoniste de L’Attaque des Titans.

Qui a raison ? Qui a tort ? Si on suit les définitions et le raisonnement que j’ai évoqué plus tôt, les personnes disant qu’Eren est à la fois un protagoniste et un antagoniste ont tort.

Mais pourquoi disent-ils cela alors ? Je pense que l’erreur vient du fait qu’on pense que les termes « protagonistes » et « antagonistes » sont manichéens, avec l’un qui représente le bien et l’autre le mal. Alors qu’on a vu plus tôt que les 2 termes sont assez neutres dans leur approche. Eren est un personnage dont la manière de pensée s’assombrit au fur et à mesure du récit de l’Attaque des Titans. Vers la fin, il représente même le mal et de par la complexité de l’écriture et du développement des personnages dans cette œuvre, on a du mal à appréhender un protagoniste comme étant méchant et faisant du mal.

En effet, si on ne connait pas bien les définitions de « protagoniste » et d’ « antagoniste », on ne peut pas vraiment en vouloir à ceux qui font la faute. Quand on compare à d’autres mangas voire même d’autres œuvres en général, le protagoniste est généralement un homme bon tandis que ce n’est pas le cas pour l’antagoniste qui est généralement mauvais.

Voici quelques exemples qui expriment clairement le protagoniste comme un personnage bon et désireux de justice tandis que l’antagoniste est vu comme mauvais et plein de haine) :

Jonathan Joestar (protagoniste) VS Dio Brando (antagoniste) – JoJo’s Bizarre Adventure
Spider-Man (protagoniste) VS Docteur Octopus (antagoniste) – Spider-Man
Link (protagoniste) VS Ganondorf (antagoniste) – The Legend of Zelda

De plus, comme les termes ne sont pas manichéens, ce n’est pas forcément parce que le protagoniste est un bon personnage que l’antagoniste ne l’est pas également, puisque la figure de l’antagoniste est également en opposition au protagoniste que ce soit de ses idées ou de ses objectifs. Un exemple frappant se trouve dans les œuvres sportives où l’antagonisme s’exprime par la rivalité. Les équipes rivales ont le même objectif que l’équipe protagoniste qui est de remporter tel tournoi ou telle compétition. Donc chaque équipe que rencontre celle protagoniste est de facto antagoniste, puisque cette dernière veut les empêcher de continuer dans le tournoi.

Un exemple illustré parlant se trouve dans Haikyuu!! (mais ça marche avec beaucoup d’œuvres sportives et autres similaires dans cette approche) où l’équipe de Karasuno est protagoniste puisqu’on y trouve le personnage central du manga Shoyo Hinata. Toutes les équipes qu’ils affrontent leur sont antagonistes puisqu’elles veulent les empêcher de continuer dans le tournoi. Par exemple, Aoba Jôsai est la principale équipe antagoniste de Karasuno pendant une bonne partie de l’œuvre.

Aoba Josai (à gauche), une des principales équipes antagonistes du lycée protagoniste Karasuno (à gauche)

Le cas d’Eren Jäger me fait également penser au cas de Light Yagami du manga Death Note qui lui aussi a été comparé à un antagoniste de par ses mauvaises actions. La principale différence avec Eren est que Light est dès le début mauvais et c’est avec cette erreur de termes manichéens que certains le pensait antagoniste. Dans le cas de Death Note, Light Yagami est le personnage central de l’œuvre, il est donc le protagoniste tandis que le détective L est l’antagoniste puisqu’il veut arrêter Kira.

Light « Kira » Yagami – Death Note

Pour finir sur cette troisième partie, il me semble difficile pour un personnage d’incarner à la fois la figure du protagoniste et d’antagoniste. Cela signifierait qu’il serait contre ses propres idées et tenterait de s’arrêter soi-même. A la limite, il faudrait qu’Eren Jäger se fasse lui-même du mal pour s’arrêter dans ses propres convictions.

Vous avez vu ce foreshadowing ?!

Avec ces plusieurs exemples, j’espère que vous avez compris la nuance qu’il peut y avoir entre le protagoniste et l’antagoniste. Cependant, si Eren est un protagoniste qui ne respecte pas les valeurs traditionnelles que l’on donne en temps normal, qu’est-ce qui le caractérise au final ?

Eren à la fin du manga

4. Au final, qu’est-ce qui caractérise Eren ?

Eren Jäger est surtout un protagoniste qui passe du statut d’héros (de l’humanité) à celui d’anti-héros.

Un héros peut être défini comme une personne qui se distingue par sa bravoure, son grand courage, ses mérites exceptionnels, sa bonté ou encore son sens du sacrifice. C’est un peu la posture qu’à Eren dans une bonne partie de l’œuvre. Considéré comme le seul espoir de l’humanité, il combat en première ligne contre les titans et il n’abandonne jamais.

Voici quelques exemples de héros dans la fiction :

Son Goku – Dragon Ball
Superman

Un anti-héros est un personnage qui ne présente pas certaines des caractéristiques du héros conventionnel voire dans certains cas aucune. Dans la dernière partie de l’Attaque des Titans, Eren est mue par la vengeance et un désir de destruction. Il est prêt à devenir l’ennemi du monde entier afin de sauver les Eldiens de l’Île de Paradis. Ces intentions sont clairement malveillantes et contraires à l’archétype du héros traditionnel.

Voici quelques exemples d’anti-héros dans la fiction :

Guts – Berserk
Walter White – Breaking Bad

Eren Jäger est donc un anti-héros par excellence. Bien qu’il présente en début de manga quelques caractéristiques du héros traditionnel durant une bonne partie du manga, son désir de vengeance tranche radicalement et l’amène à vouloir affronter le monde entier face à sa sombre cruauté.


CONCLUSION

Eren Jäger est donc bien le protagoniste de l’Attaque des Titans et non son antagoniste. Les définitions que l’on a vu sont plutôt claires sur ces rôles que peuvent avoir les personnages d’une œuvre ou d’une situation donnée. Il faut faire attention à l’erreur commune qui est de penser à un aspect manichéen de ses termes. Si on veut apporter une caractéristique supplémentaire au personnage d’Eren, c’est qu’il serait surtout un anti-héros, comme on l’a développé dans la dernière partie. Avec son œuvre, Hajime Isayama arrive à nous faire douter au vu de la complexité de l’écriture et des relations entre les personnages. Le cas de son protagoniste Eren Jäger en est le meilleur exemple, tant il surprend et divise les fans. Il faut dire qu’Eren n’est pas un personnage fondamentalement mauvais de base ou qui cherche une rédemption envers ses actes passées. En tant que protagoniste, on suit Eren durant tout le long de l’œuvre. On le voit d’abord joyeux et plein d’espoir envers un futur meilleur pour l’humanité mais il finit par exprimer un fort désir de vengeance et de haine envers le monde entier, devenant si radical dans ses actes que même ses proches n’arrivent plus à le comprendre. Alors qu’il n’était censé être qu’un soldat lambda protégeant les habitants des Murs, Eren est parvenu à se hisser en tant que principale menace mondiale. Autant que l’œuvre en elle-même, on se souviendra également longtemps de son protagoniste Eren Jäger, les deux ayant définitivement marqués la culture populaire de ces dernières années.

Pour finir, je vous laisse avec le générique d’ouverture de la deuxième partie de la saison 2 de l’adaptation animée de l’Attaque des Titans, j’ai nommé « The Rumbling » interprété par SiM.

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !

Lecture du mois de février #18

Bonjour à tous ! On se retrouve pour le bilan de février 2022 sur mes lectures mensuelles de mangas. Ce bilan va comporter plusieurs anciennes sorties mangas puisqu’elles proviennent de ma pile à lire qui ne cessait d’augmenter au fur à mesure des nouveautés. J’avais néanmoins réussi à limiter mes achats et à rattraper enfin mon retard ! Il s’agit donc d’un bilan qui comporte beaucoup de séries différentes !


Spy x Family (Tatsuya Endo) – Tome 6 – Kurokawa

Synopsis (Source) :
Twilight doit impérativement récupérer un document menaçant le fragile équilibre des forces entre l’Est et l’Ouest. Pour cette mission, il fait équipe avec Nocturna, une collaboratrice secrètement éprise de lui. Tout va se jouer lors d’un tournoi de tennis clandestin, dont l’issue pourrait bien remettre en cause la position de Yor au sein de la famille Forger. En effet, Noctuna s’est juré de prendre la place de fausse épouse de Twilight dans le cadre de l’opération « Strix ».Consciente du danger qui la guette, Yor n’en éprouve pas moins des doutes sur son aptitude à jouer le rôle de Mme Forger. Dans le même temps, Twilight désespère de se rapprocher de sa cible, le dangereux et plus que jamais inatteignable Donovan Desmond…

Dans le cadre d’une nouvelle mission, l’agent Twilight doit faire équipe avec une de ses collègues se prénommant Nocturna. Cette dernière est secrètement folle amoureuse de Twilight. Cette mission consiste à s’emparer d’un tableau qui contiendrait les codes pour découvrir des documents qui menacerait la paix entre les pays Ostania et Westalis. Les 2 agents se retrouvent donc pris dans une compétition de tennis clandestine, le moyen le moins dangereux pour récupérer le dit tableau. L’autre partie du tome se concentre sur les relations entre plusieurs personnages dont Loid et Yor, Anya et Becky ainsi que Damien et son père Donovan Desmond. Ce dernier est la principale cible de l’opération « Strix ». Le tome se finit d’ailleurs sur la rencontre entre l’agent Twilight (sous son identité de Loid Forger) et de Donovan Desmond. Encore une fois, on a affaire à un super tome qui se lit extrêmement bien. L’action est beaucoup mise en avant dans la première partie du manga, tandis qu’on a affaire à plus d’émotions dans la seconde. Malgré les difficultés, l’agent Twilight arrive à maintenir en état sa fausse famille et à se rapprocher de Donovan Desmond. Pour finir, j’aime beaucoup que le trait du dessin soit toujours aussi approfondi au niveau des expressions faciales des personnages.

Blue Exorcist (Kazue Kato) – Tomes 26 et 27 – Kazé

Synopsis du tome 26 (Source : quatrième de couverture) :
Après avoir fait la lumière sur le passé, Rin décide de porter secours à son frère et se rend directement auprès de lui grâce à la clé de dissimulation. Yukio révèle alors quelles étaient ses véritables intentions en rejoignant Illuminati. Les jumeaux, sur lesquels pèse un lourd destin, engagent leur première sérieuse confrontation !

Rin retrouve enfin son frère jumeau Yukio à bord du vaisseau d’Illuminati ! Alors qu’il pensait se rapprocher vers son petit frère, ce dernier essaie de le convaincre de le tuer. En effet, Satan réside dans l’œil gauche de Yukio et le seul moyen pour éviter sa résurrection serait de tuer son hôte. Cependant, Rin ne l’accepte pas et un grand affrontement entre les deux frères commence ! Celui-ci dure 1 tome et demi, jusqu’à ce que Yukio retrouve ses idées et accepte de se faire aider. Malheureusement, Illuminati a mis la main sur un corps et un remède permettant de ressusciter Satan, ce que la terrifiante organisation arrive à faire. Alors que tout semble perdu, Méphisto Phélès apparaît et amène un puissant renfort composé d’exorcistes et de démons d’exception : l’armée d’éradication de Satan. C’est ainsi que débute une bataille d’anthologie ! Ces 2 tomes étaient très bons ! Voir 2 frères s’affronter et ne pas se comprendre rendaient le tout très dur à lire, avec une forte pointe de tristesse. Heureusement, le scénario permet d’accepter la rédemption de Yukio et de le comprendre un peu. Cet affrontement fraternel permet également de voir la puissance du trait du mangaka, que ce soit au niveau des détails, de la chorégraphie des attaques ou des techniques mais encore de l’interaction avec les décors qui amènent beaucoup de dynamisme. Egalement, les expressions faciales sont réussies et montrent l’expérience de Kazue Kato. J’ai l’impression que le manga entre dans son arc final avec cette bataille qui débute, j’ai donc très hâte de lire la suite !

Kakushigoto (Kouji Kumeta) – Tomes 5 à 7 – Vega-Dupuis

Synopsis du tome 5 (Source : quatrième de couverture) :
Alléluia ! La série de Kakushi Goto vient d’atteindre son 100e épisode ! Mais ni ses assistants, ni son responsable éditorial ne semblent s’en être aperçus, et notre mangaka est profondément meurtri par l’indifférence de son entourage. À cela s’ajoute l’attitude quelque peu fuyante de la petite Himé qui a l’air de lui faire des cachotteries…

Kakushi continue de cacher son métier à sa fille et ce malgré les imprévus liés à son travail ou aux proches de Himé ! Au travers de ces 3 tomes, plusieurs thèmes liés au quotidien et au manga sont présentés tels que donner un nom à quelqu’un ou quelque chose, l’importance à prendre de l’avance, la croyance, l’amitié, les vacances ou encore les mensonges. Bref, j’aime toujours autant la structure de ce manga qui est divisé en plusieurs chapitres, chacun possédant 3-4 histoires en lien avec un thème précis. La relation entre Kakushi et sa fille Himé est toujours aussi mignonne et je prends plaisir à revoir les personnages récurrents tels que les collègues du mangaka ou la maîtresse d’école ! Egalement, les anecdotes du Kouji Kumeta en fin de chapitres sont très intéressantes et personnelles, permettant de mieux comprendre le travail de mangaka. Le dessin est simple mais efficace et le découpage permet une lecture facile du manga. J’aime beaucoup la présence de 3-4 pages couleurs en début et fin de tome, projetant le scénario 10 ans plus tard sur une intrigue plus dramatique. Kakushigoto est toujours un manga très sympa !

Fire Force (Atsushi Ohkubo) – Tome 18 et 19 – Kana

Synopsis du tome 18 (Source : quatrième de couverture) :
Alors que l’inspecteur Takigi, le frère de Maki, enquête sur une odeur suspecte dans les souterrains, il y découvre un étrange laboratoire. Mais il se fait prendre dans une déflagration, provoquée par un homme en blanc qui se fait exploser, et s’en sort gravement blessé.
Face aux étranges agissements des sbires du Grand Prédicateur, le général Danrô de l’armée de l’empire de Tokyo, chef de la famille Oze, ordonne à la 2e brigade d’enquêter dans les souterrains. L’aide de la 8e est également sollicitée, et une mission de coopération débute !

Lors d’une enquête sur une étrange odeur dans les souterrains de Tokyo, deux inspecteurs de l’armée de l’empire de Tokyo découvrent un laboratoire appartenant très probablement aux hommes en blanc. Cependant, celui-ci se fait exploser et toutes les preuves disparaissent. C’est la goutte de trop pour l’armée de l’empire de Tokyo qui décide de s’allier aux 2ème et 8ème brigades spéciales de la Fire Force afin d’enquêter dans les souterrains. Malheureusement, le général de l’armée est le père de Maki et l’empêche de participer à la mission. En fouillant les souterrains, les hommes en blanc attaquent les pompiers et un affrontement sanglant débute. Grâce aux efforts de tout le monde et au retour de Maki, la Fire Force empêche leurs ennemis d’anéantir la capitale tokyoïte. Le tome 19 se finit sur les deuxième classe de la 8ème brigade Shinra, Arthur et Tamaki qui vont aller s’entraîner avec la 7ème brigade à Asakusa. Cet affrontement dans les souterrains dure durant presque 2 tomes et surprend par son ambiance gore. En effet, la mission tourne mal et moultes décès sont montrés. Le mangaka arrive toujours à se renouveler tout en continuant son histoire. L’action, majoritairement présente dans l’œuvre, est dynamique et on ressent l’impact des coups. L’humour est plutôt bien géré, même si les blagues graveleuses sont un peu usantes à force. Enfin, le rythme de l’histoire fonctionne bien, il est toujours aussi unique à celui du mangaka Atsushi Ohkubo. Des mystères sont encore apparus et ça donne envie de la suite !

Demon Slayer (Koyoharu Gotouge) – Tome 18 – Panini Manga

Synopsis (Source : quatrième de couverture) :
Le combat fait rage entre la troisième lune supérieure Akaza et les pourfendeurs de démons Tanjiro et Tomioka. Malgré leur vaillance, nos héros sont poussés dans leurs retranchements. Mais alors que l’affrontement se fait de plus en plus violent, Tanjiro finit par accéder à l’état de conscience supérieure dont lui avait parlé son père : le monde limpide ! Le sabre de Tanjiro atteindra-t-il enfin Akasa ?

Le combat confrontant Tanjiro et Tomioka contre Akaza continue ! Les 2 pourfendeurs ont bien du mal face à la puissance et la technique de la troisième lune supérieure. Néanmoins, Tanjiro arrive à entrer dans le monde limpide et à vaincre Akaza. Cependant, ce dernier se relève mais face à l’apparition de ces souvenirs lointains d’humain, il meurt avec le sourire. Dans une autre pièce, Kanao affronte la deuxième lune supérieure Doma et montre beaucoup de difficultés face à la vitesse et la force de son pouvoir sanguinaire. C’est alors qu’Inosuke arrive en renfort ! Cependant, il semblerait que Doma et Inosuke soient liés par une seule personne que l’adolescent avait oublié… Les combats sont violents face aux meilleurs démons encore présents ! Koyoharu Gotouge montre un trait de dessin dynamique et impactant, autour de combats et de techniques très bien chorégraphiés. Les souvenirs et flashbacks apportent de l’émotion et de l’empathie envers les personnages, en plus de les développer. La moitié du tome se concentre sur l’affrontement Tanjiro-Tomioka contre Akaza tandis que l’autre moitié montre le combat Kanao-Inosuke contre Doma. En tant que lecteur, on n’a que très peu de temps mort entre chaque combat tellement tout s’enchaîne vite !

The Heroic Legend of Arslan (Hiromu Arakawa, Yoshiki Tanaka) – Tome 13 – Kurokawa

Synopsis (Source) :
L’armée tûranne compte bien profiter du désordre qui règne au sein du royaume parse pour s’accaparer de nouveaux territoires. Devant à tout prix protéger sa base arrière à Peshawar, le prince Arslân ordonne à ses troupes de faire demi-tour, mettant de côté ses plans de reconquête de la capitale. C’est alors que dans les tréfonds du mont Demavand, une terrible menace est tirée d’un long sommeil…

L’armée d’Arslan réussit tout juste à repousser les tûrannes de la forteresse de Peshawar ! L’affrontement stagne et les deux camps doivent trouver une nouvelle stratégie à établir. Autre part, Ghîb et Hilmes se retrouvent sur la tombe d’un héros légendaire ayant protégé la Parse par le passé. Hilmes y déterre une épée légendaire et a l’air de provoquer le réveil d’un soi-disant roi serpent, ennemi du héros légendaire. Tandis qu’à Ecbatâna, les lusitaniens sont au bord de la crise de nerf depuis que le roi de Parse Andragoras s’est libéré de ses chaînes et que le petit frère du roi lusitanien Ghisqâr ait été fait prisonnier. Le roi de Parse quitte ainsi la capitale et les lusitaniens ne croient plus en leur roi. Le tome se finit sur la reprise de la bataille entre l’armée d’Arslan et les tûrannes. Ce tome, comme annoncé par Yoshiki Tanaka dans les mots des auteurs, marque « un carrefour décisif de leur vie ». En effet, ce tome marque un point dans l’histoire des personnages extérieurs à l’armée d’Arslan et leurs répercussions se verront certainement par la suite. Quant au dessin d’Hiromu Arakawa, il est toujours aussi expressif et dynamique. On ressent la grandeur des personnages et le charisme qu’ils imposent. L’aspect géopolitique de l’œuvre est très réussi et heureusement qu’on nous montre un guide des factions en fin de tome pour nous rappeler la tournure actuelle des événements. J’ai hâte de voir la suite de l’œuvre et les répercussions qu’il y aura suite à ce treizième volume.

Fullmetal Alchemist (Hiromu Arakawa) – Edition perfect – Tome 6 – Kurokawa

Synopsis (Source) :
L’aventure des frères Elric continue avec la découverte des secrets renfermés par le corps de Barry le boucher. Quel est donc le rôle exact de l’armée dans ce qui semble être un complot à l’envergure de plus en plus incalculable ?

Les frères Elric continuent leur recherche en décidant de se rendre à Central City pour notamment revoir Maes Hughes. Ils sont accompagnés par leur amie Winry ainsi que par 3 étranges personnages provenant du lointain royaume de Xing. Ces derniers semblent également s’intéresser à la pierre philosophale. De son côté, le colonel Mustang et son équipe commencent à comprendre les manigances de certaines personnes au sein de l’armée, notamment lors du meurtre de Maes Hughes. Tout dérape lorsque la suspecte de ce meurtre se fait assassiner et que les frères Elric apprennent la dure vérité… Tandis que dans l’ombre, les homonculus préparent leur stratégie. Je l’ai déjà évoqué lors des dernières critiques mais ce qui m’impressionne le plus dans ce manga est la façon dont la mangaka arrive à rendre son univers cohérent et à faire efficacement développer son scénario tout autour. On sent que rien n’est en trop et les réactions en chaîne sont logiques. Dans ce tome, on a surtout la découverte d’une nouvelle partie du monde de l’œuvre avec l’apparition d’habitants du royaume de Xing, qui ont une culture et une compréhension de l’alchimie différente (ils la nomme « élixirologie » d’ailleurs). Egalement, on commence à voir une ambiance de plus en plus sombre en fin de tome où des tensions et doutes se créent, les frères Elric réalisant que leurs recherches mettent en danger la vie d’autrui. Pour finir, le dessin est toujours aussi bon que ce soit au travers du dynamisme des combats, de l’utilisation de l’alchimie ou encore des expressions faciales des personnages.

Banana Fish (Akimi Yoshida) – Edition perfect – Tomes 1 et 2 – Panini Manga

Synopsis (Source) :
« – Une nuit au Vietnam, un mec de mon unité a complètement disjoncté. Il a chopé un M16 et il a tué trois de mes hommes. – Il était shooté ? – Je crois, ouais. Ils l’ont emmené dans un hôpital à Saïgon mais on a perdu sa trace. La dernière chose qu’il m’ait dite avant de disparaître, c’est… « Banana Fish ». – Intéressant mais… si quelqu’un ou une organisation de ce nom existe, on aurait dû en entendre parler depuis le temps, non ? » Ainsi commence Banana Fish…

L’histoire se passe en 1985 aux Etats-Unis. On y suit Ash Lynx, un puissant chef de gang qui veut découvrir le secret de « Banana Fish », quelque chose ou quelqu’un qui a rendu fou son frère. Il rencontre ensuite Eiji Okumura et va se lier d’amitié avec lui. Avec l’aide d’autres personnes, il va se dresser contre le très puissant mafieux corse Dino Golzine et va voyager autour du pays afin de découvrir la vérité autour du Banana Fish, qui se révèle être une drogue qui pourrait changer le monde si elle est mise entre de mauvaises mains. Cependant, la quête de vengeance d’Ash n’est pas si simple, entre les affrontements sanglants, les décès abrupts et les pressions réalisées par plusieurs mafias… Banana Fish est un grand manga mêlant mafia, vengeance, policier et encore le trafic de drogue. L’éditeur Panini Manga publie en ce moment son edition perfect, que j’attendais. En effet, j’avais beaucoup aimé son adaptation animée en 2018. Ainsi, l’histoire n’a pas de secret pour moi mais ce qui m’intéresse c’est surtout la personnalité de la mangaka Akimi Yoshida à travers son œuvre. On voit d’abord que le manga est loin d’être moderne, au vu de sa date de publication, car il reprend des codes du manga propres à son époque. Le dessin est loin d’être beaucoup dynamique, l’usage de trames accentuant surtout cet aspect, cependant il est surtout expressif. En effet, tout le long des deux tomes le chara-design des personnages est respecté et permet au mangaka de montrer des expressions de joie, de honte, de peur, de doute ou encore de mal-être. Mais la force de l’œuvre, ce serait surtout la façon dont est raconté le récit. C’est très fluide et le scénario s’enchaine bien, on passe d’une action à une autre tout en gardant sa logique. Egalement, et ça je ne sais pas si c’est une particularité de l’edition perfect, mais les tomes ne sont pas structurés en chapitres ! Les pages s’enchaînent d’un coup du début à la fin et pourtant on n’a pas l’impression d’avoir une coupure forcée. Je l’ai remarqué quand j’étais vers la fin du tome 1 et ça ne m’avait pas dérangé tellement le récit était fluide et bien construit. Enfin, ce qui va être intéressant dans cette redécouverte, c’est de voir que le vrai contexte du manga se passe en 1985, alors que l’adaptation animée avait fait le choix d’une action se passant dans les années 2010.

La Vraie Famille : Quand l’amour de la fausse famille est plus fort que celui de la vraie famille

Bonjour à tous ! Comment allez-vous en ce mois de février tantôt ensoleillé tantôt pluvieux ? On se retrouve aujourd’hui pour un nouvel article sur un film que j’ai récemment vu au cinéma, j’ai nommé La Vraie Famille ! Un film français puissant en émotions et évoquant la réalité de la famille d’accueil, autant pour la famille qui accueille un enfant que celle qui est biologique ! Vu par hasard dans le cadre universitaire, ce film m’a beaucoup touché. Mais ça, je vais le développer tout de suite ! Bonne lecture !


La Vraie Famille est un film français des sociétés de production Petit Film et Deuxième Ligne Films d’une durée de d’1 heure 42, réalisé et scénarisé par Fabien Gorgeart. Lors de la 14ème édition du Festival du film francophone d’Angoulême fin août 2021, le film a été doublement primé par le Valois du Jury et le Valois de l’actrice. La Vraie Famille est sorti dans les salles françaises le 16 février 2022.

Synopsis (Source) :
Anna, 34 ans, vit avec son mari, ses deux petits garçons et Simon, un enfant placé chez eux par l’Assistance Sociale depuis l’âge de 18 mois, qui a désormais 6 ans. Un jour, le père biologique de Simon exprime le désir de récupérer la garde de son fils. C’est un déchirement pour Anna, qui ne peut se résoudre à laisser partir celui qui l’a toujours appelée « Maman ».

Un drame familial fort en émotions

On y suit l’histoire d’une famille d’accueil composée d’Anna, la mère, de Driss, le père, et d’Adrien et de Jules, les 2 enfants, qui s’occupent de Simon, un enfant de 6 ans placé depuis l’âge de 18 mois. Tout se passe bien jusqu’au jour où Eddy, le père biologique de Simon, désire vivre de nouveau avec son fils. En apprenant la nouvelle, Anna est bouleversée et a du mal à se faire à l’idée que Simon va partir un jour, ce dernier la considérant comme sa mère. Elle va donc profiter à fond des derniers moments restants avec lui, voire même un peu trop…

Le thème principal du film est donc la famille d’accueil. Ce thème n’a pas été choisi au hasard par le réalisateur et scénariste Fabien Gorgeart puisque sa famille avait elle-même accueilli un enfant quand il était jeune. C’est un épisode de sa vie qui l’a beaucoup marqué et qu’il a tenté de reproduire dans ce film. Ici, on est dans une situation de « fin » d’accueil, puisque le père biologique veut retrouver un quotidien avec son fils, prêt à l’accueillir après plusieurs moments compliqués dans sa vie. On fait face à plusieurs procédures où le petit Simon passe de plus en plus de temps avec son père biologique. Cela est tout à fait normal quand on y pense, surtout qu’Eddy ne semble pas être une mauvaise personne. Mais le film met l’accent sur la famille d’accueil, en particulier sur Anna, et montre la tristesse ainsi que la détresse de perdre une personne considérée comme un propre membre de la famille.

Simon, l’enfant placé dans une famille d’accueil.

Le film questionne ainsi beaucoup sur le lien. Ce point est très nuancé puisqu’il montre différentes perceptions de la situation. On a les adultes qui tentent de gérer ça sérieusement tandis que les enfants ne comprennent pas tout à fait ce qu’il se passe, surtout Adrien et Jules qui ont l’impression de perdre un frère. Il y a également le lien avec la vraie famille de Simon et l’Assistante Sociale qui permet de faire un fort suivi de la situation. Mais le plus déchirant est la situation de Simon. A 18 mois, on ne se souvient pas de sa vraie famille et le pauvre enfant ne comprend pas tout ce qui lui arrive. Surtout qu’il appelle Anna « maman » et préfère être chez sa « fausse » famille que chez sa « vraie ». Cela amène ainsi un film fort en émotions où la joie, la peur, la tristesse, la détresse ou encore le doute sont présents.

Le scénario et surtout le développement des personnages apporte également beaucoup de nuances quant à leurs propos et leurs décisions. Ils sont humains et personne n’est vraiment manichéen. Eddy manque de tact parfois mais il veut juste passer le plus de temps possible avec son fils et devenir un bon père à ses yeux. De même qu’Anna qui veut le bonheur de Simon mais qui mentirait presque pour rester le plus possible avec ce qu’elle considère être son troisième enfant. On fait ainsi face à une vraie humanité et des comportements au final réels. Il n’y a pas de gentil ou de méchant dans cette histoire. Juste 2 familles qui veulent le meilleur pour Simon, un enfant innocent qui a du mal à comprendre sa situation actuelle.

Anna, la fausse famille, et Eddy, la vraie famille.

Au travers de tout ça, une thématique importante que transmet plus indirectement le film est l’avenir. En effet, il faut préparer Simon a sa future nouvelle vie, mais également Anna et sa famille ainsi qu’Eddy. C’est un grand bouleversement pour tout les acteurs principaux du film, qui vont devoir adopter un nouveau style de vie et revoir leurs habitudes. Le film laisse en plus des questions ouvertes concernant cette thématique, certaines montrées par le film et d’autres plus indirectes et pensées par le spectateur lui-même. Partant d’un concept soi-disant simple, le scénario montre ainsi les fortes nuances que vit une famille d’accueil.

Des personnages humains et réalistes

Je l’ai déjà évoqué plutôt mais les personnages introduits font vraiment preuve d’humanité et d’un réalisme fort. Personne n’est réellement manichéen et le propos est fortement nuancé. La perception des personnages dépend surtout du spectateur et de son ressenti personnel. De plus, les relations entre les personnages sont réussies et renforce cette ambiance familiale.

Si je devais présenter un personne en particulier, ce serait la protagoniste Anna, jouée par Mélanie Thierry. Il s’agit de la mère de famille et surtout le pilier de la famille d’accueil, s’occupant à la fois de sa propre famille et de Simon mais aussi de faire le lien avec l’Assistante Sociale et le père biologique Eddy. C’est une personne aimante qui veut juste apporte du bonheur à Simon mais qui ironiquement a du mal à s’en défaire au fur et à mesure que son rôle de famille d’accueil s’arrête.

Un jeu d’acteur émouvant et un fort travail sur la caméra

Le plus impactant dans la production du film est bel et bien le jeu des acteurs, surtout celui de Mélanie Thierry qui interprète Anna. En effet, elle y délivre un jeu fort en émotion où on peut savoir quand elle est triste, joyeux ou qu’elle doute sans même une parole de sa part. Les autres acteurs ne sont pas en reste dont notamment les enfants qui arrivent bien à jouer, malgré leur jeune âge. On sent que l’action est réel et cela renforce l’aspect dramatique du film puisqu’on y croit. Ensuite, le film en lui-même fait preuve d’une belle esthétique, notamment au niveau des jeux de caméra. En effet, une partie des plans est filmée comme s’il s’agissait d’une vidéo prise pendant un événement en famille. C’est le cas lorsque des moments de joie sont montrés, cette idée étant renforcée par le fait que la caméra est souvent mise à la hauteur des enfants. Tandis que lorsque les moments sont plus dramatiques, on a affaire à une caméra plus directe et frontale, jouant sur le flou et les différences d’action entre les premier et arrière plans. Enfin, il y a également un travail intéressant sur les couleurs et les jeux de lumière.


CONCLUSION

De par son thème, sa réalisation et son scénario, La Vraie Famille est un film fort en émotions qui m’aura noué la gorge dans son acte final ! Le sujet est bien traité, connu par le réalisateur et scénariste, et on s’attache aux dilemmes dont fait preuve les personnages. L’aspect dramatique est bien mis en avant et l’humanité dont fait preuve les acteurs du film de par le jeu interroge notre regard de spectateur. J’ai donc beaucoup aimé le film et je vous conseille fortement d’aller le voir. Ça a beau être un film français, ça ne tombe pas dans l’humour débile, ne vous inquiétez pas ! C’est un film sérieux et dramatique avec en fond l’innocence des enfants qui ne comprennent pas la situation actuelle. A l’heure où sort cet article, le film vient à peine de sortir en salles donc foncez-le voir si le sujet de la famille d’accueil vous intéresse ! Je vous le recommande chaudement !

Pour finir, je vous laisse avec une chanson utilisée dans les trailers et le générique de fin du film, j’ai nommé « Daydream » interprété par le groupe Wallace Collection.

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !

Pokémon GO : Attrapez-les TOUS ! – Pourquoi le jeu est toujours aussi cool en 2022 ?

Alors que la majorité de la population mondiale joue et donne leur avis sur le dernier jeu Pokémon de Game Freak nommé Legends Arceus, d’irrésistibles gaulois résistent à l’envahisseur et décident de sortir leur téléphone portable pour rejouer à Pokémon GO ! C’est actuellement mon cas, je suis retombé dans ce jeu mobile en juillet dernier, après l’avoir abandonné pendant plusieurs années… C’est un ami qui m’a donné envie d’y rejouer et je dois avouer que le jeu a fait preuve de beaucoup de changements et d’avancées qui permettent actuellement d’avoir une bonne expérience en tant que joueur ! Ainsi, dans cet article, je vais vous donner les 3 principales raisons qui font que j’aime jouer à ce jeu chaque jour et que Pokémon GO est toujours aussi cool, même après 5 ans de vie ! Je ne reviendrais donc pas sur l’aspect graphique ou encore la jouabilité du titre, que j’estime assez connu du grand public !


Pokémon GO est un jeu-vidéo mobile créé conjointement par l’éditeur japonais The Pokémon Company et le développeur états-unien Niantic. Le jeu sort durant tout le mois de juillet 2016 dans le monde entier sur iOS et Android. Pokémon GO allie la localisation en temps réel (comprenez que si vous vous trouvez à Paris, le jeu aura l’information) ainsi que la réalité augmentée, tout ça sous une esthétique 3D plutôt agréable et reprenant le chara-design des jeux Pokémon. Pour rappel, le jeu a connu un fort succès à sa sortie, où il avait reçu maintes critiques positives que négatives. De plus, le jeu est gratuit (avec des achats intégrés), rendant son accessibilité très facile. Avec le temps, les fonctionnalités se sont affinées et le nombre de Pokémon disponibles a augmenté, contrairement au nombre de joueurs qui a logiquement diminué. Néanmoins, Pokémon GO continue de vivre et les joueurs encore présents sont toujours actifs !

1) Plein de Pokémon de disponibles !

Au lancement de Pokémon GO, seule la première génération était disponible, ce qui était logique à l’époque. Mais maintenant, le nombre de créatures disponibles a considérablement augmenté ! Si bien qu’aujourd’hui, le Pokédex du jeu va jusqu’à la sixième génération avec les Pokémons de la région de Kalos. Mais ce n’est pas tout puisque le jeu a également rendu disponible les formes régionales des Pokémons ainsi que quelques exclusivités (comme quelques Pokémons de la région de Galar). Le jeu met en avant régulièrement des Pokémons différents selon les mois de l’année ou les périodes saisonnières. Ainsi, la quête du Pokédex n’est jamais terminée, surtout que l’accent est fortement mis sur la capture, plus que dans les jeux d’origine. De plus, la capture ne va pas jusqu’à remplir son Pokédex puisqu’on peut aussi tenter d’avoir un Pokémon avec de bonnes statistiques pour faire des combats voire même chercher des Pokémons chromatiques. J’aime beaucoup cet aspect car on ne tombe jamais sur les mêmes Pokémons d’une période à une autre et cela permet souvent de diversifier ses captures. Pour finir, Pokémon GO est fortement lié à la licence principale donc l’ajout de nouveaux Pokémons continuera tant que des jeux sortiront !

2) Des défis réguliers et événements uniques

Au travers de défis quotidiens et des études de terrain récurrentes, le jeu donne envie de se connecter chaque jour pour les accomplir. En effet, chaque jour le jeu nous encourage à au moins tourner un Pokéstop (un lieu dans le jeu qui donne des récompenses et objets) et à capturer un Pokémon. Si on fait ça durant une semaine, le jeu nous récompense beaucoup ! Puis, les études de terrain permettent d’accomplir des objectifs de plus ou moins longues durées et ainsi d’avoir des récompenses et Pokémons exclusifs à un événement particulier. En effet, la force de Pokémon GO, qui lui permet de continuer à vivre et à garder sa communauté, est de proposer régulièrement des événements uniques à ne pas louper. Et toute occasion est bonne à prendre pour amener du contenu, que ce soit Halloween, Thanksgiving, le Nouvel An Chinois ou encore Noël. Ces événements amènent la possibilité de capturer des Pokémons avec des formes uniques (par exemple, un Pikachu avec un bonnet de Noël). Je mettais en avant le fait que le jeu mobile était fortement lié à la licence principale. Ça se voit notamment au travers des événements qui sont en lien avec le jeu, par exemple les joueurs de Pokémon GO ont récemment eu l’occasion de capturer un Voltorbe de la région d’Hisui lors de la sortie de Pokémon Legends: Arceus. Je ne vais pas tous les citer mais le type d’événement que je préfère est la Journée Communauté, qui met un Pokémon à l’honneur et où il est plus facile de rencontrer des shinys ! Niantic a de la suite dans les idées et j’aime beaucoup me connecter pour voir quels défis et nouveaux Pokémons m’attendent.

Pokémon GO informe régulièrement les joueurs concernant les futurs événements qui vont arriver dans le jeu mobile.

3) Des fonctionnalités de base améliorées et plus accessibles qu’avant

La dernière raison qui fait que Pokémon GO est toujours aussi bien en 2022 est que les fonctionnalités présentes depuis le début du jeu ont été améliorées et sont plus accessibles qu’avant. En effet, au début du jeu, il n’y avait pas beaucoup de Pokéstops, les Poképièces (la monnaie virtuelle du jeu) étaient compliquées à avoir ou encore la distance d’interaction était beaucoup trop courte. Tout ça a été amélioré ! Comme dit sur le point d’avant, les récompenses sont beaucoup plus généreuses qu’avant, ce qui limite les pénuries de Pokéballs. Egalement, le nombre de Pokéstops et d’Arènes continuent d’augmenter donc vous aurez toujours un ou deux à quelques mètres de chez vous, sauf si vous vivez vraiment loin d’un centre-ville par exemple. Evidemment, si vous habitez en ville, vous aurez plus de chances d’avoir un Pokéstop. Mais le jeu continue d’évoluer grâce à la communauté puisqu’on peut proposer des Pokéstops à Niantic ! Le père d’un ami a ainsi créé artificiellement 4 Pokéstops ! Concernant les Poképièces, celles-ci sont obtenables en mettant des Pokémons dans les Arènes. Chaque jour, on peut avoir un maximum de 50 Poképièces et ça permet de s’en faire rapidement une centaine par semaine si on joue régulièrement. Surtout que comme il y a beaucoup moins de joueurs qu’au début, les Pokémons restent plus longtemps dans les Arènes et donc on a plus de Poképièces. Pour finir sur ce point, la mécanique des amis a également été amélioré et permet aisément d’en avoir beaucoup !

Quelques fonctionnalités présentes dans le jeu.
De gauche à droite : une Arène, un Pokéstop, la team GO Rocket.
Les bulles englobent des objets disponibles pour les joueurs : baie, œuf ou encore Pokéball.

CONCLUSION

Vous l’aurez sans doute compris mais j’aime beaucoup la version actuelle de Pokémon GO ! Beaucoup de Pokémons sont disponibles et les fonctionnalités sont vraiment adaptées aux besoins des joueurs, Niantic étant assez à l’écoute de la communauté. En plus, ça me permet de me promener tout en m’amusant (ça fait un peu le cliché du geek qui ne sort pas de chez lui mais bon). Pokémon GO est un jeu mobile qui marche et qui continuera de proposer des nouveautés tant que les joueurs seront présents. Donc, si vous voulez (re)tenter d’y jouer, je vous le conseille si vous êtes fans de la licence Pokémon et que vous voulez vous investir dans un autre support que les jeux principaux. Egalement, je vous conseille d’y jouer si vous habitez dans un endroit proche de Pokéstops ou d’Arènes, le jeu étant quand même assez limité si vous n’habitez pas proche d’un centre ville. Bref, je suis actuellement très fan de ce jeu si bien que l’ami qui m’avait redonné envie d’y jouer à une fréquence de jeu plus faible que la mienne actuellement ! En y repensant, c’est quand même assez ironique cette situation… Toujours est-il que je m’amuse et c’est le principal !

Pour finir, je vous laisse avec un des thèmes de Pokémon GO, celui de la nuit quand on lance le jeu, composé par Junichi Masuda. Il s’agit de la version avec des paroles, sortie pour les 5 ans du jeu et c’est ce thème que j’ai découvert et beaucoup apprécié lorsque j’avais réinstallé le jeu. Cette version, réalisé par Ed Goldfabr, a été interprétée par Haven Paschall et Ben Dixon.  

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !

My Hero Academia – World Heroes’ Mission : La fin des Alters ?

Bonjour à tous ! On se retrouve pour le premier article consacré un film que j’ai vu au cinéma en 2022 ! Il s’agit du troisième film My Hero Academia, nommé World Heroes’ Mission et qui a la particularité d’avoir eu une large diffusion nationale en France (les deux précédents films n’avaient pas eu cette chance et avaient été diffusés lors de séances évènementielles). Si vous avez vu la saison 5 de l’animé ou que vous êtes à jour sur la parution française du manga, vous pouvez allez voir ce film qui fait référence à la trame principale de l’œuvre ! Après cette introduction, c’est l’heure de vous donner mon avis sur le film !


Boku no Hero Academia THE MOVIE : World Heroes’s Mission est un film d’animation japonais du studio Bones d’une durée d’1 heure 44 et réalisé par Kenji Nagasaki (un ancien de chez Madhouse qui travaille chez Bones majoritairement en tant que directeur sur quasiment toutes les productions animées de My Hero Academia). Le film adapte le manga My Hero Academia et y propose une histoire exclusive scénarisée par Yousuke Kuroda. Le film est d’abord sorti au Japon le 6 août 2021 puis en France le 26 janvier 2022.

Synopsis (Source) :
Le monde est en grand danger ! Considérant les Alters comme un fléau, l’organisation Humarise a décidé d’éradiquer les détenteurs de ces pouvoirs de la surface du globe. Pour ce faire, elle a placé des bombes exacerbant les Alters, jusqu’à en tuer leurs possesseurs. Tous les super-héros et les apprentis de Yuei sont envoyés à travers le monde pour éviter la catastrophe. Alors que Deku, Katsuki et Shoto suivent Endeavor pour endiguer la menace, Deku se retrouve accidentellement impliqué dans un incident et activement recherché par les autorités. Mais l’horloge tourne et ils n’ont que deux heures avant que ne se produise le pire. Face à un péril d’une ampleur sans précédent, le sort du monde et celui des héros repose désormais entre leurs mains !

Une menace internationale avec les détenteurs d’Alters pris pour cibles

Promulguant le désir de sauver l’humanité des détenteurs d’Alters, l’organisation terroriste Humarise a pour volonté d’éradiquer ceux qui ont des pouvoirs car elle croit qu’un jour ils seront responsables de la fin du monde. Leurs attentats étant mortels, les super-héros du monde entier se mobilisent pour arrêter la menace. Etant apprentis avec les meilleurs super-héros japonais, les élèves de Yuei sont également présents. A Otheon, pays fictif européen, Izuku « Deku » Midoriya tombe sur Rody Soul, un voleur, qui détient à cause d’un malentendu des informations pour contrer Humarise. Cependant, cette organisation les traque et enclenche en même temps le processus d’éradication des possesseurs d’Alters. Ce n’est qu’une question de temps avant que 80% de la population mondiale ne disparaisse !

Que ce soit avec le manga, la série animée ou encore les deux derniers films, Izuku et ses camarades de seconde A du lycée Yuei avaient pris l’habitude d’intervenir un peu partout au Japon dans le cadre de leur fonction d’apprenti héros. Maintenant, ils se retrouvent dispersés à l’international afin de limiter l’action d’Humarise. Apprentis chez l’actuel numéro 1 des super-héros japonais Endeavor, Izuku, Katsuki et Shoto se retrouvent dans le pays d’Otheon afin de contrecarrer la menace. Le parti pris d’être convoqué à l’international marche assez bien et met l’accent sur une menace semblable à la fin du monde si rien n’est arrêté. Le pays fictif Otheon est un deuxième parti pris qui fonctionne bien avec l’univers de My Hero Academia. En effet, cet univers se passant dans un monde futuriste au notre, il est tout à fait possible que de nouveaux pays aient été créé. De plus, cela permet aux scénaristes et illustrateurs de mélanger des cultures et décors européens, donnant ainsi un véritable identité à ce pays. Izuku, de son nom de héros Deku, doit ainsi faire face à une culture qu’il ne connaît pas et aux limites imposées par son activité de héros hors du Japon.

La présence d’Humarise est imposante et pose une fois de plus la question des Alters dans la société, maintes fois débattues à la fois dans l’œuvre d’origine que dans l’adaptation animée. En effet, selon une théorie d’un chercheur, les Alters évoluent si vite à chaque génération que, dans plusieurs décennies, ils deviendront incontrôlables et provoqueront la fin de l’humanité. Ainsi, Humarise décide donc de sauver les humains ne possédant pas d’Alters. Il est intéressant de voir comment cette question est traitée sous un nouvel angle car elle met en avant une des forces de la licence My Hero Academia qui est le rapport de la société aux Alters (et par extension aux super-héros, bien que ce point ne soit pas traité dans ce troisième film). Chaque humain a un rapport différent aux Alters. Certains les adorent tandis que d’autres détestent le leur. Quelques-uns n’en ont pas ou encore plusieurs veulent les contrôler. Sur ce film, on a quelque chose de très radical puisqu’au fond la volonté de Humarise est carrément de faire un génocide mondial des détenteurs d’Alters.

Bien que les élèves de Yuei se retrouvent dispersés dans plein de pays, l’action se passe majoritairement à Otheon où se trouve le trio de protagonistes Izuku, Katsuki et Shoto ainsi que le personnage exclusif du film, Rody Soul. C’est presque la tradition des films My Hero Academia car dans chacun des 3, Izuku va se lier d’amitié avec un personnage qui va avoir un rôle plus ou moins crucial dans l’intrigue. Je le développerais plus bas mais le rôle de Rody Soul est réussi et il est aussi bien intégré dans le scénario que lzuku, se trouvant même devant Katsuki et Shoto en terme d’apparitions à l’écran.

Egalement, le film alterne plusieurs ambiances et surprend. Lorsque Humarise passe à l’action, on a une ambiance sanglante voire même apocalyptique. On a un film de voyage à travers la découverte des paysages d’Otheon, mais également de fuite pour échapper aux radars d’Humarise. Et bien évidemment, le film a son ambiance super-héroïque où les protagonistes vont se battre à fond pour sauver les innocents.

Pour finir sur la partie consacrée au scénario, je soulignerais le point qui m’a fait tiquer sur ce film, à savoir l’intégration des élèves de Yuei dans une menace qui est sensée les dépasser. Ok, ils veulent sauver les innocents car c’est dans leur nature de super-héros. Mais ce sont des adolescents et même dans le cadre d’un apprentissage, pourquoi ils se font éjecter aux quatre coins du monde pour arrêter des terroristes ? Surtout que dans le manga et donc dans l’œuvre d’origine, Yuei se sent responsable vis-à-vis de leurs élèves et les impliquent le moins possible dans des situations dangereuses ! Il y a aussi cette désagréable impression du hasard qui fait que les circonstances ont permis cela. Et là, c’est parce que les élèves étaient en apprentissage chez les meilleurs super-héros japonais qu’ils ont pu atterrir dans cette mission. Mais je suis moyennement convaincu par cette raison, surtout que je ne pense pas qu’il y ait un déficit de super-héros à l’international…

Un personnage exclusif attachant et développé

Au niveau des personnages, le film en reprend de la série animée, on retrouve ainsi les récurrents personnages qu’on connait si bien (Izuku, All Might, Katsuki, Kaminari, Endeavor, etc.). Puis, les personnages nouvellement introduits et exclusifs au film sont assez intéressants, surtout les héros internationaux qui ont font références à de possibles futures apparitions dans le manga. C’est super de les voir à l’action dans le film !

Le personnage exclusif du film, Rody Soul, est vraiment super. Je l’ai beaucoup aimé et sa relation avec Izuku était vraiment bien construite. Le personnage en lui-même a bénéficié d’un soin particulier au niveau de son caractère et de son histoire, on sent que c’est plus poussé qu’avec les personnages exclusifs des deux précédents films. De plus, comme précisé plus haut, son importance dans le scénario est telle que les acolytes d’Izuku, Katsuki et Shoto, sont presque mis au second plan face à Rody.

Une production homogène avec la série et à l’animation digne d’un long-métrage

La production de l’animation sur ce film est vraiment de très grande qualité ! Tout le long du film, on a le droit à plusieurs scènes-clés très bien animés qui jouent sur le dynamisme des personnages et un character-acting très émotif. Je trouve vraiment que la plus-value d’un film par rapport à la série doit se trouver dans son animation qui est meilleure. Ici, c’est réussi. De plus, les mouvements de caméra sont présents dans ces scènes animées et permettent de jouer avec la perspective et l’entièreté de l’image. Puis, les couleurs et effets spéciaux, reprenant globalement ceux de la série, sont réussis et amène une certaine homogénéité dans la production animée de la licence. Enfin, le rythme du film est plutôt réussi, je ne me suis pas ennuyé durant mon visionnage et le changement d’ambiance décrit plus haut permet de rester actif tout le long.

Concernant ce qui est relatif au son, les effets sonores sont bons, reprenant également plus ou moins ceux de la série animée. Ils permettent d’approfondir l’action durant les combats ou encore l’utilisation des objets. Ensuite, je voulais mettre en avant la version française car j’ai vu le film avec puisque le cinéma où je suis allé ne proposait pas de VOSTFR. Je dois avouer que j’ai été surpris de la grande qualité de la VF, je l’ai beaucoup apprécié ! N’hésitez donc pas à voir le film en VF si vous en avez l’occasion ! Enfin, la bande-son originale est toujours composée par Yuki Hayashi pour la licence My Hero Academia (également le compositeur de Haikyuu!!, de Pokémon 2019 ou encore de Kaze ga Tsuyoku Fuiteru). Pour ce film, il a fait beaucoup de thèmes originaux mais également des remix de thèmes présents dans la série.


CONCLUSION

Vous êtes fan de My Hero Academia et vous êtes à jour sur la série animée et/ou la parution française du manga ? Foncez donc voir ce troisième film qui vous plaira certainement ! Bien que je n’ai pas été tellement convaincu par deux-trois points concernant le scénario, j’ai été globalement très satisfait de ma séance – si j’exclus les 5 adolescents qui parlaient fort dans la salle car ils se croyaient sûrement au Grand Rex de Paris ? -. Le rythme du film est super, le personnage exclusif Rody Soul est très bien développé et l’animation est géniale avec plusieurs scènes-clés impressionnantes ! De plus, le message véhiculé par Humarise rejoint les questionnements autour des Alters et des super-héros présents dans le manga, ce qui complète bien le propos global développé par le mangaka Kohei Horikoshi. Au jour où sort cet article, le film est encore présent dans les salles françaises (mais aussi belges et suisses, je ne vous oublie pas, c’est juste que je ne suis pas au courant de exclusivités présentes au cinéma) ! Foncez donc le voir pendant qu’il en est encore temps !

Pour finir, je vous laisse avec le générique de fin du film, j’ai nommé « Empathy » interprété par le groupe ASIAN KUNG-FU GENERATION

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !

Lecture du mois de janvier #17

Bonjour à tous ! Pour finir le mois de janvier, voici mon bilan de mes lectures mensuelles de mangas ! Ma pile à lire est longue, comme le retard que j’ai pris sur les nouveautés… Néanmoins, j’ai la volonté de terminer ma pile à lire avant d’acheter trop de nouveaux tomes ! Ainsi, les bilans mensuels seront très remplis et avec moultes séries différentes !


Haikyu!! Les AS du Volley (Haruichi Furudate) – Tomes 42 et 43 – Kazé Shônen

Synopsis du tome 42 (Source : quatrième de couverture) :
Fiévreux et épuisé, Hinata est contraint de quitter le terrain… Karasuno aborde la dernière phase du match qui l’oppose à Kamomedai privée de l’une de ses principales forces motrices ! De son côté, c’est un Hinata impuissant et dépité qui assiste au dénouement de la rencontre à travers un écran… Depuis ce nouveau poste d’observateur, quels enseignements tirera-t-il pour la suite ?

Le match confrontant Karasuno et Kamomedai continue alors que Hinata est à bout de forces et fiévreux. Les corbeaux tentent bien que mal de contenir leurs adversaires mais ces derniers sont tout simplement supérieurs et les battent. C’est ainsi la fin du tournoi pour Karasuno et de cet long arc. L’équipe protagoniste aura époustouflé leurs différents adversaires tout du long des matchs. La fin de cet arc amène ainsi les terminales à quitter l’équipe et pose des questions portées sur l’avenir, notamment pour Hinata. Puis, le mangaka décide de faire une ellipse jusqu’à montrer le parcours d’Hinata après le lycée. Généralement, c’est souvent synonyme des chapitres finaux pour un manga de ce type mais il n’en est rien. Hinata s’est envolé au Brésil où il y apprend le beach volleyball, qui n’a presque rien à voir avec le volley en salle. Malgré plusieurs difficultés, il arrive à se faire un petit nom et à évoluer sa vision du volleyball. Il revient ainsi au Japon et intègre une équipe professionnelle de première division où ils retrouvent d’anciens adversaires. Son premier match officiel est l’occasion pour lui d’enfin affronter en face-à-face Kageyama, son éternel rival. Avec ce nouveau match opposant Hinata et Kageyama, on sent que Haruichi Furudate nous emmène vers la conclusion de son manga. Ce nouvel arc réintroduit également nombre de personnages et ce qu’ils sont devenus depuis la défaite de Karasuno contre Kamomedai. De plus, le mangaka nous dévoile l’aspect professionnel du volleyball avec les matchs. Pour finir, son dessin est toujours aussi dynamique et puissant, jouant avec les onomatopées et le découpage pour apporter plus d’impacts.

Rohan au Louvre (Hirohiko Araki) – One-Shot – Futuropolis

Synopsis (Source) :
Rohan Kishibe est un jeune mangaka. Pendant ses vacances, il fait la connaissance d’une jeune femme, Nanasé, qui loue une chambre chez sa grand-mère. Le voyant dessiner, elle lui parle d’un tableau, certainement le tableau le plus étrange au monde : celui de Nizaémon Yamamura, peint avec la couleur la plus noire jamais créée, dont la matière aurait été extraite d’un grand arbre, vieux de plus de 1 000 ans. Un tableau maudit, car le peintre fut condamné à mort par son Seigneur pour avoir abattu cet arbre vénérable. Le tableau échappa de peu à la destruction et fut acheté par un conservateur du Louvre, deux cents ans auparavant. À la fin de l’été, Rohan rentre chez ses parents et oublie cette histoire. Dix ans plus tard, devenu un professionnel reconnu, Rohan entend parler à nouveau de ce fameux tableau noir. Profitant d’un séjour à Paris, il décide alors d’aller le voir au musée du Louvre. Las, le tableau, s’il apparaît bien dans les répertoires du musée, semble avoir disparu…

J’ai écrit un article sur ce one-shot durant le mois de janvier que vous pouvez retrouver ici : Rohan au Louvre : Une aventure bizarre et artistique.

La voie du tablier (Kousuke Oono) – Tome 7 – Big Kana

Synopsis (Source) :
Tatsu l’immortel est un ancien yakuza qui s’est reconverti en homme au foyer.
Cette fois-ci, il va récolter les cotisations des habitants de son quartier, semer la zizanie dans une chambre d’hôpital…
Avec les apparitions de Mme Torii, de Torajirô, de la présidente du comité de quartier et même du beau-père de Tatsu, le septième volume de ce manga comique met en scène une belle brochette de personnages hauts en couleur !

Comme d’habitude, la critique de ce manga sera plutôt courte. On est rendu au septième tome et pourtant je n’exprime aucune lassitude face à ce manga comique jouant sur l’univers des yakuzas. C’est toujours aussi drôle, débile et extravagant, sur fond de tranche de vie comique. Je prends un grand plaisir à retrouver Tatsu, Miku, Masa et autres personnages récurrents. Le découpage est toujours aussi réussi et renforce le côté comique de l’œuvre. Pour finir, j’exprimerais une fois de plus la seule critique que je trouve sur ce manga, c’est que c’est tellement bon que ça se lit trop vite !

JoJo’s Bizarre Adventure Part 8 : Jojolion (Hirohiko Araki) – Tome 22 – Delcourt/Tonkam

Synopsis (Source : quatrième de couverture) :
Ayant flairé qu’un secret se cachait derrière la famille Higashikata, Ojiro apparaît devant Tsurugi. Dans quel but ? Pendant ce temps, Josuke et Mamezuku essaient de se confronter au mystérieux directeur de l’hôpital. Mais le stand de celui-ci se déclenche ! A partir de là, toute tentative pour s’approcher de l’ennemi semble vaine. Que vont-ils pouvoir faire ?!

Le conflit opposant divers manieurs de Stand pour obtenir le nouveau Rokakaka continue ! Dans la première partie du tome, l’action est concentré sur Tsurugi et Jobin qui sont attaqués par un ancien ennemi de Josuke, le manieur du Stand Fan Fan Fan Ojiro Sasame. Je trouve ça intéressant que Hirohiko Araki remette sur le devant de la scène ce personnage, ça permet de voir l’utilisation de son Stand dans d’autres circonstances et renforce le fameux dicton disant que « les manieurs de Stand s’attirent mutuellement ». Ojiro désire obtenir le nouveau Rokakaka mais Jobin ne se laisse pas faire. La deuxième partie du tome revient sur Josuke et Mamezuku qui tentent de se rapprocher du directeur. Malheureusement, ils sont recherchés par la police depuis un accident causé devant l’hôpital universitaire TG. Alors qu’ils se font attaquer par un Stand ennemi, Josuke prend la décision de se blesser volontairement afin de se rapprocher du directeur. Le tome se conclut sur Yasuho qui découvre le visage du directeur grâce à l’aide de son ancien petit ami Toru. J’ai beaucoup aimé ce tome qui arrive à mélanger de l’action en première partie puis du policier et du mystère dans sa deuxième. On sent que l’éclosion du nouveau Rokakaka est imminente et que l’étau se resserre sur Josuke, Jobin ou encore le directeur Satoru Akefu. On est vraiment dans l’arc final et j’ai hâte de découvrir la conclusion de cette partie !

My Hero Academia (Kohei Horikoshi) – Tomes 12 à 14 – Ki-oon

Synopsis du tome 12 (Source : quatrième de couverture) :
All Might est victorieux, mais à quel prix ? Désormais incapable d’utiliser son pouvoir, le numéro un des super-héros tire sa révérence et décide de se consacrer entièrement à son rôle de mentor.
Et il va y avoir du travail, car tout change pour les seconde A, qui logent à présent à l’internat de Yuei… Leur objectif : le permis provisoire d’utilisation d’alter ! Seulement, pour obtenir ce précieux sésame, encore faut-il réussir l’examen…

All for One est vaincu ! Malheureusement, All Might perd le One for All et ses blessures lui font arrêter l’activité de super-héros. Le bouleversement est tel dans la société que de nouvelles règles concernant la formation des futurs super-héros sont modifiés mais également de nouveaux super-vilains sont mis sur le devant de la scène. Malgré cela, Izuku continue de progresser et d’évoluer l’utilisation du One for All. A travers ces 3 tomes, Izuku s’entraîne, passe l’examen pour obtenir le permis provisoire d’utilisation d’alter, règle ses comptes avec Katsuki, rencontre les meilleurs élèves de la filière héroïque de Yuei et enfin se fait embaucher en tant qu’apprenti héros chez l’ancien partenaire d’All Might. Outre ça, la ligue des super-vilains s’active et tente de recruter de nouvelles personnes afin d’agrandir leur organisation. Malheureusement, Shigaraki et sa bande s’attirent les foudres d’un gang mafieux. Ces 3 tomes sont les premiers après la fin d’All Might en tant que super-héros. Il est intéressant de voir l’impact de ce personnage sur l’œuvre, tant il y a un avant et un après perceptible très rapidement, notamment à travers les conditions d’accès du permis provisoire. J’aime beaucoup cette relecture car elle me permet de mieux apprécier certains points tels que l’importance de la société quant au travail des super-héros. De plus, comprendre la psychologie de Katsuki fait rendre compte que, malgré son énorme potentiel, il reste un adolescent. Au niveau du récit et de la construction des pages, je sens que le mangaka s’est amélioré puisque c’est plus facile à lire que durant les premiers tomes. Une certaine stabilité se place, lui permettant ainsi de se concentrer davantage sur le dessin, qui apporte beaucoup d’impact que ce soit lors des scènes de combat ou les émotions des personnages.

Grand Blue (Kenji Inoue, Kimitake Yoshioka) – Tome 4 – Meian

Synopsis (Source) :
Les Peek a Boo ont décidé d’organiser un camp d’entraînement à Okinawa pour préparer les nouveaux membres à passer leur licence de plongée. Mais pour pouvoir se payer le voyage, Iori et les autres vont devoir travailler… et ne pas dépenser tout leur argent en alcool, surtout !

Les rattrapages réussis, la vie étudiante de Iori peut continuer ! Entre soirées qui tournent mal et des emplois étudiants plus ou moins foireux, Iori et les membres du club de plongée cotisent afin de partir en camp d’entraînement à Okinawa. Ce sera également l’occasion pour les récents membres de passer leur licence de plongée. La deuxième partie du tome se concentre sur l’arrivée à Okinawa, avec toutes les galères dont le passage de la licence de plongée qui semble être ardue pour Iori notamment ! Grand Blue arrive encore à me faire rire, grâce à l’humour débile du scénariste et le trait très exagéré de l’illustrateur sur le visage des personnages. Le duo de mangakas est efficace et délivre une œuvre très marrante ! Le rythme est bien dosé, ce qui permet de ne pas avoir trop de blagues à la case, tout en ayant assez par chapitre. J’ai vraiment hâte de découvrir les chapitres inédits qui n’avaient pas adapté lors de l’adaptation animée !

MAN WITH A MISSION – L’AniSong #7

Bonjour à tous ! On se retrouve pour le septième numéro de l’AniSong, le format d’articles qui revient sur un artiste ou des groupes qui interprètent des chansons présentes dans les productions animées japonaises. On repart sur de bonnes bases pour cette année 2022 en essayant de faire un numéro au moins tous les 2 mois. De plus, pour bien commencer, j’avais fait un sondage sur mon compte Twitter @MaxouFrost où je vous proposais entre 4 artistes et groupes qui je devais traiter pour ce septième numéro. Le résultat a été que presque la moitié des répondants voulaient que je parle du groupe MAN WITH A MISSION donc c’est ce que je vais faire aujourd’hui ! Et pour les autres propositions qui n’ont pas été choisi, je les traiterais pour de futurs numéros de l’AniSong !


Présentation du groupe

MAN WITH A MISSION est un groupe de rock alternatif japonais actif depuis 2010 et originaire de Shibuya, un des 23 arrondissements de Tokyo. C’est un groupe facile à reconnaître de visu puisque les 5 membres qui le compose ont des masques de loup sur la tête. De plus, ils ont inventé une histoire à leurs débuts concernant pourquoi ils portent des masques. Selon les membres du groupe, ils ont été créés comme la « Forme de Vie Ultime » par Jimi Hendrix, qui serait leur maître biologique et le docteur de la guitare. A cause de leur mauvais caractère, ils se sont fait ensuite piégés dans la glace de l’Antarctique pendant des années où ils y écoutaient tout les types de musiques existants dans le monde. Quand ils sont sortis de la glace, ils sont apparus sur la scène musicale japonaise. Le nom du groupe semble être inspiré de la chanson « Man With A Mission » de Bad Religion. Le délire de porter des masques animaux également. De plus, personne n’a l’air de connaître les âges ni même les nationalités des membres du groupe. On a affaire à un groupe assez mystérieux.

MAN WITH A MISSION est composé de 5 membres, tous nommés selon un pseudonyme. Il y a Tokyo Tanaka le chanteur principal, Jean-Ken Johnny au chant et à la guitare, Kamikaze Boy à la basse, DJ Santa Monica en tant que disc jockey ainsi que Spear Rib à la batterie. Le groupe est présent sous les labels FROM YOUTH TO DEATH RECORDS depuis 2010, Crow Stones de 2011 à 2013 et Sony Music Records depuis 2013. Les membres ont commencé leur activité en faisant des concerts dans la banlieue de Shibuya et aux Etats-Unis à Los Angeles. Leur premier mini-album « Welcome to the New World » est un grand succès. Ils font plusieurs concerts au Japon et deviennent de plus en plus populaires. Leurs productions commencent à apparaître dans des productions visuelles japonaises, tels que des live-actions, des jeux vidéos, des publicités ou encore des animés à partir de 2013. Avant la pandémie mondiale, le groupe faisait souvent des concerts au Japon et à l’international. Actuellement, MAN WITH A MISSION a fêté ses 10 ans en 2020 et a sorti son sixième et dernier récent album « Break and Cross the Walls 1 » le 24 novembre 2021.

Le style musical

MAN WITH A MISSION est un groupe de rock alternatif qui prend ses influences dans des groupes tels que Red Hot Chili Peppers, Nirvana ou encore The Smashing Pumpkins. Leur style de musique est également décrit comme du hard rock et du dance-rock. La principale caractéristique de leurs sons est l’explosivité dont fait part les membres du groupe. En effet, c’est très énergique et même si la chanson est calme au début, ça va monter en puissance d’un coup à partir du refrain. On a également des mélodies et paroles accrocheuses, jouant sur un mélange entre le japonais et l’anglais. De plus, leur style lie également le rock alternatif avec un peu de rap, assuré notamment par le guitariste et chanteur Jean-Ken Johnny. Le disc jockey DJ Santa Monica permet d’apporter des sonorités variées et uniques selon l’ambiance de la musique. Les 5 membres arrivent à bien se compléter et à éviter qu’un soit peu mis en avant je trouve. Ainsi, MAN WITH A MISSION arrive à sortir des sons différents – du moins dans l’industrie de l’anisong – tout en gardant une identité musicale très reconnaissable.

La présence dans l’industrie de l’anisong

Depuis 2010, MAN WITH A MISSION est devenu un groupe populaire aussi bien pour leurs concerts et albums que pour leurs productions musicales dans des live-actions, jeux vidéos, publicités ou encore animés, ce dernier point étant celui qui nous intéresse le plus. Cependant, ce qu’il faut se rendre compte, et que je ne pensais pas être aussi surprenant, c’est que MAN WITH A MISSION n’a interprété que 7 sons au total pour des animés – en excluant les clips de musique animés et les projets multimédias un peu obscurs -. C’est là la force de ce groupe dans l’industrie de l’anisong. Malgré le peu de sons, si on parle de ce groupe ou qu’on fait écouter un extrait à un fan d’animés, on va aisément le reconnaître. Les sons et surtout le style musical de MAN WITH A MISSION est devenu iconique. De plus, chaque apparition du groupe dans un animé suffit pour créer un mini-événement (il suffit de le voir lors de leurs deux dernières anisongs notamment sur Vinland Saga et Boku no Hero Academia). Tout ça pour dire que ce faible nombre d’anisongs va me permettre de toutes les traiter au moins !

Tout d’abord, MAN WITH A MISSION apparaît pour le premier générique de Log Horizon, un animé de la saison d’automne 2013. Le titre « database feat. TAKUMA (10 Feet) » annonce directement la couleur avec son refrain explosif qui marque les esprits. Le mélange entre les paroles japonaises et anglaises est déjà présent et donne un rythme assez entraînant. On peut également remarquer le travail du DJ en fond qui permet d’apporter des effets sonores inédits (comme durant les toutes premières du son). Ce point est assez commun aux autres sons et font références à l’ambiance de la production animée bien souvent. Bref, c’est ce genre d’anisong qui fait une bonne première impression. Le son sera d’ailleurs réutilisé pour l’opening de la deuxième saison de Log Horizon lors de l’automne 2014.

Dès leur deuxième anisong, MAN WITH A MISSION continue sur leur lancée en étant présent sur une importante production qu’est Nanatsu no Taizai. Le groupe fait le deuxième opening qui sort en hiver 2015 et se nomme « Seven Deadly Sins ». Ce qui est percutant ici, c’est les très accrocheuses paroles en anglais et la batterie en fond qui donne son maximum. Les paroles en anglais sont en plus bien rythmiques et restent en tête. Ce son est d’ailleurs un grand succès, rien d’étonnant vu la qualité du titre et le fait qu’il soit présent sur une importante production qu’est Nanatsu no Taizai (quand l’animé avait encore ses lettres de noblesse).

L’année 2015 continue pour MAN WITH A MISSION avec la saison d’automne qui est marquée par leur son « Raise your flag » en tant que premier opening sur la série Mobile Suit Gundam: Iron-Blooded Orphans, qui est une fois de plus un grand succès. Ici, ça ne perd pas de temps et dès le début le son est puissant. La guitare est très mise en avant dans ce son et accompagne la dynamique voix des chanteurs. L’énergie de la chanson va bien avec la licence Gundam, connue pour ses aspects de guerre et de géopolitique, qui semble porter une cause à travers son titre « Raise your flag ». La popularité du son peut également s’expliquer par le fait que la série s’ouvrait pour le grand public et donc a permis à sa large diffusion.

Durant la saison d’automne 2017, MAN WITH A MISSION exprime un son assez mélancolique avec « My Hero » pour l’opening de l’animé Inuyashiki: Last Hero. Le son est même assez angoissant surtout avant le refrain où on a l’impression d’entendre des sirènes de voitures de police. On a ainsi une musique beaucoup moins enjouée que les dernières productions et qui montrent la diversité du groupe, capable de changer d’ambiance.

Ce changement d’ambiance continue également avec l’opening de Golden Kamuy « Winding Road » sorti lors de la saison du printemps 2018. C’est un son qui m’a surpris car il est beaucoup plus calme et en quelque sorte contemplatif. Il n’y a pas de forte explosion, surtout au niveau du chant qui reste assez posé. Ce n’est pas mon anisong préférée mais elle n’est pas non plus mauvaise. Ca change surtout par rapport aux sons très motivants et dynamiques d’avant.

MAN WITH A MISSION, vous avez pu le comprendre, se retrouve souvent sur d’importantes productions. Cela joue surtout grâce à leur popularité. Durant l’automne 2019, on retrouve ainsi le groupe sur Vinland Saga avec leur son « Dark Crow » pour le deuxième opening de la série. Les premières secondes font penser à une sorte de cornemuse et c’est très intéressant de voir que sur cette anisong, ça monte petit à petit en puissance avant d’exploser, notamment avec la batterie qui joue de plus en plus vite et fort. Puis avec le refrain, ça explose !

La dernière anisong pour MAN WITH A MISSION se retrouve sur le fameux animé Boku no Hero Academia qui semble être un passage obligé pour les artistes et groupes populaires actuels – comme on a eu sur cette série LiSA, UVERworld, Blue Encount, KANA-BOON ou encore the peggies -. Pour la cinquième saison de la série animée, ils interprètent de titre « Merry-Go-Round » pour la deuxième opening sorti en été 2021. Je dois avouer que j’ai quelques réserves concernant ce son. Bien évidemment, celles-ci ne concernent pas le visuel du générique puisque je ne le prends pas en compte durant mon analyse. Je pense que la chanson est un poil trop molle et quand ça commence enfin à être dynamique, la fin du son arrive. Il manque cette explosivité continuelle ou progressive qui fait la marque du groupe. Les instruments auraient peut-être pu être plus marqués que ça également. Après ce n’est pas mauvais mais personnellement c’est clairement l’anisong du groupe que j’aime le moins.

Quelques statistiques

Voici maintenant la partie purement statistique qui montre plus ou moins efficacement la popularité des chansons de par leurs ventes au Japon. Les données sont récupérées et traitées par un organisme japonais du nom d’Oricon qui s’occupe ensuite de faire des classements des meilleures ventes d’albums ou de singles durant une période donnée.

Titre du singleAnimé où le son apparaîtDate de sortie du singleMeilleure place
de toutes ses apparitions
dans le classement Oricon
Nombre de semaines d’apparition
dans le classement Oricon
(dans le top 200)
database feat. TAKUMA (10 Feet)Log Horizon
Log Horizon Saison 2
09/10/2013418
Seven Deadly SinsNanatsu no Taizai11/02/2015221
Raise your flagMobile Suit Gundam: Iron-Blooded Orphans14/10/2015319
My Hero/Find YouInuyashiki: Last Hero01/11/2017214
Take Me Under/Winding RoadGolden Kamuy18/04/2018411
Dark CrowVinland Saga23/10/2019314
Merry-Go-RoundBoku no Hero Academia Saison 508/09/2021212

Mes 3 anisongs préférées de ce groupe

Je vais maintenant citer mes 3 anisongs préférés provenant de MAN WITH A MISSION. Je précise qu’il ne s’agit en aucun cas d’un top et d’un avis définitif.

Tout d’abord, il y a « Dark Crow » l’opening 2 de Vinland Saga. J’aime bien le début avec le semblant de cornemuse qui va assez bien avec les ambiances nordique et médiévale de l’œuvre. De plus, j’aime beaucoup le fait que ça monte petit à petit en puissance jusqu’à l’explosion totale, à la fois des chanteurs et des instrumentistes.

Ensuite, il y a « My Hero » l’opening de Inuyashiki: Last Hero. Ce qui me plaît ici, c’est l’ambiance assez mélancolique que procure le son. De plus, l’ajout des effets sonores comme les sirènes de voitures de police renforce ce côté angoissant, tout en mettant dans l’ambiance avec les guitares, la batterie et les chanteurs qui se donnent à fond sur le refrain.

Pour finir, avec quelques hésitations, j’ai choisi « Raise your flag » le premier opening de Mobile Suit Gundam: Iron-Blooded Orphans. Tout le long du son, il y a une ambiance particulière qui apporte un côté très motivant. C’est dynamique du début jusqu’à la fin et les guitares s’en donnent à cœur joie !


CONCLUSION

Pour finir, MAN WITH A MISSION est un groupe populaire et très apprécié par leurs travaux dans l’industrie des anisongs. Même s’ils en produisent peu – avec un rythme d’une anisong tous les ans voire toutes les années et demi -, les sons interprétés par les cinq membres à l’apparence canine arrivent à déclencher une hype chez les fans d’animés à chaque fois. Le meilleur exemple est le dernier opening de Boku no Hero Academia qui en a déçu plus d’un et qui montre à quel point les fans d’animés sont attachés aux chansons du groupe. De par un rock explosif et motivant, on remarque que MAN WITH A MISSION est exclusivement présent sur des génériques d’ouverture puisque leur style musical est en accord avec la volonté de préparer le spectateur à ce qu’il va voir dans quelques instants dans sa série animée. Pour moi, c’est sûr qu’on va très certainement les revoir à l’avenir et qu’ils vont nous impressionner avec leurs sons.

Pour finir, je vous laisse la playlist YouTube avec les anisongs que MAN WITH A MISSION a fait jusqu’aujourd’hui, date de publication de cet article.

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !

Rohan au Louvre : Une aventure bizarre et artistique

Bonjour à tous ! Je vous retrouve pour le premier vrai article de l’année 2022 et je vais commencer avec la critique d’un ouvrage particulier alliant le fameux auteur de JoJo’s Bizarre Adventure Hirohiko Araki et le célèbre Musée du Louvre de Paris, j’ai nommé Rohan au Louvre ! Bonne lecture à vous !


Aucune description disponible.

Rohan au Louvre est un one-shot d’Hirohiko Araki, auteur de JoJo’s Bizarre Adventure, publié en partenariat par l’éditeur de bandes dessinées français Futuropolis et le Musée du Louvre. Paru en France le 9 avril 2010, le contenu de l’ouvrage était d’abord présenté durant l’exposition du Musée du Louvre « Le Louvre invite la bande dessinée » où cinq artistes, dont Hirohiko Araki, y était exposé du 22 janvier au 13 avril 2009. Il s’agit également du premier manga vendu dans la boutique officielle du Musée du Louvre.

Synopsis (Source) :
Rohan Kishibe est un jeune mangaka. Pendant ses vacances, il fait la connaissance d’une jeune femme, Nanasé, qui loue une chambre chez sa grand-mère. Le voyant dessiner, elle lui parle d’un tableau, certainement le tableau le plus étrange au monde : celui de Nizaémon Yamamura, peint avec la couleur la plus noire jamais créée, dont la matière aurait été extraite d’un grand arbre, vieux de plus de 1 000 ans. Un tableau maudit, car le peintre fut condamné à mort par son Seigneur pour avoir abattu cet arbre vénérable. Le tableau échappa de peu à la destruction et fut acheté par un conservateur du Louvre, deux cents ans auparavant. À la fin de l’été, Rohan rentre chez ses parents et oublie cette histoire. Dix ans plus tard, devenu un professionnel reconnu, Rohan entend parler à nouveau de ce fameux tableau noir. Profitant d’un séjour à Paris, il décide alors d’aller le voir au musée du Louvre. Las, le tableau, s’il apparaît bien dans les répertoires du musée, semble avoir disparu…

Aucune description disponible.

On y suit Rohan Kishibe, mangaka habitant dans la ville de Morio, qui va tenter une fois de plus de découvrir la vérité sur une légende. Sa curiosité l’emmène cette fois-ci jusqu’en France, au Musée du Louvre de Paris. Son objectif est de découvrir un étrange tableau du peintre Nizaemon Yamamura, prétendument réputée comme étant la peinture la plus noire qui existe. Cependant, cela ne sera pas aussi facile que prévu…

Aucune description disponible.

Rohan au Louvre, au vu du contexte dans lequel ce one-shot a été créé, permet à Hirohiko Araki de mettre en avant la France et plus précisément le Musée du Louvre de Paris. N’ayant personnellement jamais été dans ce lieu, je ne peux pas affirmer si les décors sont exacts. Néanmoins, je ne pense pas qu’ils soient faux, ce qui fait déjà voyager le lecteur au sein d’un lieu artistique important. L’action se déroule principalement dans trois principaux lieux géographiques, on a le Japon, le Musée du Louvre et les sous-sols de ce lieu. Chaque lieu a son objectif propre pour Rohan, qui lui permet d’avancer dans sa quête. Par ailleurs, un effort particulier a été mis sur les décors, qui permettent d’amplifier les différents lieux qui composent le récit. Le mangaka arrive à ne pas trop surcharger, avec des cases sans décors parfois.

Aucune description disponible.
Rohan Kishibe visitant le Musée du Louvre.

Cette mise en avant de l’art, autant sur le tableau de Nizaemon que par le Musée du Louvre, se ressent également à travers le travail graphique d’Hirohiko Araki. En effet, j’ai l’impression que cet ouvrage permet surtout de se rendre compte de l’art du mangaka, surtout au vu de l’intitulé de l’exposition auquel il avait présenté les planches. On distingue les traits humanistes du mangaka qui montrent tout aussi bien les mouvements des corps que les émotions diverses des personnages. L’ouvrage est entièrement en couleur et on peut ainsi voir une multitude d’ambiances différentes, comme Hirohiko Araki sait le faire. Quand Rohan est au Japon, les tons sont jaunâtres tandis qu’ils sont plus rosâtres quand l’action se déroule dans le Musée du Louvre. J’ai également l’impression que le but n’était pas non plus d’avoir un travail très précis sur la propreté, le rendu final. En effet, on voit les lignes de l’encrage et les coups de peinture, semblable à de l’aquarelle, qui dépassent parfois légèrement les contours des personnages et décors. Cependant, c’est vraiment si on y fait gaffe et comme on peut considérer que c’est avant tout un travail artistique, ça ne me dérange pas.

Aucune description disponible.
Cette page se déroule au Japon, on peut y voir en bas à gauche des tons jaunâtres. Sur la case du haut, on peut voir les traits du pinceau sur le ciel bleu, ainsi que de la couleur beige qui dépasse la jeune femme.

Dans cette histoire, on retrouve une fois de plus le personnage de Rohan Kishibe, si cher au mangaka. En effet, il est souvent présent quand Hirohiko Araki doit réaliser des one-shots (ils sont d’ailleurs compilés en 2 tomes chez l’éditeur Delcourt/Tonkam sous le nom de Jojo’s – Rohan Kishibe). Rohan Kishibe est un homme curieux et arrogant, profitant de son pouvoir pour découvrir les expériences vécues des autres pour alimenter ces histoires. Il possède un comportement assez excentrique voire même méprisant parfois. Néanmoins, il sait faire la part des choses et défend ces principes. Hirohiko Araki arrive à bien présenter son protagoniste ainsi que les personnages secondaires à travers leurs personnalités très humaines. Y voir Rohan est réconfortant pour les fans de JoJo’s Bizarre Adventure. Mais pour les novices du travail du mangaka, cela leur permet d’avoir une présentation du personnage.

Aucune description disponible.

Bien qu’il s’agisse avant tout d’un ouvrage artistique, j’ai trouvé l’histoire présentée très sympa et dans la lignée de ce que fait Hirohiko Araki. On a une situation donnée, une phase de recherche qui vire tout d’un coup au mystère et à une forte pression, puis un côté horrifique qui finit par une résolution du problème plus ou moins trouvée. L’auteur arrive bien à intégrer son personnage et ses thèmes chers, tels que le mystère, l’horreur, la spiritualité, le destin ou encore le bizarre, dans le cadre du Musée du Louvre et du domaine artistique. Il y a ce petit grain de folie qui fait la patte d’Hirohiko Araki dans ce cadre recherché et réel. Le mangaka est fort pour créer légendes et pouvoirs qui semblent réels. Cela est possible grâce à des personnages qui sont très humains et auxquels on arrive à s’identifier.

Aucune description disponible.
Surprendre le lecteur en montrant de l’horreur, une des techniques d’Hirohiko Araki.

Pour finir, il est important de revenir sur le livre en lui-même qui est un ouvrage de très grande qualité. Il fait 132 pages au total et possède une couverture cartonnée, donnant ainsi une certaine épaisseur et robustesse. Mais les plus grandes qualités du livre sont les pages en couleur, l’utilisation d’un papier Périgord 135 grammes qui permet d’avoir des pages bien propres et blanches ainsi que des dimensions de 185 x 265 millimètres. On a donc un fort plaisir de lecture qui permet de bien se rendre compte du trait du mangaka et de pouvoir ainsi apprécier chaque détail. Le tout pour un prix de 20 euros que je trouve correct vu la bonne qualité de l’ouvrage.


CONCLUSION

Rohan au Louvre est une superbe collaboration entre Hirohiko Araki et le Musée du Louvre. L’ouvrage est super pour les fans de JoJo’s Bizarre Adventure qui apprécieront de revoir Rohan Kishibe et d’avoir un nouveau travail d’Hirohiko Araki dans leur collection, mais également pour ceux qui voudraient découvrir le travail de ce mangaka. L’ouvrage est de très grande qualité et pas si cher pour ce que c’est. De plus, on peut apprécier grandement le trait humaniste de l’auteur ainsi que les thématiques qui lui sont chères. Rohan au Louvre n’est pas compliqué à trouver, en effet je l’ai eu dans un espace culturel d’un magasin Leclerc personnellement. Mais il semble aisément trouvable en librairie ou encore sur des sites tels que la Fnac ou BDfugue par exemple. Ainsi, si vous êtes fan de JoJo’s Bizarre Adventure et que vous voulez développer votre collection ou encore que vous souhaitez découvrir le travail d’Hirohiko Araki, je vous recommande fortement d’acheter cet ouvrage unique !

Pour finir, je vous laisse avec le thème « The Artist’s Bizarre Passion » issu de la bande-son originale de JoJo’s Bizarre Adventure: Diamond is Unbreakable O.S.T Vol.2 ~Good Night Morioh Cho~ par le compositeur Yugo Kanno. Il s’agit du thème de Rohan Kishibe dans l’adaptation animée de la quatrième partie de JoJo’s Bizarre Adventure: Diamond is Unbreakable

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !

Deuxième anniversaire et bilan 2021 du blog !

Bonne année 2022 ! Bonjour à tous, on se retrouve pour cet article un peu spécial qui va revenir sur l’activité du blog en 2021 et de la suite.

Mais avant ça, on souhaite un JOYEUX ANNIVERSAIRE au blog qui a déjà 2 ans ! En effet, j’avais lancé ce projet le 1er janvier 2020. J’avais envie de partager mon avis sur les productions artistiques, culturelles et ludiques que je voyais et possiblement vous donner envie de vous intéresser à celles-ci ! Outre ça, il est intéressant de créer, alimenter et évoluer un projet qui m’est propre et je suis plutôt fier. Sans compter celui-ci, ce sont 78 articles qui ont été publiés en 2 ans d’activité.

Cela me fait ainsi la transition sur l’activité du blog en 2021 car, sur 78 articles, une partie importante a été publiée en 2020. Une baisse d’activité est apparue sur le blog en 2021. Pourquoi ? Plusieurs raisons sont présentes : des changements concernant mes projets professionnels et personnels, une fin d’année étudiante à réussir, des semaines bien occupées, des saisons d’animés moins suivies (je n’ai regardé que la saison d’hiver 2021) ou encore une baisse de mon temps de lecture de mangas. Mais la principale raison est que j’ai eu une période où j’avais du mal à me mettre à écrire. Typiquement, je rentrais de mes journées et je préférais me divertir sur YouTube, Twitch ou encore Twitter plutôt que de mettre à rédiger des articles. De plus, mon rythme était catastrophique et je me retrouvais comme un con à tout rédiger le vendredi soir ou le samedi. Néanmoins, j’ai réussi à me remotiver depuis fin octobre et j’ai pu sortir des articles sur des thèmes qui me tenaient à cœur (notamment sur la licence Yu-Gi-Oh!, Inazuma Eleven et Dream Team).

Le bilan du blog 2021 est donc assez contrasté. La question de savoir si ça va continuer en 2022 est donc à poser.

.

..

(c’est chiant, hein ?)

Oui.

C’EST PARTI POUR UNE SAISON 3 ! ROAD TO 2022 !! JE M’EXCITE TOUT SEUL !!!

Malgré les difficultés et les pertes de motivation, j’aime écrire des articles sur des sujets que j’apprécie. Les articles sortis en décembre m’ont rassurés sur ce point. Cette année, l’objectif sera de réaliser au moins 2 articles par mois sur ce blog. Je vais également essayer de revoir certaines choses telles que la structure des articles, l’aspect graphique du site ou encore d’essayer de développer un côté transmédia. Mais dites-vous que ce sont juste des idées lancées en l’air et qu’il y a des chances que ça ne sorte pas… mais aussi que ce soit le cas ! Je vais aussi essayer d’amener de l’interaction avec les quelques rares personnes qui lisent mes articles (si du moins elles existent !). Pour ce faire, si vous lisez cet article, je vais tenter une première interaction (que je relaierais peut-être sur mon compte Twitter @MaxouFrost) : proposez-moi un animé de 12/24 épisodes en commentaires en-dessous de ce texte ou en réponse au tweet de l’annonce de cet article. Je le regarderais et en parlerais aux alentours de janvier/février ! Pour éviter de me proposer des titres que j’ai déjà vu, je vous donne ma liste des animés que j’ai déjà vu : https://anilist.co/user/MaxouFrost/animelist.

Bref, plein de bonne volonté et de petites idées que j’essaierais d’expérimenter au fur et à mesure de l’année. Ce blog, je l’ai fait afin de pouvoir partager mes avis et parce que je suis content de pouvoir tenir un projet de ce type sur la durée. Mais comme j’aime bien le dire, n’hésitez pas à vous faire votre propre avis !

Sur ce, on se dit à une prochaine fois pour un nouvel article ! A plus !